Lavoûte...

Lavoûte

Aux accents de l’Allier descendant des amonts percolés de blizzard
Errances d’amitiés sous murailles austères
Le lit d’une rivière, infatigable chant.

Au ventre d’un grand cingle, une fraicheur de cave
Un été comme les autres, traversières amours
Une croisée d’existences aux baisers indigènes.

Des épaules qui tremblent, la tiédeur des soirées
Sais-tu ce qu’on te doit de ces jeunes années :
Le bonheur des enfants, le sourire d’un père

D’immenses territoires croulants sous le soleil
Et ma gorge serrée aux accents de rudesse
De ce jour imbécile où je suis reparti.

Emu, car émouvant.
Et toujours ces lignes écrites au cordeau.

Nilo, encore.
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PS. Je serais heureux de te compter parmi les contributeurs des Morceaux de l'An II. Et je crois pouvoir dire que je ne serais pas le seul.

Oui, c'est beau.
Simplement.
Si c'est bien ce que j'ai voulu lire.