Lolita.

(comme ce n'est au départ qu'une chanson - art mineur disait gainsbourg - je ne me suis pas décidé à la mettre dans les poèmes)


Je crois qu’on a vécu l’amour et la bêtise
Le rêve des foules ni moins ni mieux
Et s’il me reste à la bouche un dégoût
Il ne te reste rien

Taïaut
Tu as brûlé la friche
Et le caniche de tes nuits parisiennes
Et les latrines des souvenirs
Sentent bon

Lolita vomit au parapet
Lolita assèche les fleuves lyriques
Lolita revendique la douceur
Et ne se laisse mener qu’à la trique

Je crois t’avoir suée la nuit
Mouillé mon lit de ta voix
Mais pourquoi gémissais-tu pour d’autres
Mon petit bulldozer

Taïaut
La garce ne sait plus mon nom
Quel qu’il soit était
Je sais le tiens
Je mange le fumier comme un homme

Lolita écrase des talons
Lolita est sans pitié pour les braves
Lolita change souvent de paillasson
Pour ne pas balayer les cadavres

Lolita vomit au parapet
Lolita assèche les fleuves lyriques
Lolita revendique la douceur
Et ne se laisse mener qu’à la trique

Je vis mal, mais je vis face-à-face
Sans amnésie en morphine
Sans mauvais bluff crade

Ton passé reviendra comme des tiques sur un cabot malade

lolita, des lolitas ou d'une en particulier
des êtres étranges, armés ces choses/"dames" la
fleurs et ordures
...

Pour ton préambule, parole d’artiste, devoir de génie.

La légèreté est insupportable et tellement importante aussi - un sacrifice qu’il faut faire pour ne pas mourir bête - plus bête qu’on est né. La chanson, art mineur (peut-être ?) serait la lolita femme mineure, (sûrement !)

Dam.

Entendra-t-on la chanson ?

Nilo, la-mineur.

Dam, parce que je sais qu’il te parle.

J'étais déjà passé pour en dire du bien.
C'était avant que le bug du 20 août 2011 vienne poser une bombe à anticipation sur le Macadam.
Je reviens, pour le redire, plus simplement.

Nilo, bis repetita.

Idem et cet hommage vaut son pesant d'or.

... pesant d'or en (gains)barre !

Dam, id aime.

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Treizième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.