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WITNESS
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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WITNESS
La voiture dérapa dans une flaque de boue. Il la redressa d'un coup de volant rageur.
C'était toujours lui qui se récupérait ce genre de corvées. Comme par hasard Max et Toni n'étaient jamais dans le secteur à ces moments là.
Il enclencha la première et repartit en cahotant sur la route défoncée. Dire qu'il avait fait changer deux de ses pneus pas plus tard qu'hier !
Encore 500 mètres...
Il coupa le moteur mais laissa les phares allumés. Ce n'est pas qu'il tenait à visionner le décor en technicolor, seulement, il voulait voir où il mettait les pieds.
Il contourna la voiture, ouvrit le coffre et en extirpa, allez , 75 ? 80 ? kilos et des poussières...
Roger se redressa en soufflant et risqua un regard voilé de gros rouge par dessus le bout de palissade contre lequel il s'était assoupi. Au-dessus de lui, la ligne de crête commença à s'effriter sous ses yeux.
Il extirpa avec peine ses pieds rouges et craquelés de ses croquenots et se mit en branle. La pente était plutôt raide. Arrimant solidement ses vastes orteils dans le sol fuyant, il progressait méthodiquement, un coup à gauche, un coup à droite, avec un déhanchement simiesque, prenant à peine le temps de balayer sa morve d'un grand revers de manche.
Quand il planta son drapeau au sommet de la butte, l'autre type était encore à mi-course.
Faut dire que le frangin était chargé et même sacrément chargé : il se trimballait son propre poids de viande froide en travers des épaules. Drôle de touche pour un Agneau Pascal. Une chaussure formait un angle bizarre au bout de la jambe droite, l'autre avait dû se perdre en route car une chaussette rose fluo dansait gaîment dans la lumière des phares. Avec un peu de chance, lui, Roger, la retrouverait, la chaussure manquante. Justement, il devait songer à renouveler sa garde robe. Il dressa un inventaire rapide de ses besoins vestimentaires. Le pantalon tiendrait un moment, pour le reste, fallait voir...
Roger tendit machinalement le cou. L'inconnu s'était emmêlé les pieds et avait basculé en avant avec sa charge.
Il se releva en jurant, s'essuya sommairement avec un mouchoir à son chiffre et vérifia qu'il avait toujours son portefeuille, un superbe article en croco assorti à sa ceinture et à ses chaussures.
D'où il se tenait, bien sûr, Roger ne pouvait distinguer ces détails. En revanche, il ne vit que trop nettement le revolver que le type avait tiré de sa ceinture et qu'il braquait maintenant dans sa direction sans la moindre sommation.
Roger plongea.
Quand le coup de feu claqua, il avait déjà boulé à mi-pente. Dérangés dans leurs ébats nocturnes, une petite bande de rats s'égailla en piaillant autour de lui. Le plus gros fut projeté en l'air dans un nuage de viscères sanglants. La balle ricocha sur un parpaing de ciment qu'elle enfonça d'un demi pied dans la bouillasse et alla se perdre dans la laine d'un matelas plus qu'à moitié éventré.
Roger ne prit pas la peine de se retourner pour vérifier que ce cinglé s'était matérialisé au sommet de la pente.
Tout-en Croco s'arrêta pour souffler et fouilla du regard le tapis d'immondices qui se déroulait à ses pieds. Il distingua vaguement une forme qui se mouvait au ras du sol, en contrebas. Le clodo s'était mis à ramper. Un vrai petit commando. A cette distance et dans cette obscurité, inutile de chercher à viser. Il avait bien envie de renoncer à cette chasse si peu sportive, mais la règle Numéro Un ne souffrait aucune exception : Ne jamais laisser un témoin dans son sillage, fût-ce un nourrisson à la mamelle ou un clochard à moitié fondu. Il verrouilla ses narines à la face de ce monde en putréfaction et se lança sur les traces de son gibier.
Roger fonçait à toute allure et dans toutes les positions. roulant sur lui-même, glissant du ventre sur le dos, dévorant la pente gluante, rebondissant contre un obstacle pour repartir de plus belle... Il se gainait au passage d'une épaisse couche protectrice le dissimulant aux yeux de son poursuivant.
Tout en Croco se releva une fois de plus. Où était-il passé, l'enfant de salaud ? Il tira sa dernière balle dans la tête d'un mannequin désarticulé qui semblait le narguer. Une bruine glaciale s'était mise à tomber, brouillant les quelques lignes qu'il distinguait encore dans ce paysage en décomposition.
Renonçant à mettre la main sur la vermine qui l'avait entraîné dans ce traquenard, il zigzaguait maintenant au hasard entre les monticules de déchets croulant sous ses pas. La pluie se faisait plus froide, ou alors, c'est la fatigue qui le faisait grelotter plus sévèrement sous sa chemise de rayonne. Quelle idée il avait eu de laisser son veston dans la voiture !
Il tomba soudain en arrêt devant un bidon de peinture qui lui parut vaguement familier et craqua une allumette. Le premier des trois bonshommes Ripolin, la gueule à moitié rongée par la crasse, sortit docilement de l'ombre.
Retour à la case départ. Il était en train de se jouer la Mare au diable, une Mare au diable pas bucolique pour un sou. La poésie de la chine et de la fripe, faudrait plus lui en causer.
Autour de lui, les détritus déferlaient en vagues géantes qui se chevauchaient à l'infini. Renonçant à s'orienter, il s'aménagea une litière sommaire dans un tas de vieux cartons et s'assit au milieu, emmitouflé jusqu'aux sourcils dans des toiles de sac miraculeusement préservées de la pluie.
Le jour ne tarderait plus à se lever. Il s'installa dans l'attente, fouillant machinalement la croûte molle de la pointe de son soulier. Jamais de son vivant, le caïman qui le chaussait n'avait flairé de telles senteurs dans son marigot....
Il ferma les yeux. Il ne percevait que trop bien la pourriture ondoyante qui le cernait de toutes parts.
Soudain, un bruit de moteur le tira de son apathie. Ce porc de clodo foutait le camp avec sa bagnole ! Il se redressa et tendit l'oreille. Il ne parvint d'abord pas à localiser le ronflement du moteur. Le son se répercutait à tous les échos à croire que ces bulbosités immondes sonnaient creux, soufflées qu'elles étaient par la pression des gaz engendrés en leur sein. Puis, le bruit se fit plus précis. La voiture qu'il avait prise pour la sienne ne s'éloignait pas de la décharge mais fonçait droit dessus. Se dirigeant à l'oreille, il entama une longue ascension en diagonale.
Max et Toni calèrent à quelques centimètres du coffre qui bâillait lugubrement dans le double faisceau de leurs phares. La voiture avait l'air abandonnée. Ni chauffeur ni cadavre à l'horizon. Toni fouilla sommairement la veste abandonnée sur la banquette et fit un signe négatif en direction de Max qui pataugeait déjà dans la gadoue puante noyant les abords de la décharge. Il s'adossa à la portière et alluma une cigarette. Inutile d'aller s'enliser dans cette bouillasse s'il n'y avait pas besoin de renforts.
La silhouette de Max s'immobilisa à contre jour et lui fit signe de le rejoindre. Il avait trouvé le colis. Franchement c'était pas malin de l'avoir déchargé de ce côté-ci de la colline. Et où avait-il disparu , ce couillon ? ça faisait des heures qu'il aurait dû être rentré. Il avait dû aller se biturer dans le coin. Pour la peine, ils lui piqueraient sa bagnole, ça lui ferait les pieds.
Toni jeta sa cigarette sans enthousiasme et grimpa à la suite de Max qui traînait le cadavre vers le sommet de la pente. Ouf ! ça y était. Ils imprimèrent au corps un ample mouvement de balancier et larguèrent les amarres. C'est alors qu'ils aperçurent l'être informe qui venait d'apparaître au détour d'un semblant de palissade.
Les deux détonations claquèrent à l'unisson.
L'esprit en repos, ils remisèrent leurs pétoires et redescendirent vers les voitures. Règle Numéro Un : Ne jamais laisser de témoin dans son sillage, fût-ce un clochard débile et puant.
Avant de perdre définitivement conscience, Tout en Croco entendit l'écho de leurs deux moteurs qui démarraient.
Quelques heures plus tard un bulldozer géant repoussait la barrière d'ordures vers le centre de la décharge.
C'était toujours lui qui se récupérait ce genre de corvées. Comme par hasard Max et Toni n'étaient jamais dans le secteur à ces moments là.
Il enclencha la première et repartit en cahotant sur la route défoncée. Dire qu'il avait fait changer deux de ses pneus pas plus tard qu'hier !
Encore 500 mètres...
Il coupa le moteur mais laissa les phares allumés. Ce n'est pas qu'il tenait à visionner le décor en technicolor, seulement, il voulait voir où il mettait les pieds.
Il contourna la voiture, ouvrit le coffre et en extirpa, allez , 75 ? 80 ? kilos et des poussières...
Roger se redressa en soufflant et risqua un regard voilé de gros rouge par dessus le bout de palissade contre lequel il s'était assoupi. Au-dessus de lui, la ligne de crête commença à s'effriter sous ses yeux.
Il extirpa avec peine ses pieds rouges et craquelés de ses croquenots et se mit en branle. La pente était plutôt raide. Arrimant solidement ses vastes orteils dans le sol fuyant, il progressait méthodiquement, un coup à gauche, un coup à droite, avec un déhanchement simiesque, prenant à peine le temps de balayer sa morve d'un grand revers de manche.
Quand il planta son drapeau au sommet de la butte, l'autre type était encore à mi-course.
Faut dire que le frangin était chargé et même sacrément chargé : il se trimballait son propre poids de viande froide en travers des épaules. Drôle de touche pour un Agneau Pascal. Une chaussure formait un angle bizarre au bout de la jambe droite, l'autre avait dû se perdre en route car une chaussette rose fluo dansait gaîment dans la lumière des phares. Avec un peu de chance, lui, Roger, la retrouverait, la chaussure manquante. Justement, il devait songer à renouveler sa garde robe. Il dressa un inventaire rapide de ses besoins vestimentaires. Le pantalon tiendrait un moment, pour le reste, fallait voir...
Roger tendit machinalement le cou. L'inconnu s'était emmêlé les pieds et avait basculé en avant avec sa charge.
Il se releva en jurant, s'essuya sommairement avec un mouchoir à son chiffre et vérifia qu'il avait toujours son portefeuille, un superbe article en croco assorti à sa ceinture et à ses chaussures.
D'où il se tenait, bien sûr, Roger ne pouvait distinguer ces détails. En revanche, il ne vit que trop nettement le revolver que le type avait tiré de sa ceinture et qu'il braquait maintenant dans sa direction sans la moindre sommation.
Roger plongea.
Quand le coup de feu claqua, il avait déjà boulé à mi-pente. Dérangés dans leurs ébats nocturnes, une petite bande de rats s'égailla en piaillant autour de lui. Le plus gros fut projeté en l'air dans un nuage de viscères sanglants. La balle ricocha sur un parpaing de ciment qu'elle enfonça d'un demi pied dans la bouillasse et alla se perdre dans la laine d'un matelas plus qu'à moitié éventré.
Roger ne prit pas la peine de se retourner pour vérifier que ce cinglé s'était matérialisé au sommet de la pente.
Tout-en Croco s'arrêta pour souffler et fouilla du regard le tapis d'immondices qui se déroulait à ses pieds. Il distingua vaguement une forme qui se mouvait au ras du sol, en contrebas. Le clodo s'était mis à ramper. Un vrai petit commando. A cette distance et dans cette obscurité, inutile de chercher à viser. Il avait bien envie de renoncer à cette chasse si peu sportive, mais la règle Numéro Un ne souffrait aucune exception : Ne jamais laisser un témoin dans son sillage, fût-ce un nourrisson à la mamelle ou un clochard à moitié fondu. Il verrouilla ses narines à la face de ce monde en putréfaction et se lança sur les traces de son gibier.
Roger fonçait à toute allure et dans toutes les positions. roulant sur lui-même, glissant du ventre sur le dos, dévorant la pente gluante, rebondissant contre un obstacle pour repartir de plus belle... Il se gainait au passage d'une épaisse couche protectrice le dissimulant aux yeux de son poursuivant.
Tout en Croco se releva une fois de plus. Où était-il passé, l'enfant de salaud ? Il tira sa dernière balle dans la tête d'un mannequin désarticulé qui semblait le narguer. Une bruine glaciale s'était mise à tomber, brouillant les quelques lignes qu'il distinguait encore dans ce paysage en décomposition.
Renonçant à mettre la main sur la vermine qui l'avait entraîné dans ce traquenard, il zigzaguait maintenant au hasard entre les monticules de déchets croulant sous ses pas. La pluie se faisait plus froide, ou alors, c'est la fatigue qui le faisait grelotter plus sévèrement sous sa chemise de rayonne. Quelle idée il avait eu de laisser son veston dans la voiture !
Il tomba soudain en arrêt devant un bidon de peinture qui lui parut vaguement familier et craqua une allumette. Le premier des trois bonshommes Ripolin, la gueule à moitié rongée par la crasse, sortit docilement de l'ombre.
Retour à la case départ. Il était en train de se jouer la Mare au diable, une Mare au diable pas bucolique pour un sou. La poésie de la chine et de la fripe, faudrait plus lui en causer.
Autour de lui, les détritus déferlaient en vagues géantes qui se chevauchaient à l'infini. Renonçant à s'orienter, il s'aménagea une litière sommaire dans un tas de vieux cartons et s'assit au milieu, emmitouflé jusqu'aux sourcils dans des toiles de sac miraculeusement préservées de la pluie.
Le jour ne tarderait plus à se lever. Il s'installa dans l'attente, fouillant machinalement la croûte molle de la pointe de son soulier. Jamais de son vivant, le caïman qui le chaussait n'avait flairé de telles senteurs dans son marigot....
Il ferma les yeux. Il ne percevait que trop bien la pourriture ondoyante qui le cernait de toutes parts.
Soudain, un bruit de moteur le tira de son apathie. Ce porc de clodo foutait le camp avec sa bagnole ! Il se redressa et tendit l'oreille. Il ne parvint d'abord pas à localiser le ronflement du moteur. Le son se répercutait à tous les échos à croire que ces bulbosités immondes sonnaient creux, soufflées qu'elles étaient par la pression des gaz engendrés en leur sein. Puis, le bruit se fit plus précis. La voiture qu'il avait prise pour la sienne ne s'éloignait pas de la décharge mais fonçait droit dessus. Se dirigeant à l'oreille, il entama une longue ascension en diagonale.
Max et Toni calèrent à quelques centimètres du coffre qui bâillait lugubrement dans le double faisceau de leurs phares. La voiture avait l'air abandonnée. Ni chauffeur ni cadavre à l'horizon. Toni fouilla sommairement la veste abandonnée sur la banquette et fit un signe négatif en direction de Max qui pataugeait déjà dans la gadoue puante noyant les abords de la décharge. Il s'adossa à la portière et alluma une cigarette. Inutile d'aller s'enliser dans cette bouillasse s'il n'y avait pas besoin de renforts.
La silhouette de Max s'immobilisa à contre jour et lui fit signe de le rejoindre. Il avait trouvé le colis. Franchement c'était pas malin de l'avoir déchargé de ce côté-ci de la colline. Et où avait-il disparu , ce couillon ? ça faisait des heures qu'il aurait dû être rentré. Il avait dû aller se biturer dans le coin. Pour la peine, ils lui piqueraient sa bagnole, ça lui ferait les pieds.
Toni jeta sa cigarette sans enthousiasme et grimpa à la suite de Max qui traînait le cadavre vers le sommet de la pente. Ouf ! ça y était. Ils imprimèrent au corps un ample mouvement de balancier et larguèrent les amarres. C'est alors qu'ils aperçurent l'être informe qui venait d'apparaître au détour d'un semblant de palissade.
Les deux détonations claquèrent à l'unisson.
L'esprit en repos, ils remisèrent leurs pétoires et redescendirent vers les voitures. Règle Numéro Un : Ne jamais laisser de témoin dans son sillage, fût-ce un clochard débile et puant.
Avant de perdre définitivement conscience, Tout en Croco entendit l'écho de leurs deux moteurs qui démarraient.
Quelques heures plus tard un bulldozer géant repoussait la barrière d'ordures vers le centre de la décharge.
Dernière édition par franskey le Lun 21 Nov - 0:23, édité 2 fois
franskey- MacadAccro
- Messages : 599
Date d'inscription : 23/03/2011
Re: WITNESS
J'avoue que j'ai eu du mal à m'y repérer. Il m'a fallu un long moment avant de prendre mes repères. Je dois être fatiguée... mais je dirais que dissocier les 2 persos principaux ou trouver une astuce quelconque pour aider le lecteur ne serait pas du luxe. Je sais pas moi, utiliser l'italique pour l'un, ou autre chose...
Faut pas croire, j'ai beaucoup aimé. C'est juste que vu le temps qu'il m'a fallu pour comprendre qui faisait quoi ... :p Mais à part ça, c'est bien écrit, vraiment ^^
Sasvata
Faut pas croire, j'ai beaucoup aimé. C'est juste que vu le temps qu'il m'a fallu pour comprendre qui faisait quoi ... :p Mais à part ça, c'est bien écrit, vraiment ^^
Sasvata
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: WITNESS
Côté écriture, y a rien à dire c'est travaillé mais justement, peut être trop comme dans ce passage:
"Il tomba soudain en arrêt devant un bidon de peinture qui lui parut vaguement familier et
Du coup cela me fut difficile à suivre, à comprendre car lorsque j'arrivais dans ce genre de passage comme celui cité, et bien du coup je perdais le fil de l'histoire.
Genre d'écriture où j'ai du mal surtout quand il s'agit de nouvelle.
Mais ce n'est que mon avis et peut être que je ne suis pas assez exercée à ce niveau?
Sylvie
"Il tomba soudain en arrêt devant un bidon de peinture qui lui parut vaguement familier et
craqua une allumette. Le premier des trois bonshommes Ripolin, la gueule à moitié rongée par la crasse, sortit docilement de l'ombre.
Retour à la case départ. Il était en train de se jouer la Mare au diable, une Mare au diable pas bucolique pour un sou. La poésie de la chine et de la fripe, faudrait plus lui en causer.
Autour de lui, les détritus déferlaient en vagues géantes qui se chevauchaient à l'infini. Renonçant à s'orienter, il s'aménagea une litière sommaire dans un tas de vieux cartons et s'assit au milieu, emmitouflé jusqu'aux sourcils dans des toiles de sac miraculeusement préservées de la pluie."
Du coup cela me fut difficile à suivre, à comprendre car lorsque j'arrivais dans ce genre de passage comme celui cité, et bien du coup je perdais le fil de l'histoire.
Genre d'écriture où j'ai du mal surtout quand il s'agit de nouvelle.
Mais ce n'est que mon avis et peut être que je ne suis pas assez exercée à ce niveau?
Sylvie
Re: WITNESS
Je rejoins mes petites camarades pour dire que j'ai failli me perdre, que ça m'a pris un temps fou pour m'y retrouver et que finalement n'étant pas spécialement un fin limier je préfère les choses plus simples dans le récit.
Nilo, elliotness.
Nilo, elliotness.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: WITNESS
C'est assez délirant en fait, comme le décor ; une butte, une montagne, une décharge, des détritus, et au milieu de ça une course poursuite ; ce qui est bien, c'est que c'est raconté par les acteurs eux-même, et les doutes ne sont en fait que le reflet de leur déroute.
Pour le sens de l'histoire, il y aurait eu un paragraphe explicatif au début...
Dam, j'ai pris le film en cours...
Pour le sens de l'histoire, il y aurait eu un paragraphe explicatif au début...
Dam, j'ai pris le film en cours...
Re: WITNESS
Merci pour vos commentaires ! pour ce qui est de se perdre, finalement ça va assez dans le sens du récit qui joue entièrement sur la perte des repères débouchant sur la méprise finale des deux truands venus aux nouvelles.. mais bon, peut être en effet devrais je préciser plus les choses en montrant dès le début que celui qui deviendra Tout en Croco sort un machabée du coffre de la voiture et/ou en ajoutant un détail servant de "marqueur" quand on passe du point de vue de Roger le clodo à celui de son poursuivant encore anonyme ...
franskey- MacadAccro
- Messages : 599
Date d'inscription : 23/03/2011
Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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