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Et de l'or pour les chefs
5 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Et de l'or pour les chefs
Les touristes y monnaient des babioles, du tembé
- bénéfice émacié aux troncs des cocotiers -
les marrons y font pêche, tâcherons orpailleurs
d'une France patronne aux patrons affameurs.
Les bois morts ont cendré les abords de forêt.
Aux terres noires, le brûlis rince insectes et ivraie
quand nos feux se disputent de belles places de télé
où l'ont voit l’immigré calciner la cité.
C'est là bas, en Guyane, qu'une bannière tricolore
a volé la jeunesse de sa souveraineté.
Sous payant l'ouvrier, esclave et chercheur d'or,
en redorant le fouet des fils de négriers.
Le cell phone et le quad les tiennent loin du passif :
cimarrons dénudés planqués dans les massifs
et ces pieds mutilés et ces mains arrachées
exhibées aux portiques de la glèbe du café.
Blâmer leur amnésie ? Blâmerons-nous la mienne ?
Les négros, les zoreilles et les têtes de chabins
comme les non-descendants de salauds, de larbins :
l'entretien des lacunes a castré nos seules graines.
- bénéfice émacié aux troncs des cocotiers -
les marrons y font pêche, tâcherons orpailleurs
d'une France patronne aux patrons affameurs.
Les bois morts ont cendré les abords de forêt.
Aux terres noires, le brûlis rince insectes et ivraie
quand nos feux se disputent de belles places de télé
où l'ont voit l’immigré calciner la cité.
C'est là bas, en Guyane, qu'une bannière tricolore
a volé la jeunesse de sa souveraineté.
Sous payant l'ouvrier, esclave et chercheur d'or,
en redorant le fouet des fils de négriers.
Le cell phone et le quad les tiennent loin du passif :
cimarrons dénudés planqués dans les massifs
et ces pieds mutilés et ces mains arrachées
exhibées aux portiques de la glèbe du café.
Blâmer leur amnésie ? Blâmerons-nous la mienne ?
Les négros, les zoreilles et les têtes de chabins
comme les non-descendants de salauds, de larbins :
l'entretien des lacunes a castré nos seules graines.
Dernière édition par pheukiou le Jeu 2 Juin - 12:44, édité 1 fois
Re: Et de l'or pour les chefs
J'ai suivi ton propos avec intérêt mais je trouve qu'il devrait être approfondi...
La tendance dominant dominé, même si elle tend à s'inverser, ne connait pas les frontières.
Dam, exécution sommaire.
La tendance dominant dominé, même si elle tend à s'inverser, ne connait pas les frontières.
Dam, exécution sommaire.
Re: Et de l'or pour les chefs
Putain mais quel abruti je fais, j'ai écrit "îles" pour désigner la Guyane !
Je rougis de ma boulette
Je rougis de ma boulette
Re: Et de l'or pour les chefs
Vu, revu, bâché, rebâché.
Et ça claudique, il faut lire chaque vers trois fois parce qu'on bute ici, on bute là, on s'englue. Bref, je me suis ennuyé.
Z.
Et ça claudique, il faut lire chaque vers trois fois parce qu'on bute ici, on bute là, on s'englue. Bref, je me suis ennuyé.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Et de l'or pour les chefs
Si tu lis l'argot en mode belles lettres (les-tou-ri-steu-y-mo-nnaient... etc), zlat, tu butteras toujours dans mes textes. Je te l'ai dit deux nouvelles fois aujourd'hui en plus de toutes les autres.Zlatko a écrit:Vu, revu, bâché, rebâché.
Et ça claudique, il faut lire chaque vers trois fois parce qu'on bute ici, on bute là, on s'englue. Bref, je me suis ennuyé.
Z.
Saches que pour ma part, je te lis en mode belles lettres comme tu aimerais certainement qu'on le fasse pour toi. Alors lis les miens avec vitesse et en mangeant tes syllabes, car je ne me relis pas en me déclamant lentement avec suavité.
L'argot, mais je me répète, encore et encore.
S'agirait aussi de faire un effort aussi, s'il te plait... sans ça, tu rencontrera toujours des accrocs dans mes textes, et t'entendre me répéter toujours la même chose est assez épuisant... c'est vrai quoi, la plupart du temps, tu viens pour me répéter cette même rengaine pour que je te répète toujours ce que je viens de te dire.
Si c'est trop difficile de me lire avec l'accent que je donne à mes textes, cesse au moins de toujours me dire que tu t'es crouté ici, ou bien là.
Je reconnais aussi que ton message dans le zonzon m'a un peu vexé, puisqu'il n'y avait pas sa place, et c'est certainement à cause de lui que je te répond tout ça.
Re: Et de l'or pour les chefs
Moi aussi je pense qu'il pourrait être approfondi, malheureusement, je ne veux pas le faire... il faut du vécu pour ne pas perdre en crédibilité. Et je ne suis pas guyanais.Dam a écrit:J'ai suivi ton propos avec intérêt mais je trouve qu'il devrait être approfondi...
La tendance dominant dominé, même si elle tend à s'inverser, ne connait pas les frontières.
Dam, exécution sommaire.
Re: Et de l'or pour les chefs
Je t'expose le truc comme je le vois : un alexandrin fait douze pieds. On se contrefout de 80% des règles à la con que d'antiques chevaliers des arts & lettres nous imposent mais enfin, il y a un petit 20% à respecter quand même, sinon ça n'est plus des alexandrins.
Tu te fous de la métrique et tu aimes l'argot, ça fait longtemps que je l'ai compris et enregistré. Et tes vers ne respectant même pas le petit 20% nécessaire à faire d'eux des alexandrins j'en déduis que c'est une versification libre.
Et dans cette versification libre - je ne tiens plus compte de la métrique donc, si tu me suis - je ne trouve pas de musique. Mu-si-que. Pas pieds, pas 'règles métriques', musique. Musique des mots, musique naturelle de l'écriture, musique qui me fait aimer du Laura Davies, du Nilo même en vers libres ou du LC Beat. Ici ça fait un sale bruit métallique, ça s'entrechoque, ça boite, je ne trouve pas de musique interne dans les mot, alors je bâche.
C'est plus clair ?
Z.
Tu te fous de la métrique et tu aimes l'argot, ça fait longtemps que je l'ai compris et enregistré. Et tes vers ne respectant même pas le petit 20% nécessaire à faire d'eux des alexandrins j'en déduis que c'est une versification libre.
Et dans cette versification libre - je ne tiens plus compte de la métrique donc, si tu me suis - je ne trouve pas de musique. Mu-si-que. Pas pieds, pas 'règles métriques', musique. Musique des mots, musique naturelle de l'écriture, musique qui me fait aimer du Laura Davies, du Nilo même en vers libres ou du LC Beat. Ici ça fait un sale bruit métallique, ça s'entrechoque, ça boite, je ne trouve pas de musique interne dans les mot, alors je bâche.
C'est plus clair ?
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Et de l'or pour les chefs
Ah bon, j'avais pris l'habitude de te lire me parler de métrique, j'en concluais que c'était toujours ça.Zlatko a écrit:Tu te fous de la métrique et tu aimes l'argot, ça fait longtemps que je l'ai compris et enregistré. Et tes vers ne respectant même pas le petit 20% nécessaire à faire d'eux des alexandrins j'en déduis que c'est une versification libre.
Et dans cette versification libre - je ne tiens plus compte de la métrique donc, si tu me suis - je ne trouve pas de musique.
CoolZlatko a écrit:Ici ça fait un sale bruit métallique, ça s'entrechoque
Bon Zlat, je suis désolé si je t'ai paru un tantinet agressif, j'étais un peu vexé par ton intervention dans le zonzon qui, sorti de la section poème et exprimée comme tu l'as fait, m'avait paru froide.
Ceci dit, lorsque la musique dérange, tu peux aussi t'appuyer sur le message, car il importe beaucoup pour moi, lui aussi.
En espérant avoir calmé les vents.
Re: Et de l'or pour les chefs
Je suis de l'avis de Z.
Moi je ne compte jamais et me fie à mon oreille , mais la, c'est la musique de tes mots qui empêchent presque la lecture. C'est bizarre que t'aille chercher des mots si abrupts :
"Aux terres noires, le brûlis rince insectes et ivraie"
c'est limite une exercice de diction !
et du coup, le fond...il en patie forcement.
Moi je ne compte jamais et me fie à mon oreille , mais la, c'est la musique de tes mots qui empêchent presque la lecture. C'est bizarre que t'aille chercher des mots si abrupts :
"Aux terres noires, le brûlis rince insectes et ivraie"
c'est limite une exercice de diction !
et du coup, le fond...il en patie forcement.
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LaLou
Re: Et de l'or pour les chefs
Peut être, mais vraiment, je n'ai pas trop de mal à le lire. M'enfin !Lalou a écrit:Je suis de l'avis de Z.
Moi je ne compte jamais et me fie à mon oreille , mais la, c'est la musique de tes mots qui empêchent presque la lecture. C'est bizarre que t'aille chercher des mots si abrupts :
"Aux terres noires, le brûlis rince insectes et ivraie"
c'est limite une exercice de diction !
et du coup, le fond...il en patie forcement.
Re: Et de l'or pour les chefs
Beuh, ben moi j'ai pas tellement buté, j'ai même lu d'une traite à l'arrache, et dans l'ensemble ça m'a plu (sauf le vers justement souligné par Lalou, qui effectivement funambulise un peu trop avec la prononciation, même intériorisée :-)).
Bon, pour le fond, c'est sûr que c'est pas extrêmement nuancé, mais je prends ça comme un coup de gueule qui, ma foi, se tient pas mal dans le genre. Ça a de la pêche, moi j'apprécie assez.
Bon, pour le fond, c'est sûr que c'est pas extrêmement nuancé, mais je prends ça comme un coup de gueule qui, ma foi, se tient pas mal dans le genre. Ça a de la pêche, moi j'apprécie assez.
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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