Qui es-tu?

QUI ES-TU?

-Je suis un soir d'été.

Je suis un soir d'été
Un de ses soirs païens
où l'on aimait danser
Avec les belles déchaînées
Lorsque le ciel devenait rouge
et que nos coeurs devenaient bleus
et que tes yeux se faisaient tendre
C'est moi le soir qui venait t'embrasser.

QUI ES-TU?

-Je suis la nouvelle aurore.

Je suis ton aurore
qui éclaire les blés
Je t'attends là au port
Au bord de tes paupières
J'échangerai bien ma lumière
Contre un peu de ton mystère
Laisse-moi gouter à ta mort
et prends tous mes éclats d'or.

Un retour au mythe de l'Age d'or selon moi.

Je suis un soir d'été
Un de ses soirs païens
où l'on aimait danser
Avec les belles déchaînées
Lorsque le ciel devenait rouge
et que nos coeurs devenaient bleus
et que tes yeux se faisaient tendre
C'est moi le soir qui venait t'embrasser.

Notamment dans cette strophe qui nous laisse entrevoir un bout d'éternité.

Oui, l’Age d’or, ou le Nouveau Monde.

Sur cette phrase d’Umberto ECO, que j'approuve totalement : « l' Art c'est la fuite hors de l’émotion personnelle ».

Dam.

Et prends tous les éclats...dors!

oui !
un soir d'été !

Joli retour Spandrell, avec une belle phrase de démarrage. Empruntée à Brel certes, mais il y a des emprunts qui méritent d'être faits.

Nilo, ... jusqu'en haut de [ses] bas.

J'étais déjà passé pour en dire du bien.
C'était avant que le bug du 20 août 2011 vienne poser une bombe à anticipation sur le Macadam.
Je reviens, pour le redire, plus simplement.

Nilo, bis repetita.