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Hangover
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Lalou
Mojito
6 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Hangover
Derrière la virgule on égrène les nombres
Ou peut-être les notes, et je suis comme mort.
Alors la fureur passe :
Les heures dénudés exhibent la raideur
De leurs os aiguisés, et se figent, et meurent ;
C’est l’heure, enfin, c’est l’heure.
Est ce un démon caché derrière l’apparence ?
Imagine un matin, tes yeux sont des cigales
Et tes veines stridulent
- On y joue à l’archet – nos estomacs suppurent.
Est-ce blanc, est-ce rose, à qui sont ces pilules
Qui pissent sur nos têtes ?
Et voici le miroir, amer révélateur
De ces monceaux de chairs qui se meuvent en vain.
Vois, les atomes crissent
Tu tires sur les draps, nous sommes allongés
Et le lit-univers est constellé d’étoiles
Comme un miroir sans tain
Tu découvres les peaux et nos deux corps inertes
Sont des cadavres blancs aux poses symétriques.
Combien de temps déjà ?
Depuis combien de temps me suis-je mélangé ?
Mon âme coule en toi et tu manges mes chairs
Et j’oublie qui je suis.
Le rêve est achevé et la pilule dort
Et sous les illusions et sous les masques morts
Il reste le fantôme.
Qui donc est ce démon derrière le miroir ?
Voici donc le matin, tes mains sont des soupirs,
Viens, je traîne mes chaînes...
Ou peut-être les notes, et je suis comme mort.
Alors la fureur passe :
Les heures dénudés exhibent la raideur
De leurs os aiguisés, et se figent, et meurent ;
C’est l’heure, enfin, c’est l’heure.
Est ce un démon caché derrière l’apparence ?
Imagine un matin, tes yeux sont des cigales
Et tes veines stridulent
- On y joue à l’archet – nos estomacs suppurent.
Est-ce blanc, est-ce rose, à qui sont ces pilules
Qui pissent sur nos têtes ?
Et voici le miroir, amer révélateur
De ces monceaux de chairs qui se meuvent en vain.
Vois, les atomes crissent
Tu tires sur les draps, nous sommes allongés
Et le lit-univers est constellé d’étoiles
Comme un miroir sans tain
Tu découvres les peaux et nos deux corps inertes
Sont des cadavres blancs aux poses symétriques.
Combien de temps déjà ?
Depuis combien de temps me suis-je mélangé ?
Mon âme coule en toi et tu manges mes chairs
Et j’oublie qui je suis.
Le rêve est achevé et la pilule dort
Et sous les illusions et sous les masques morts
Il reste le fantôme.
Qui donc est ce démon derrière le miroir ?
Voici donc le matin, tes mains sont des soupirs,
Viens, je traîne mes chaînes...
Mojito- MacaDeb
- Messages : 11
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Hangover
Je découvre petit à petit ta poésie Mojito et elle me laisse toujours ce sentiment bizarre de chaud-froid, sucré-salé, comme un conflit intérieur qui t'anime , qui anime en tout cas cette poésie.
Je ne reste pas de marbre loin de la, mais j'ai souvent du mal à trouver les mots...
A te relire encore comme une découverte.
Je ne reste pas de marbre loin de la, mais j'ai souvent du mal à trouver les mots...
A te relire encore comme une découverte.
_________________
LaLou
Re: Hangover
au fond la plupart de mes textes sont bourrés de sujets récurrents
le basique sex drugs & rockn'roll,l'angoisse du temps qui passe, la question du "qui suis-je le lendemain quand le moment d'extase est passé", et celle de qui voit on dans le miroir quand on oublie le tas de chair.. y a-t-il quelqu'un sous les masques et les jeux de rôle, puis-je me détruire pour me refondre dans l'"autre", qui est supposé être mon idéal et qui se trouve la plupart du temps être l'amour du moment
par moment l'ensemble de ces questionnement se fondent et bouillent (j'ai du vérifier la conjugaison, je dois dire que dans ce cas ci la langue française est mal fichue) dans mon esprit et ça sort en espèce de peinture impressionniste mêlée d'un peu tout ça à la fois sans forcément apporter de réponse
c'est juste un genre d'instantané de mon état d'esprit, j'essaie de peindre la fulgurance de la sensation, c'est pour ça sans doute que ça n'est pas évident de tout saisir
le basique sex drugs & rockn'roll,l'angoisse du temps qui passe, la question du "qui suis-je le lendemain quand le moment d'extase est passé", et celle de qui voit on dans le miroir quand on oublie le tas de chair.. y a-t-il quelqu'un sous les masques et les jeux de rôle, puis-je me détruire pour me refondre dans l'"autre", qui est supposé être mon idéal et qui se trouve la plupart du temps être l'amour du moment
par moment l'ensemble de ces questionnement se fondent et bouillent (j'ai du vérifier la conjugaison, je dois dire que dans ce cas ci la langue française est mal fichue) dans mon esprit et ça sort en espèce de peinture impressionniste mêlée d'un peu tout ça à la fois sans forcément apporter de réponse
c'est juste un genre d'instantané de mon état d'esprit, j'essaie de peindre la fulgurance de la sensation, c'est pour ça sans doute que ça n'est pas évident de tout saisir
Mojito- MacaDeb
- Messages : 11
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Hangover
J'aime te lire.
Peut être est-ce le prix de la rareté.
Nilo, corde raide.
Peut être est-ce le prix de la rareté.
Nilo, corde raide.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Hangover
une langue et un style bien à toi
un enchevêtrement d'idées et d'images,
de mots, verbes et harmonies saccadées
bref, j'aime
et :
"Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ton droit quand j'ai droit à ton style
C'est ce jeu de l'enfer de face et puis de pile
C'est l'amour qui se tait quand tu ne chantes plus
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul',
Léo ferré
un enchevêtrement d'idées et d'images,
de mots, verbes et harmonies saccadées
bref, j'aime
et :
"Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ton droit quand j'ai droit à ton style
C'est ce jeu de l'enfer de face et puis de pile
C'est l'amour qui se tait quand tu ne chantes plus
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul',
Léo ferré
Re: Hangover
Instantané d'un chaos dirigé, vers où? Je ne sais... Mais... Je sens... Oui, je sens, je ressens, je ne saurais expliquer, mais il y a comme un contraire symbiotique qui s'agite devant mes yeux rouges
Raphaël- MacadAdo
- Messages : 155
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 42
Localisation : Rouen
Re: Hangover
" tout saisir "
ce n'est pas ça l'important
l'important, c'est " ressentir "
et là, moi, j'ai " ressenti "
ce n'est pas ça l'important
l'important, c'est " ressentir "
et là, moi, j'ai " ressenti "
Yzaé- MacadAccro
- Messages : 696
Date d'inscription : 07/10/2009
Age : 65
Localisation : touraine
Re: Hangover
Missing
Nilo, ce qui est fait n'est plus à faire.
Nilo, ce qui est fait n'est plus à faire.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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