La douleur des mères

Douleur des mères

Au jardin du Thabor nous allions voir les roses et ma grand-mère, chaque été,
me disait que, de toutes, j’étais la plus suave.

L’amour..... fuit la maturité
elle voilerait sa course
D’un mouvement chevrotant
de plus en plus lent
la vie s’éclipserait
L’aube est son éternel recommencement
qui le voit
gai dans le jardin fleuri
jeune sur les corps épanouis
soyeux dans le regard malicieux
de celui-là ou dans celui
plus profond de cet autre
moi-même..... J’avance
l’avenir ouvert entre les mains

danse……..son……..équilibre

Ignoré..... le souvenir de l’amour offert
Comme les pas dans un désert
s’éloigne la douleur des mères
Pour les enfants de la Terre
elles ne croient plus en Dieu
elles attendent chez l’Homme
l’éclosion de l’ Ange

respirant simplement la douceur d’une rose dont elles ne craignent pas les épines


.

Mais pourquoi je ne l'ai pas vu "lui"??? où étais je donc? dans mes fleurs?

Un très beau poème aux accents d'émotion et de ressentis.

Une belle plume à lire et à relire.

Ce poème parle bien et je pense qu'il rejoins une grande quantité d'esprits.

J'ai pensé qu'il ne plaisait pas ce poème.
Parfois l'écriture ne fait que passer...
Merci, Sylvie, d'avoir fait remonter ce jardin du Thabor où les roses sont encore fleuries.

Pour les enfants de la Terre
elles ne croient plus en Dieu
elles attendent chez l’Homme
l’éclosion de l’ Ange

Et bien je pense qu'elles peuvent encore attendre un moment...

Une belle lecture, épineuse et naïve.

Bonjour L.Cheat.

Attention aux roses en passant, il y en a plein mon jardin aussi.

Je ne renie pas une part de naïveté en moi...car j'accorde beaucoup de valeur au regard des enfants.

Ce qui m'a le plus marqué chez mes grand-mères, c'est aussi un regard, celui qu'elles portaient sur le monde...elles savaient que le salut sur terre ne viendra jamais du ciel, mais des enfants qui la peuplent.

Celui-ci m'a séduit par la profondeur du fond et l'apparente simplicité de la forme qui le sert bien.

Nilo, in excelsis Deo.

Celui-là est construit sur un double souvenir, et la perception que j'ai de l'amour maternel dans sa durée et dans toute son envergure.
Merci pour ton regard, Nilo.