Sur l'amour

L'amour est une réalité
Et ce n'est pas pour le principe
Qu'elle débarque là sans frapper
Elle nous enivre, nous précipite.
C'est sur cette barque où l'on navigue
A contre-courant où que l'on aille
Ce ne sont pas les amoureux qui décident
Eux voyagent toujours sans gouvernail.
Parfois un lendemain dans la brume
Sans envergure et sans envies
La barque coule comme une enclume
Et laisse les navigants reprendre vie.

D'autres eux sont encore sur les flots,
car ce destin leur appartient,
Sûres d'être sur le bon radeau
construit à deux, de petits rien.
Ils en franchissent de ces tempêtes
Reviennent parfois sur une seule planche
En se serrant, ça facilite le tête-à-tête
Et ils reconstruiront Dimanche.
Ils savourent ensuite la douceur d'une rivière
sans vagues comme un repos bien mérité
En consumant la sève qui se régénère
Tout au long de leur odyssée.


L'amour passion aura-t-elle raison
De tous les êtres qu'elle berce de sa chanson.
Laissera-t-elle une chance
A ses enfants qui la soutiennent
Dans le bonheur ou la souffrance
Et qui se brûlent souvent les ailes
A la serrer d'une pulsion innocente
Embrasés par la force de la vie
ils développent l'énergie nécessaire
pour la jeter en l'air et la sentir retomber
les yeux ouverts sur tous leurs sens
Ils ont fait ça, pas par principe
On ne brille pas face à la nuit par tradition
On n'aime pas par principe.
Et si peut-être, pourquoi pas ?
Ne pas mourir, les yeux brillants, exister, toucher, sentir
Parler...écrire.
Mourir.
Dans tes bras seulement
Avec toi
Pour toi
Sur la poésie de nos orgasmes
La symphonie de nos deux âmes
Je m'égare, l'amour...

Oui Nadia, s'il te touche c'est parce qu'il est écrit suite à ton "fragilité" et ses nombreux coms.
Voilà nos poèmes sont cousins
A+

Missing

Ben ouais, j'étais pas passé par ici, Papy non plus. Et puis presque personne d'ailleurs.
Heureusement que j'ai entrepris l'opération Portés disparus.

Dédé.

Moi c'est grâce à l'Auteur à la Une que je suis ici, content de l'être.
Dédé m'avait parlé de ce texte mais j'avais oublié de passer.
C'est chose faite.

Nilo, après l'amour.

La puissance de la passion qui soulève les montagnes (ou parfois les aplatit).

Admirable texte, vibrant d'émotion.

Cette joute n'est pas un coup dans l'eau,
Quand on se mouille comme ça
Il y aurait pourtant de quoi se noyer...

Dam, bravade.

OUi du vrai Span, comme on l'aime, sincère, authentique et chargé d'émotions.