Le Petit Prince

Le Petit Prince


Les hommes…le vent les promène. Ils manquent de racines.
Voilà pourquoi le désert enfanta d’un prince
Il apparut dans un décor de dunes
aux yeux d’un poète
voué à la solitude
par accident

Le soleil…..le sable et le vent
n’en finissent plus de caresser les traces
de ses pas
et au Printemps des servitudes épuisés
frémissent les saisons lentes à l’éveil

Etonné
le terrien sentit des millions de grelots
sonner crescendo au fourreau de son cœur
absorbé
et toutes les fontaines invisibles
de la septième planète se mirent à chanter

Les oies sauvages guidèrent la silhouette
légère jusqu’à ce que l’enfant-météore
choisisse de suivre une trajectoire
au destin aléatoire
De boucles en spirales
de mondes surréalistes en oasis
des plus exotiques…..il fouilla
questionna l’univers ami
Ce n’est pas l’amitié pourtant merveilleuse
qu’il connut qui étancha sa soif

L’amour le plus doux déjà en lui bourgeonnait

L’ami…..pour lui… il fut arbre diffusant
l’ombrage de sa lumière
et l’art de croitre
de se libérer d’une écorce qui trop enserre

L’amour…..avait l’attrait d’une rose
et l’impatience du peu
- un parfum fleuri en son esprit -
traça une couleur jusqu’au ruisseau aimant

Sur le sable quelques aquarelles blanches de soleil
peignent des mirages….. l’âme des poètes s’ouvre
au prodige de la nuit

……………………...............…fuse le rire d’une étoile

L'enfant au corps de jade s'est laissé couler sans bruit sur la page blonde
tandis qu'à grands cris se déployaient ses ailes
Tout mensonge...même faux est oeuvre de l'esprit
tel un ruban d'or il rampe dans le désert

.

Le prince n'a pas même imprimé dans le sable la forme de son corps abandonné.

Elle est gravée dans nos coeurs.

Oui il est dans nos coeurs et j'ai demandé à Sophie de le mettre dans une rosace, alors, bien que ma plume soit endormie en ce moment, j'ai essayé de mon brancher "Petit Prince". Je ne sais pas si j'ai réussi ou si ce poème fera parti de ceux qu'il me faudra retravailler encore et encore.

Le petit Prince se retrouvera-t-il ?

Toujours de jolis mots, de jolies phrases...

Coucou toi !

H.

Il a belle allure dans cette rosace ! Depuis que je l'ai rencontré, je ne regarde plus les moutons, les renards, les roses et les boas de la même façon ...

Je ne sais pas si St Exupery retrouverait son Petit Prince.
C'est un hommage, que j'espère pas trop maladroit.
Merci de m'avoir lue, Hortense, Franskey.

Lorsque j'ai lu ton poème, j'avais l'impression d'être ce prince qui cherche quelque chose qui pourrait être "indéfini" mais en réalité il s' échappe d'une solitude.

Un ensemble fort bien construit et qui donne le ton à chaque vers.

Sylvie, c'est avec cette intention que j'ai écrit ce poème ; nous sommes tous des petits princes égarés dans la vie, et nos enfants ou petits enfants aussi.
Merci de me lire.

Au moins ce " petit prince " inspire-t-il des émaux

Tu as su donner vie à tous les éléments visibles...

La rencontre légendaire de l’Aviauteur dans le désert du Sahara, commence par un pied de nez ironique, comme une pique (en souvenir de ses dessins de "serpents boas" promis à l'oublis, le Petit Prince lui demande : "dessine-moi un mouton".

Le petit prince souhaite retrouver sa rose (dont il se sent désormais « responsable »). Il a recours au serpent qui résout toutes les énigmes, et repart vers son étoile (une planète "à peine plus grande qu'une maison!") Il laisse seul le narrateur qui peut maintenant regarder le ciel avec un autre regard.
« On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. »

Astéroïde B 612
Dam, E.T. avant l’heure.

* Qui n'a pas un Petit Prince chez soi ?

Merci Ratoune. Merci Dan.
Dan, tu cites justement les passages essentiels que j'ai gardé sous silence.
Le Petit Prince est avec moi depuis de nombreuses années (je veux dire chez moi)
Le relire clarifie toujours les choses quand je ressens la vie trop compliquée.

Lu, aimé.

J'y repasserai.

Z.

Aimé aussi, le "Petit Prince" et ton poème...

Swann,

Tu peux repasser quand tu veux Zlatko.

Merci pour ce boa Swann.

Un bel hommage. Le Petit Prince est vivant.

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Septième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

Puisqu'il est remonté, je vous mets un dessin version noir et blanc (je ne peux mettre d'illustrations en couleur dans mon recueil)