L'Aigle et l'hirondelle

Loin, très haut, depuis une montagne
Je vis un jour un aigle se défenestrer
Je ne le connaissais pas cet aigle
Mais je savais d'où il venait
Très haut, toujours dans le ciel
Il aimait boire l'air et voltiger
Il aimait défier les hirondelles
Ces petits insectes du ciel
Très haut il trouva une montagne
Plus grande que celles de son domaine
C'était le mont Parnasse
L'abri des muses des hirondelles
Mais l'aigle, abusé d'yeux
N'y vit de vie qu'un courant d'air
L'hirondelle qui était sa mère
Le vit tilter sur la cordillère

Les hirondelles, des insectes ?!?

Mouais...

LCbeat a écrit:Les hirondelles, des insectes ?!?

Mouais...

euh ... du ciel, mais je suppose qu'à part ça tu as compris le reste

Petit insecte de la terre que je suis, j'ai aimé lire ce poème, même si je n'en ai pas toutes les clefs.

Carmen P. a écrit:Petit insecte de la terre que je suis, j'ai aimé lire ce poème, même si je n'en ai pas toutes les clefs.

moi non plus ^^

Ça me fait penser à deux autres fables,

"L'aigle et le cochon"

ainsi que

"Le cochon et l'hirondelle"

je ne suis pas vraiment entré dedans
tant pis

dans ce texte, l'Aigle vole tout en grandeur et en envergure, et finit par se manger la montagne, tandis que les humbles petites hirondelles sont bien plus souples, agiles et rapides ; elles ne font pas de grandes choses, mais cela tient la route, et ne se solde pas par une chute brutale. D'autre part les hirondelles sont plus nombreuses, mais elles ne savent pas forcément qu'elles sont des hirondelles, sans doute pensent-elles être des insectes ; sans doute ne savent-elles même pas ! qu'elles peuvent aussi être mises sur le même plan que celui de l'Aigle

Les différents oiseaux existent,
en effet, sur des plans différents,
exemple, le condor et l'autruche
(d'où la rareté de leurs hybrides).

Je n'y suis pas rentré non plus. (mais je suis passé.)

Z, en extérieur.

du mal à voir ou tu veux en venir...

Un poème absolument génial porté de bout en bout par une métaphore indiciblement poétique et qui n'a d'égal que le symbolisme philosophique et visionnaire auquel elle donne subtilement naissance.

Tu seras le Charles Péguy d'un siècle désabusé.

Raoul, raoul calme toi, ce n'est que moi, mais j'accepte les compliments, ça me va toujours droit au coeur, merci

Bien sur que les hirondelles ne savent pas qu'elles sont des hirondelles! Et vous croyez que les pinsons savent qu'ils sont des pinsons?

Bon, lu avec plaisir mais j'avais pas tout compris.

Swann, idiot du village

LCbeat a écrit:Les hirondelles, des insectes ?!?

Mouais...

Ben entre un aigle et une hirondelle, l'insecte est bel et bien le bouffeur de sardines.

Je suis d'accord avec l'idée de la métaphore poétique. (:
J'y suis entrée & j'ai apprécié ce voyage en haute voltige...

C'est ce que j'aurais tendance à dire.

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Sixième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.