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La mémoire et l'oubli
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Nilo
Io Kanaan
wielkiwilk
7 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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La mémoire et l'oubli
La mémoire et l’oubli
( à Solweig)
Et voici presque une décade passée
Triste œuvre du temps courant à l’infini
Comme le flot furieux use le gros rocher
Il cherche à nous précipiter dans l’oubli.
Mais ce temps qui se joue de notre mémoire
Peut-il donc effacer ce qu’il a fait de nous
Des êtres achevés taillés dans l’ivoire
Tels des roseaux pensants, résistant au vent fou.
Il est toujours bien vif ce souvenir d’hier
Avec la science des mots d’essence pure
Où je m’essayais à bien te satisfaire
Depuis, sans toi, que serait mon écriture.
L’élégance du scribe fait le musicien
Ces si jolis mots sont devenus mélodie
En un mélange harmonieux et aérien
Dans mon esprit chante la poésie.
Pour bien nous instruire il faut un bon maître
Pour lancer le feu la flamme doit être belle
De notre complicité je pouvais renaître
J’étais le bois sec, tu étais l’étincelle…
Michel LENGLET – Loup – 12 juin 2011.
( à Solweig)
Et voici presque une décade passée
Triste œuvre du temps courant à l’infini
Comme le flot furieux use le gros rocher
Il cherche à nous précipiter dans l’oubli.
Mais ce temps qui se joue de notre mémoire
Peut-il donc effacer ce qu’il a fait de nous
Des êtres achevés taillés dans l’ivoire
Tels des roseaux pensants, résistant au vent fou.
Il est toujours bien vif ce souvenir d’hier
Avec la science des mots d’essence pure
Où je m’essayais à bien te satisfaire
Depuis, sans toi, que serait mon écriture.
L’élégance du scribe fait le musicien
Ces si jolis mots sont devenus mélodie
En un mélange harmonieux et aérien
Dans mon esprit chante la poésie.
Pour bien nous instruire il faut un bon maître
Pour lancer le feu la flamme doit être belle
De notre complicité je pouvais renaître
J’étais le bois sec, tu étais l’étincelle…
Michel LENGLET – Loup – 12 juin 2011.
wielkiwilk- MacadAdo
- Messages : 114
Date d'inscription : 06/09/2009
Age : 78
Localisation : HAINAUT FRANCAIS
Re: La mémoire et l'oubli
L'élégance du scribe
fait le musicien
La suprême élégance d'un poème est qu'il veut qu'on le chante.
fait le musicien
La suprême élégance d'un poème est qu'il veut qu'on le chante.
Re: La mémoire et l'oubli
Quel beau texte pour une belle dame.
Nilo, touché.
Nilo, touché.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: La mémoire et l'oubli
J'ai été très émue de lire ton poème destiné à une grande Artiste. Mon émotion n'est pas due hasard mais elle est pour deux personnes que j'aime beaucoup et qui m'ont fait comprendre combien la poésie a une grande place dans ma vie.
Loup, ta plume est belle, sincère, élégante et riche et j'aimerais vraiment te lire plus souvent.
En attendant je suis vraiment heureuse que tu partages ces instants si difficiles avec nous.
Sylvie
Loup, ta plume est belle, sincère, élégante et riche et j'aimerais vraiment te lire plus souvent.
En attendant je suis vraiment heureuse que tu partages ces instants si difficiles avec nous.
Sylvie
Dernière édition par Sylvie le Dim 12 Juin - 20:30, édité 1 fois
Re: La mémoire et l'oubli
Tu es le bois sec, elle est l’étincelle…
et ça donne ce magnifique poème Loup qui donne tout son sens et sa raison à l'écriture et à la poésie : Exprimer et sublimer ces sentiments qui nous envahissent.
C'est beau ! dans le sens le plus noble et le plus vrai.
Merci pour ce partage
et ça donne ce magnifique poème Loup qui donne tout son sens et sa raison à l'écriture et à la poésie : Exprimer et sublimer ces sentiments qui nous envahissent.
C'est beau ! dans le sens le plus noble et le plus vrai.
Merci pour ce partage
_________________
LaLou
Re: La mémoire et l'oubli
Merci pour ce joyau - c'est un honneur de le porter. Bises Solweig
solweig- MacadMalade
- Messages : 499
Date d'inscription : 05/09/2009
Age : 75
Localisation : Szczecin/Sablé-sur-Sarthe
Re: La mémoire et l'oubli
Mon Dieu, mon Dieu, cela ne s’éteint pas
Toute ma forêt, je suis là qui brûle
J’avais pris ce feu pour le crépuscule
Je croyais mon cœur à son dernier pas.
J’attendais toujours le jour d’être cendre
Je lisais vieillir où brise l’osier
Je guettais l’instant d’après le brasier
J’écoutais le chant des cendres, descendre.
J’étais du couteau, de l’âge égorgé
Je portais mes doigts où vivre me saigne
Mesurant ainsi la fin de mon règne
Le peu qu’il me reste et le rien que j’ai.
Mais puisqu’il faut bien que douleur s’achève
Parfois j’y prenais mon contentement
Pariant sur l’ombre et sur le moment
Où la porte ouvrant, déchire le rêve.
Mais j’ai beau vouloir en avoir fini
Chercher dans ce corps l’alarme et l’alerte
L’absence et la nuit, l’abîme et la perte
J’en porte dans moi le profond déni.
Il s’y lève un vent qui tient du prodige
L’approche de toi qui me fait printemps
Je n’ai jamais eu de ma vie autant
Même entre tes bras, aujourd’hui vertige.
Le souffrir d’aimer flamme perpétue
En moi l’incendie étend ses ravages
A rien n’a servi, ni le temps, ni l’âge
Mon âme, mon âme, où m’entraîne-tu ?
Où m’entraîne-tu ?
Pour vous, ce poème d'Aragon,
Swann,
Toute ma forêt, je suis là qui brûle
J’avais pris ce feu pour le crépuscule
Je croyais mon cœur à son dernier pas.
J’attendais toujours le jour d’être cendre
Je lisais vieillir où brise l’osier
Je guettais l’instant d’après le brasier
J’écoutais le chant des cendres, descendre.
J’étais du couteau, de l’âge égorgé
Je portais mes doigts où vivre me saigne
Mesurant ainsi la fin de mon règne
Le peu qu’il me reste et le rien que j’ai.
Mais puisqu’il faut bien que douleur s’achève
Parfois j’y prenais mon contentement
Pariant sur l’ombre et sur le moment
Où la porte ouvrant, déchire le rêve.
Mais j’ai beau vouloir en avoir fini
Chercher dans ce corps l’alarme et l’alerte
L’absence et la nuit, l’abîme et la perte
J’en porte dans moi le profond déni.
Il s’y lève un vent qui tient du prodige
L’approche de toi qui me fait printemps
Je n’ai jamais eu de ma vie autant
Même entre tes bras, aujourd’hui vertige.
Le souffrir d’aimer flamme perpétue
En moi l’incendie étend ses ravages
A rien n’a servi, ni le temps, ni l’âge
Mon âme, mon âme, où m’entraîne-tu ?
Où m’entraîne-tu ?
Pour vous, ce poème d'Aragon,
Swann,
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
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