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Le test amant
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Macadam :: MacadaTextes :: Textes courts
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Le test amant
Le test-amant
Il faut croquer la vie, moi je fais tout le contraire, je la fume : c’est largement l’opposé !
Je faisais cet effort d’expression sans y penser - ça coule de source (chercher la source). J’avançais à tâtons en doigtillant, dans un élan fou d’amour et de compassion pour la reine de mes songes. Dieu fasse qu’elle m’entende dans sa nuit, qu’elle me voit dans son... cauchemar ! Nous serons bien tous les deux en tueurs nés, unis pour la postérité et mal unis dans la vie au plus clair de la chair palpable et odorante et suave... interdite ! Car La gourmandise est l’un des vices capitaux...
Il faut croquer la vie, moi je fais tout le contraire, je la fume : c’est largement l’opposé !
Frontières des ténèbres à l’aube naissante, quand les dernières étoiles s’éteignent... pour installer la vie sans elle, sans elle. Et sans personne. Je suis seul pour créer.
<< Tu es seul pour créer, Tu es né pour créer seul. Le paradoxe, c’est que tu n’es pas né seul. La nature a ses lois que je ne saurais comprendre à moins de devenir folle - je n’ai pas cette tendance macabre au suicide. J’ai un sixième sens qui me dit que tu étais, seras et resteras seul toujours. Je ne contrôle ni ne retiens mes élans pas d’avantage qu’une autre fille, et tu dois bien comprendre que quelque chose ne tourne pas rond, mais aussi que je n’y peux rien du tout. C’est pas ma faute si, si... je n’arrive pas à t’aimer. Et pourtant je t’aime pour tout ce que tu es, ce que tu fais de différent, de grand, de beau et d’anti-ennuyeux ; mais voilà. Il y a un truc, comme un vice chez une personne faible qui ne peut être chassé, réprimé, jugulé, terrassé une bonne fois pour toute. Et oublié. Il y a un vice de forme inconnu. Je ne crois pas que tu soies vicieux, du moins de cet espèce de vice qui fait du tort à bien des hommes. Je serais tenté de croire que tu as le vice de vie, de création... et c’est cela qui me fait du tort, naturellement, car je suis une femme, et fait du tort à notre histoire. L’amour que je te porte m’est inconnu, bien que réel, je n’en connais pas les ficelles. Je ne voudrais pas perdre les pédales en m’emmêlant les pinceaux ; non plus je ne voudrais passer ma vie à chercher les bonnes ficelles, même si je sais qu’elles existent quelque part, quelque part. >>
Et moi, tu crois que je les connais, les ficelles ?
De la vie,
j’en étais qu’à ses balbutiements. Mais je voyais déjà la mort en face, chaque jour, chaque heure, plusieurs fois par heure. Je savais pourquoi j’avais peur. Je savais de quoi j’avais peur. Je savais trop de choses mortelles - mortelles si elles se produisaient - mais c’était mortel de toute façon. Je craignais le pire pour l’avoir vécu par le passé, tout en sachant qu’on se remet en piste... avec le temps. La première fois, après un long silence d’essoufflement, j’en avais pris mon parti d’abandon et je m’étais lancé corps et âme dans la peinture-écriture. Cinq ans après, le constat était positif côté peinture, négatif côté relationnel. On ne se sauve pas sans dommage. Même si... Jusqu’à ce jour où je me retrouve embarqué dans une tourmente jaune amoureuse avec la certitude d’être mené en bateau. Mais non, je sais qu’elle ne tourne pas en bourrique ; elle me tourne autours pour des raisons inconnues, que je ne cherche même pas à connaître, de peur de la faire fuir. Car elle fuira de toute façon, quand j’aurai lu dans son jeu, elle partira. Je voudrais être incapable de pouvoir lire, même ce que j’écris, et surtout je voudrais être certain de n’avoir jamais écrit de mauvaises choses : mes pensées profondes. Car elle veut me lire, elle veut savoir. Je ne sais pas où sa curiosité littéraire peut nous conduire, elle et moi ? Moi, je pourrais dire (comme toujours) que j’écris pour ne plus écrire pour pouvoir peindre. Mais c’est un peu simple, vous ne trouvez pas ? En tous cas, ce qui est sûr, c’est que ça n’est pas à moi de le dire, à vous, peut-être, oui, mais sûrement pas à moi. Je redoute comme la peste mortelle le jour où elle me demandera pourquoi tu as écrit ça ? Qu’est-ce que tu as voulu dire ? Qu’est-ce que ça veut dire ? car alors, c’est qu’elle aura tout compris. Elle jouera un autre jeu, celui précisément de jouer.
*
Trouver une réponse
Le travail, le sérieux... ça avait une emprise réelle sur la vie, et d’autant quand celle-ci était incertaine côté cœur. Je m’en remettais à lui, le travail, le sérieux, pour me plonger dans une autre étendue de silence et d’oubli, où je pouvais m’étendre et me confondre en toute impunité. Cette faiblesse qui n’en était pas une - seulement pour les autres étrangers -, je ne sais pas si elle me sauvera, ni comment ni de quoi... mais je sens qu’elle me sauve de n’appartenir qu’à moi, me sauve du ridicule, de tomber dans les bras du diable et les pièges du monde actuel dit “moderne” ; d’embrasser la société en fermant les yeux ; d’embrasser la société du progrès les yeux bandés. Quoi de plus rudimentaire que les outils de l’écrivain : une plume et une feuille. J’ai même gravé, quand l’encre me manquait, les mots urgents de ma suite sur un bout de bois plat et ramolli par les eaux salées. Écorce subérine. Je n’aurais pas été très loin avec ce procédés, mais c’était une solution exceptionnelle pour ne pas perdre la raison ! Une solution comme une autre, toujours exceptionnelle, quand il s’agit de création.
J’était certainement plus doué pour trouver des solutions exceptionnelles (même de remplacement), que pour résoudre les problèmes inhérents à la vie des autres - pas étonnant alors si j’en avais fait mon cœur, mon âme, mon Dieu, de cette fille ! Mais il n’en était rien en réalité, on peut même dire tout l’inverse. C’était une personne à part, entière avec sa vie, son passé et ses vues d’avenir : elle espérait beaucoup. Le hic, c’est qu’elle s’était refusée de partager cet espoir avec moi. Je devais trop partager à son goût ? Je devais l’oublier, même si je devais compter avec elle et prendre même une place prépondérante... Tout ceci n’est que mots, développement livresque, délire littéraire. Un grand pas me reste à franchir pour savoir faire la part des choses ! Mais j’étais ça, écrivain à mes heures gagnées, peintre à mes instants perdus. Ou l’inverse, suivant l’humeur. En somme, je peux dire que je gagnais beaucoup. J’avais cessé de nourrir l’espoir par ce biais là de l’art, je n’en attendais guère plus de la vie, je n’en n’escomptais pas plus de chance ; je ne comptais pas sur la chance. Peut-être demain compterez-vous mes succès d’art sur les doigts de la main, dans mon dos et dans l’indifférence générale : Pivot, je compte bien sur toi ! Je compte aussi sur toi, ma belle, même si je sais, je sais que, je sais que tu, je sais que tu ne, je sais que tu ne vis, je sais que tu ne vis pas, je sais que tu ne vis pas que... l’instant présent.
Moi je crois qu’elle vivait dans un monde vorace et pernicieux où il y avait des voix redondantes, comme des sons de cloches, qui la rendaient folle.
*
Épilogue
Le monde littéraire et des amateurs d’art était certes une aubaine, une classe à part, sorte de première classe du train de la vie, mais il appartenait à très peu de monde de le voir ainsi. Je m’adressais à une très faible minorité en définitive. Ce constat de réalité, j’aurais voulu qu’il fût une fiction, car tel était ma préoccupation quand je créais : c’était pour tout le monde, pour embrasser tout le monde.
Soin, Souci, tracas, tourment tournant à l’inquiétude, l’anxiété : c’était pas un hasard.
J’ai le sentiment solennel de ne pas avoir perdu mon temps et ma vie... jusqu’à maintenant.
Dam.
Il faut croquer la vie, moi je fais tout le contraire, je la fume : c’est largement l’opposé !
Je faisais cet effort d’expression sans y penser - ça coule de source (chercher la source). J’avançais à tâtons en doigtillant, dans un élan fou d’amour et de compassion pour la reine de mes songes. Dieu fasse qu’elle m’entende dans sa nuit, qu’elle me voit dans son... cauchemar ! Nous serons bien tous les deux en tueurs nés, unis pour la postérité et mal unis dans la vie au plus clair de la chair palpable et odorante et suave... interdite ! Car La gourmandise est l’un des vices capitaux...
Il faut croquer la vie, moi je fais tout le contraire, je la fume : c’est largement l’opposé !
Frontières des ténèbres à l’aube naissante, quand les dernières étoiles s’éteignent... pour installer la vie sans elle, sans elle. Et sans personne. Je suis seul pour créer.
<< Tu es seul pour créer, Tu es né pour créer seul. Le paradoxe, c’est que tu n’es pas né seul. La nature a ses lois que je ne saurais comprendre à moins de devenir folle - je n’ai pas cette tendance macabre au suicide. J’ai un sixième sens qui me dit que tu étais, seras et resteras seul toujours. Je ne contrôle ni ne retiens mes élans pas d’avantage qu’une autre fille, et tu dois bien comprendre que quelque chose ne tourne pas rond, mais aussi que je n’y peux rien du tout. C’est pas ma faute si, si... je n’arrive pas à t’aimer. Et pourtant je t’aime pour tout ce que tu es, ce que tu fais de différent, de grand, de beau et d’anti-ennuyeux ; mais voilà. Il y a un truc, comme un vice chez une personne faible qui ne peut être chassé, réprimé, jugulé, terrassé une bonne fois pour toute. Et oublié. Il y a un vice de forme inconnu. Je ne crois pas que tu soies vicieux, du moins de cet espèce de vice qui fait du tort à bien des hommes. Je serais tenté de croire que tu as le vice de vie, de création... et c’est cela qui me fait du tort, naturellement, car je suis une femme, et fait du tort à notre histoire. L’amour que je te porte m’est inconnu, bien que réel, je n’en connais pas les ficelles. Je ne voudrais pas perdre les pédales en m’emmêlant les pinceaux ; non plus je ne voudrais passer ma vie à chercher les bonnes ficelles, même si je sais qu’elles existent quelque part, quelque part. >>
Et moi, tu crois que je les connais, les ficelles ?
De la vie,
j’en étais qu’à ses balbutiements. Mais je voyais déjà la mort en face, chaque jour, chaque heure, plusieurs fois par heure. Je savais pourquoi j’avais peur. Je savais de quoi j’avais peur. Je savais trop de choses mortelles - mortelles si elles se produisaient - mais c’était mortel de toute façon. Je craignais le pire pour l’avoir vécu par le passé, tout en sachant qu’on se remet en piste... avec le temps. La première fois, après un long silence d’essoufflement, j’en avais pris mon parti d’abandon et je m’étais lancé corps et âme dans la peinture-écriture. Cinq ans après, le constat était positif côté peinture, négatif côté relationnel. On ne se sauve pas sans dommage. Même si... Jusqu’à ce jour où je me retrouve embarqué dans une tourmente jaune amoureuse avec la certitude d’être mené en bateau. Mais non, je sais qu’elle ne tourne pas en bourrique ; elle me tourne autours pour des raisons inconnues, que je ne cherche même pas à connaître, de peur de la faire fuir. Car elle fuira de toute façon, quand j’aurai lu dans son jeu, elle partira. Je voudrais être incapable de pouvoir lire, même ce que j’écris, et surtout je voudrais être certain de n’avoir jamais écrit de mauvaises choses : mes pensées profondes. Car elle veut me lire, elle veut savoir. Je ne sais pas où sa curiosité littéraire peut nous conduire, elle et moi ? Moi, je pourrais dire (comme toujours) que j’écris pour ne plus écrire pour pouvoir peindre. Mais c’est un peu simple, vous ne trouvez pas ? En tous cas, ce qui est sûr, c’est que ça n’est pas à moi de le dire, à vous, peut-être, oui, mais sûrement pas à moi. Je redoute comme la peste mortelle le jour où elle me demandera pourquoi tu as écrit ça ? Qu’est-ce que tu as voulu dire ? Qu’est-ce que ça veut dire ? car alors, c’est qu’elle aura tout compris. Elle jouera un autre jeu, celui précisément de jouer.
*
Trouver une réponse
Le travail, le sérieux... ça avait une emprise réelle sur la vie, et d’autant quand celle-ci était incertaine côté cœur. Je m’en remettais à lui, le travail, le sérieux, pour me plonger dans une autre étendue de silence et d’oubli, où je pouvais m’étendre et me confondre en toute impunité. Cette faiblesse qui n’en était pas une - seulement pour les autres étrangers -, je ne sais pas si elle me sauvera, ni comment ni de quoi... mais je sens qu’elle me sauve de n’appartenir qu’à moi, me sauve du ridicule, de tomber dans les bras du diable et les pièges du monde actuel dit “moderne” ; d’embrasser la société en fermant les yeux ; d’embrasser la société du progrès les yeux bandés. Quoi de plus rudimentaire que les outils de l’écrivain : une plume et une feuille. J’ai même gravé, quand l’encre me manquait, les mots urgents de ma suite sur un bout de bois plat et ramolli par les eaux salées. Écorce subérine. Je n’aurais pas été très loin avec ce procédés, mais c’était une solution exceptionnelle pour ne pas perdre la raison ! Une solution comme une autre, toujours exceptionnelle, quand il s’agit de création.
J’était certainement plus doué pour trouver des solutions exceptionnelles (même de remplacement), que pour résoudre les problèmes inhérents à la vie des autres - pas étonnant alors si j’en avais fait mon cœur, mon âme, mon Dieu, de cette fille ! Mais il n’en était rien en réalité, on peut même dire tout l’inverse. C’était une personne à part, entière avec sa vie, son passé et ses vues d’avenir : elle espérait beaucoup. Le hic, c’est qu’elle s’était refusée de partager cet espoir avec moi. Je devais trop partager à son goût ? Je devais l’oublier, même si je devais compter avec elle et prendre même une place prépondérante... Tout ceci n’est que mots, développement livresque, délire littéraire. Un grand pas me reste à franchir pour savoir faire la part des choses ! Mais j’étais ça, écrivain à mes heures gagnées, peintre à mes instants perdus. Ou l’inverse, suivant l’humeur. En somme, je peux dire que je gagnais beaucoup. J’avais cessé de nourrir l’espoir par ce biais là de l’art, je n’en attendais guère plus de la vie, je n’en n’escomptais pas plus de chance ; je ne comptais pas sur la chance. Peut-être demain compterez-vous mes succès d’art sur les doigts de la main, dans mon dos et dans l’indifférence générale : Pivot, je compte bien sur toi ! Je compte aussi sur toi, ma belle, même si je sais, je sais que, je sais que tu, je sais que tu ne, je sais que tu ne vis, je sais que tu ne vis pas, je sais que tu ne vis pas que... l’instant présent.
Moi je crois qu’elle vivait dans un monde vorace et pernicieux où il y avait des voix redondantes, comme des sons de cloches, qui la rendaient folle.
*
Épilogue
Le monde littéraire et des amateurs d’art était certes une aubaine, une classe à part, sorte de première classe du train de la vie, mais il appartenait à très peu de monde de le voir ainsi. Je m’adressais à une très faible minorité en définitive. Ce constat de réalité, j’aurais voulu qu’il fût une fiction, car tel était ma préoccupation quand je créais : c’était pour tout le monde, pour embrasser tout le monde.
Soin, Souci, tracas, tourment tournant à l’inquiétude, l’anxiété : c’était pas un hasard.
J’ai le sentiment solennel de ne pas avoir perdu mon temps et ma vie... jusqu’à maintenant.
Dam.
Dernière édition par Dam le Sam 25 Juin - 18:37, édité 1 fois
Re: Le test amant
une très belle narration, des questions qui se posent.
qui se posent a qui écrit
a qui aime
bravo dam
^^
qui se posent a qui écrit
a qui aime
bravo dam
^^
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
re
A l'heure de ce bilan amoureux, je trouve ton écriture de plus en plus maîtrisée, pleine de poésie et de questions métaphysiques.
Il faut croquer la vie, moi je fais tout le contraire, je la fume : c’est largement l’opposé !
Ah ! J'aime beaucoup cette sentence, ça vibre !
Tout comme :
Tu es seul pour créer, Tu es né pour créer seul. Le paradoxe, c’est que tu n’es pas né seul.
Vision lucide du destin d'un créateur(trice), d'un artiste qui bien souvent se donne entièrement à son art au risque de se perdre et de perdre les autres sur le chemin de la vie.
L'art est-il plus fort que l'amour ?
Ou est-ce l'amour qui engendre la création ?
ps: Un beau texte mais attention aux petites coquilles qui se glissent ici et là...
Te relire bientôt !
Il faut croquer la vie, moi je fais tout le contraire, je la fume : c’est largement l’opposé !
Ah ! J'aime beaucoup cette sentence, ça vibre !
Tout comme :
Tu es seul pour créer, Tu es né pour créer seul. Le paradoxe, c’est que tu n’es pas né seul.
Vision lucide du destin d'un créateur(trice), d'un artiste qui bien souvent se donne entièrement à son art au risque de se perdre et de perdre les autres sur le chemin de la vie.
L'art est-il plus fort que l'amour ?
Ou est-ce l'amour qui engendre la création ?
ps: Un beau texte mais attention aux petites coquilles qui se glissent ici et là...
Te relire bientôt !
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: Le test amant
Merci Léo.
J'ai corrigé quelques fautes et maladresses.
L'art a cette magie de tenir les promesses du monde à bout de bras, dans le creux de la main. On souffle dessus et après on récolte.
Dam.
J'ai corrigé quelques fautes et maladresses.
L'art a cette magie de tenir les promesses du monde à bout de bras, dans le creux de la main. On souffle dessus et après on récolte.
Dam.
Re: Le test amant
Un texte profond et introspectif, rempli de questions qui touchent à l'essentiel : l'amour, les relations, la création, l'identité...
Comme dans tous les textes très personnels, on prend ce qui fait écho en nous et on se l'approprie, il y a largement de quoi ! J'ai bien aimé te suivre dans tes méandres intimes.
Macadam :: MacadaTextes :: Textes courts
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