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Métamorphoses
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Métamorphoses
Une plaie plus sombre que la nuit,
Une plaie plus profonde que le rêve,
Une balafre béante ouverte sur l’irréel ;
Ravin de l’oubli,
Dont le contour de lambeaux déchirée,
A comme était dévoré pendant de longues années.
Une porte sans poignet.
Ça grogne, et ça rogne et ça démange au-dedans.
Ça grignote continuellement tel un bec
Affamé d’un vieil appétit tout sec.
Gratter, gratter et gratter plus encore
Ce grain de beauté si difforme et blanc.
Ouvrir, ouvrir, ouvrir enfin
Son cocon si énorme.
Phalanges squelettiques, crochues
Ongles d’Or des femmes Panthères et
Voilà la clef, le salut obscène aux prises de tête,
Complexe bleu du noyé,
Et fumées d’opium de la chenille
Aux devinettes et vers adultères.
- Murmures murmures -
Des voix aguicheuses – chaudes -,
- Murmures murmures -
Des voix fallacieuses –fausses -,
Murmures et intonations de l’Inconscience,
Modulées par le chœur de ses noirs chantres.
Dans l’entaille, la clef s’enfonce
S’accroche et va forant comme une pioche
Vers les moches entrailles de la bouche profonde.
Et elle libère et elle libère
Ailes d’écailles déployées,
Puissant insecte au cœur chitineux,
Insensible,
L’Homme-Phalène et ses nuées de blasphèmes.
Gare, gare
Gare !
Car avec lui vient
L’orage, au loin, qui mange le chemin.
Je le vois, dans l’essaim de ses joyeux dommages,
Le Droit Messager, le Passager Noir
L’Homme-Phalène, tellement beau
Et ses deux rubis, fixement posés sur mon visage.
C’est le sanglant présage de l’été :
La mort et puis la renaissance.
Une plaie plus profonde que le rêve,
Une balafre béante ouverte sur l’irréel ;
Ravin de l’oubli,
Dont le contour de lambeaux déchirée,
A comme était dévoré pendant de longues années.
Une porte sans poignet.
Ça grogne, et ça rogne et ça démange au-dedans.
Ça grignote continuellement tel un bec
Affamé d’un vieil appétit tout sec.
Gratter, gratter et gratter plus encore
Ce grain de beauté si difforme et blanc.
Ouvrir, ouvrir, ouvrir enfin
Son cocon si énorme.
Phalanges squelettiques, crochues
Ongles d’Or des femmes Panthères et
Voilà la clef, le salut obscène aux prises de tête,
Complexe bleu du noyé,
Et fumées d’opium de la chenille
Aux devinettes et vers adultères.
- Murmures murmures -
Des voix aguicheuses – chaudes -,
- Murmures murmures -
Des voix fallacieuses –fausses -,
Murmures et intonations de l’Inconscience,
Modulées par le chœur de ses noirs chantres.
Dans l’entaille, la clef s’enfonce
S’accroche et va forant comme une pioche
Vers les moches entrailles de la bouche profonde.
Et elle libère et elle libère
Ailes d’écailles déployées,
Puissant insecte au cœur chitineux,
Insensible,
L’Homme-Phalène et ses nuées de blasphèmes.
Gare, gare
Gare !
Car avec lui vient
L’orage, au loin, qui mange le chemin.
Je le vois, dans l’essaim de ses joyeux dommages,
Le Droit Messager, le Passager Noir
L’Homme-Phalène, tellement beau
Et ses deux rubis, fixement posés sur mon visage.
C’est le sanglant présage de l’été :
La mort et puis la renaissance.
Jack-aux-lanternes- MacadAdo
- Messages : 77
Date d'inscription : 04/06/2011
Age : 34
Localisation : France
Re: Métamorphoses
Quelques remarques:
- J'ai essayé moins de retour à la ligne selon les conseils de Nilo. Le sujet s'y prête mieux que le précédent, aussi (chambre froide). Il s'agit d'étouffer, dans ce poème. Et puis je dois reconnaître, c'est parfois un peu superficiel.
- J'ai fais des travaux très précis sur le rythme (j'ai une feuille de chiffres, indigeste). J'aimerais pousser le vers libre dans ses extrémités pour qu'il prenne les modulations de l'inconscience tout en gardant la beauté d'un rythme bien cadencé.
- J'ai tenté d'être plus claire dans mes volutes obscures et intimes. Mais j'affectionne le symbolisme et l'intertextualité. Cependant, je distille au mieux des images concrètes et universelles (pas dans le sens banales, mais que tout le monde peut sentir).
En somme, j'ai essayé de combler les défauts de chambre froide.
Merci de votre lecture,
A
- J'ai essayé moins de retour à la ligne selon les conseils de Nilo. Le sujet s'y prête mieux que le précédent, aussi (chambre froide). Il s'agit d'étouffer, dans ce poème. Et puis je dois reconnaître, c'est parfois un peu superficiel.
- J'ai fais des travaux très précis sur le rythme (j'ai une feuille de chiffres, indigeste). J'aimerais pousser le vers libre dans ses extrémités pour qu'il prenne les modulations de l'inconscience tout en gardant la beauté d'un rythme bien cadencé.
- J'ai tenté d'être plus claire dans mes volutes obscures et intimes. Mais j'affectionne le symbolisme et l'intertextualité. Cependant, je distille au mieux des images concrètes et universelles (pas dans le sens banales, mais que tout le monde peut sentir).
En somme, j'ai essayé de combler les défauts de chambre froide.
Merci de votre lecture,
A
Jack-aux-lanternes- MacadAdo
- Messages : 77
Date d'inscription : 04/06/2011
Age : 34
Localisation : France
Re: Métamorphoses
Comment dois-je comprendre cette énigme, Maitre ?
Jack-aux-lanternes- MacadAdo
- Messages : 77
Date d'inscription : 04/06/2011
Age : 34
Localisation : France
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