les juges

Paranoïa


Visages d’ange aux yeux de braises
démons de mon univers
lèvres carnivores au sourire bruyant
je vomis vos paroles mielleuses
d’avoir atteint le cœur de ma souffrance
déchets de mon univers
bouches vaniteuses au sourire jouissant
je piétine vos discours fallacieux
d’avoir si bien éclaboussé mon âme
parasites de mon univers
mélodie venimeuse aux refrains discordants
visages d’ange aux yeux de braise
j’abhorre votre séduisante fausseté
d’avoir contaminé ma liberté !

Tu es en colère contre la juge qui a descendu ton texte "marasme de la colère" à peine vingt minutes avant que tu ai posté ce texte ?

Puisque je suis persuadé que ce texte n'est qu'une réponse à tinuviel, je cite ces quelques passages que trouve animés...

printemps d'avril a écrit:
bouches vaniteuses au sourire jouissant
je piétine vos discours fallacieux
d’avoir si bien éclaboussé mon âme
parasites de mon univers
mélodie venimeuse aux refrains discordants
visages d’ange aux yeux de braise
j’abhorre votre séduisante fausseté
d’avoir contaminé ma liberté !

... d'une mesquinerie adolescente.

Et cet autre passage tendant...

printemps d'avril a écrit:
je vomis vos paroles mielleuses

... à l'hypocrisie, puisque tu semble plutôt t'être agacée de paroles aigres. Ce qui laisse à croire que les paroles mielleuses, elles, sont appréciées et... elles seules ?

Je suis désolée mais ce texte est écrit depuis maintenant environ...Alma, été 1998, voilà (il s'agit d'une petite ville en région de Québec) ! Je ne ferai pas de guerre avec toi, les luttes de pouvoir m'épuise.


Merci à tous ceux qui se sont excusés mais je ne reviendrai plus sur Macadam. Dommage, peut-être pour y lire certains d'entre vous.......

Chantal Racine

Merci à tous ceux qui se sont excusés

Euh, je ne sais pas qui sont ces "tous" et ce qu'ils t'ont fait, mais j'espère ne pas être à l'origine de ta défection à cause de mon commentaire sur ton autre texte, ça n'en vaut vraiment pas la peine !

Je te répète encore une fois que je suis désolée de t'avoir chamboulée, j'ai seulement commenté sur ma lancée, et peut-être n'ai-je pas assez réfléchi à ta sensibilité potentielle. Ça fait longtemps que je n'ai plus commenté, je dois être un peu rouillée :-)

Allez quoi, ne le prends pas si mal...

Dans ce poème et dans le précédent je lis beaucoup de colère.
La colère, on la voit se déployer, mais on ne peut intervenir, sous peine de la voir s'abattre sur nous telle la foudre.
L'expression de la colère est une étape nécessaire, elle est énergie, celle-là même qui se glissera dans ta poésie, lui apportant la puissance qui la fera "décoller".
Quand tu reçois une critique dis-toi qu'elle ne concerne que les mots qui ont tenté de traduire ton émotion. Tu voulais la faire partager, cette émotion, et c'est légitime, mais qu'est-ce que ces mots ont réveillé comme écho chez le lecteur pour qu'il te suive un tant soit peu ?
La souffrance ouvre les portes de la sensibilité, on l'emmagasine bien malgré nous, puis on l'exprime, elle devient expérience à partager, poétiquement...mais trouver ses mots n'est pas facile, il faut choisir les ingrédients qui s'harmoniseront au mieux pour satisfaire les papilles des amateurs les plus exigeants !
Je souhaite te relire printemps d'avril, je sais que tu peux nous réserver de belle surprises.

printemps d'avril a écrit:Je suis désolée mais ce texte est écrit depuis maintenant environ...Alma, été 1998, voilà (il s'agit d'une petite ville en région de Québec) ! Je ne ferai pas de guerre avec toi, les luttes de pouvoir m'épuise.

Quand bien même l'aurais tu écris il y a des lustres, je ne vois pas le rapport.
J'ai juste fait le rapprochement entre le sens de ce texte et le commentaire dont j'ai parlé au dessus.

Moi, ça me parait logique, surtout vingt minutes après.
Et ta façon de prendre la mouche, aussi.

printemps d'avril a écrit:
Merci à tous ceux qui se sont excusés.

Excusé de ne pas avoir apprécié quelques de tes écrits ?

Ou bien ai je raté quelque chose, peut être.

printemps d'avril a écrit:
mais je ne reviendrai plus sur Macadam.

Ah bon.

Oui ce tous t'englobe, tinuviel, en fait il s,adresse à Nilo et à toi. je ne sais si je suis responsable mais les commentaires de Nilo et les miens sont effacées...comme je ne connais pas grand chose au site,cela est bien possible !

Merci infiniment Carmen, mais je pars quand même !!

printemps d'avril a écrit:Oui ce tous t'englobe, tinuviel, en fait il s,adresse à Nilo et à toi. je ne sais si je suis responsable mais les commentaires de Nilo et les miens sont effacées...comme je ne connais pas grand chose au site,cela est bien possible !

Merci infiniment Carmen, mais je pars quand même !!

A moi ? Je n'ai pas échangé grand chose avec toi depuis que je suis ici, qu'ai je bien pu te faire ?

EDIT : j'ai même été vérifier dis donc, je n'ai échangé avec toi que dans trois topic et celui ci est le seul ou je "t'attaque."
Alors je le redit, je ne vois pas ce que je viens faire là, je ne suis qu'un déclencheur parmi tant d'autres de ta susceptibilité.

printemps d'avril a écrit:Oui ce tous t'englobe, tinuviel, en fait il s,adresse à Nilo et à toi. je ne sais si je suis responsable mais les commentaires de Nilo et les miens sont effacées...comme je ne connais pas grand chose au site,cela est bien possible !

Merci infiniment Carmen, mais je pars quand même !!

Puisque je suis mis en cause je peux me permettre de dire que je ne vois pas ce qu'il y avait de "méchant" dans mon commentaire comme dans celui de Tinuviel.
Par ailleurs je ne vois rien qui ait été effacé.
C'est bien prendre la mouche pour rien que de réagir de la sorte mais si ta décision est prise qu'il en soit ainsi.

Nilo, cour de récréation.

J'ai mélangé les commentaires du "marasme de la colère"avec celui-ci, pardon...

Moi j'ai bien aimé ce poème qui mérite mieux que toute cette bataille riche en quiproquos.


Swann,

Le trait qui caractérise le juge, c’est l’orgueil, car, en sa qualité de juge, il ne pourra prendre une remarque de principe que comme une attaque personnelle contre son avis. Son intégrité est en jeu.
La question du temps est primordiale dans ce processus de joutes de peines.
A cette offense (qui n’en est pas une) il ajoute le verdict, « coupable » et il dicte ses recommandations de détention au futur détenu et à toute l’assemblée.
On peut être d’accord ou pas d’accord, ce qui est dit est dit et c’est comme ça.

S’il s’est trompé, il n’en répondra pas de la même manière devant le peuple. Son crime n’est pas d’avoir condamné à tort un ’sujet', mais d’avoir manqué de souplesse et d’humanité.

Cette question m’intéresse car lorsqu’on parle de monstres, de personnes « inhumaines », de prédateurs et de salopards, on ne voudrait leur accorder qu’une grâce : celle de l’enfer.

Mais ce qui les a conduit à se comporter de la sorte, c’est précisément qu’ils n’avaient plus rien à perdre. (Ils y étaient déjà)

Si aucun doute ne subsiste sur leur culpabilité, je ne voit pas pourquoi on en ferait tout un plat. Coupable ?

Alors tes mots ne seront jamais assez forts ni assez percutants pour dénoncer le crime de vie.

Il suffit juste de cadrer le propos.

J’en viens à ton texte.
Et je crois (mais le doute est de rigueur) que c’est toi-même qui t’accuse d’un crime et que ce dernier est si douloureux à admettre que tu n’acceptes aucune intrusion, aucune remarque, aucune aide en définitive.

C’est assez clair pour moi et j’en suis désolé pour toi.

Si je me permets de t’écrire ça, c’est que je te lis depuis assez longtemps.
Accepte les retours, non comme une sentence, mais comme une aide.

Je sais, c’est dur.

Dam.

J'ai fait le vœu de mettre mon obole dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant sans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

Puisque l'occasion se présente, je vais tenter de débrouiller un peu ces quiproquos.

Premièrement, je le confesse j'ai bien posté ce poème en réaction à des commentaires sur "le marasme de la colère", évidemment ce n'était qu'un secret de polichinelle. Même le titre en a été changé pour l'occasion, "les juges" n'était pas des plus subtils !

Mais je l'ai bien écrit en 1998, à la suite d'une hospitalisation en psychiatrie: je sortais alors d'un délire paranoïaque. Le titre en était alors "paranoïa" si les mots vous ont parus puérils c'est sans doute parce que je venais d'avoir 40 ans (certains disent que se serait la deuxième adolescence de la vie)...

Je crois qu'il était inutile et cruel de le charcuter comme pheukiou a pris plaisir à le faire!

Sans rancunes, j'espère !