Lavis sous cloche de rêve

Lavis sous cloche de rêve

Je voudrais dire des mots d’amour
dont je m’éloigne
dont je m’éloigne
Je voudrais rire au petit jour
mais je m’attriste…..car j’aime lisse
mais je m’enraille….et je m’en nuis
Je voudrais sentir les gouttes de pluie
sur la cambrure de mes reins nus
en lentes coulures….froides….me saisir
Je voudrais hors des murs
sur les jupes du vent
peindre ma fantaisie et me nourrir
des riens effilochés du souffle réinventé

Ma maison est un voyage que je construis page à page au cœur de mon esprit

J’aimerais que le corps vive
ce que l’âme imagine
mais le corps ne suit pas….lourd…il reste à la traîne de l’esprit

Voyez le comme une ombre alourdir la marche glorieuse

Oui
j’aimerais un corps jeune de son éternelle allégresse
je rafraîchirais chaque jour sa soif au nectar de l’aurore

.

Je n'ai pas trouvé le titre rapidement.
Je l'ai rajouté le lendemain.
Titre ou Pas titre ce poème n'attire pas les commentaires.
Bon, je l'avoue, celui-ci ne m'a pas demandé de "travail" !
Je reconnais donc que l'indifférence qu'il rencontre est justifiée.

Carmen

C'est vrai qu'il est plutôt facile celui-ci mais il y a tout de même des passages qui percutent comme :

Oui
j’aimerais un corps jeune de son éternelle allégresse
je rafraîchirais chaque jour sa soif au nectar de l’aurore

Merci Léo.
Une soudaine envie de simplicité !

J'ai repris ce poème (mais j'ai encore deux ou trois petites choses à rectifier...que je ne trouve pas aujourd'hui)


Les faiseurs de pluie


Elle voudrait dire des mots d’amour
dont elle s’éloigne

Il aimerait rire au petit jour
mais il s’attriste….. szs rêves
déraillent….car il s’en nuit

Ils voudraient sentir les gouttes de pluie
sur la cambrure de leurs reins nus
en lentes coulures….froides….les saisir

Ils aimeraient….. hors des murs
sur les jupes du vent
peindre leur fantaisie et se nourrir
des riens effilochés du souffle réinventé

Leur maison est un voyage qu’ils construisent pas à page au cœur d'une vie
trop sage

Le corps ne suit pas – lourd – il reste à la traîne de l’esprit
On le devine comme une ombre alourdir la marche – silencieuse –


La nature s’emmêle… dans une course vertigineuse
elle précipite l'être vers le repaire de l’âme
face à face….. elle et lui
le désir découvre son portrait

Sain et sauf
tout près du cratère de l'oubli
ils célèbrent l’éphémère allégresse
Avril s’étend devant l’âtre qu’automne allume
l’aurore s’abreuve du nectar de la nuit
au ruissellement pur de l’air de la lune

.

J'aimerais bien avoir quelques impressions sur ce poème. Que réveille-t-il chez le lecteur ?
Je l'ai écrit après avoir lu le manuscrit d'un ami. J'ai d'abord utilisé un "je" large que j'ai repris en mettant ensuite deux personnages (comme dans son roman). Je ne veux pas en dire plus...je me demande si le ressenti est le même que ce qui se dégage de son histoire.
Merci.