En attendant la crème…

(C'n'est pas un texte sérieux, du tout. Mais bon, je trouvai ça marrant.)

Vous brandissez l'essieu, moi, l'écume du désir...
laissez-moi, doux messieurs, la joie de m'en saisir.
Je me suis rincé l'oeil, ne m'en tiens pas rigueur,
toi qui me prend si peu, moi, qui jadis fut noceur.

Car tu montes comme un lièvre, vite et mal, on peut dire
que mon cul vit bien plus d'appétit que de jouir.
Tel un coup de massue, d'un jargon brut et cru,
j'ai des rêves de grandes suées, de butors effrénés.

Mais je t'aime bien assez, et c'est là l'infortune,
pour exiler mon sexe aussi haut qu'une lune.
Je mesurerais le pouls de pulsars impulsant
et celui de ta mère, lui aussi, en passant.

Cette complainte de glouton à l'écart des orgies,
dévorant trois fois moins de nanans fourrés crème,
vous amuse tant le drame est minime et qu'ici
on ne trouve qu'un gamin réclamant son totem.




EDIT : ah oui, j'ai emprunté à quelqu'un d'ici, je ne sais plus qui, ce vers reformé : "Je mesurerais le pouls de pulsars impulsant"
J'espère que ça ne dérangera pas trop

Distrayant en effet.
Et dans ce registre là tu te débrouilles assez bien. Même si les imperfections l'emportent sur la fluidité.

Nilo, crème fouettée...

Oui, à l'apéro c'est une bonne lecture.

Nilo a écrit:Même si les imperfections l'emportent sur la fluidité.

Tu imagines bien que je ne l'ai pas autant soigné que mes autres textes, ceux auxquels je tiens... je n'y aurai pas laissé des coquilles telles que "j'ai des rêves de grandes suées, de butors effrénés." ou que "pour exiler mon sexe aussi haut qu'une lune." ou encore que "dévorant trois fois moins de nanans fourrés crème,".

Bref, je l'ai fait comme ça, pour le fun... et j'avoue que je ne pense pas corriger un jour ces coquilles. Car je crois qu'on peut dire qu'il n'en vaut pas la peine.