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Balise-frontière 7 fois tournée dans ses langes
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Balise-frontière 7 fois tournée dans ses langes
Balise-frontière 7 fois tournée dans ses langes
Ne me demandez plus d'écrire, ne me demandez plus d'écrire
C'est un cri, comme une chanson de Bernard Lavilliers
un truc qui te prend de face et te laisse à tes vacances
soldé de tout compte
L'improvisation du sideman seul à la limite du territoire
Le jazz s'invente des couleurs puisque le bleu ne suffit pas
puisque les mots ne suffisent pas
Il sue comme s'il portait son piano sur les épaules
renvoyant à la dérive ce trop plein d'amertume, de défaites
d'illusions noueuses
Je regarde la mer, elle est si loin que seul le silence
pourrait la toucher, que seul un dictionnaire exsangue
pourrait la baiser
Je suis le cul de la dernière femme du monde
Je suis l'œil des vitres dépolies
Un naufrage annonce la fin des révolutions
même à changer de caractère d'imprimerie
rien ne saurait décider ce qui tient encore du mystère
de la musique des anges
On trimballe des phrases qui nous encombrent
On dit : un jour je serai écrivain, un jour je serai poète
Et le corps se prend d'un vertige comme d'un amour de jeunesse
Préférant la voix de Billie Holiday à son crépuscule
Et de loin, un prophète ivre sombre à l'intérieur des nuages
comme si le monde se délitait en une seule et unique nébuleuse
Petit roi de misère, petit espace barbelé d'infranchissables époques
Si la poésie tient dans la main
c'est que l'on ne sait plus dans quel sens ouvrir la paume
Ne me demandez plus d'écrire, ne me demandez plus d'écrire
C'est un cri, comme une chanson de Bernard Lavilliers
un truc qui te prend de face et te laisse à tes vacances
soldé de tout compte
L'improvisation du sideman seul à la limite du territoire
Le jazz s'invente des couleurs puisque le bleu ne suffit pas
puisque les mots ne suffisent pas
Il sue comme s'il portait son piano sur les épaules
renvoyant à la dérive ce trop plein d'amertume, de défaites
d'illusions noueuses
Je regarde la mer, elle est si loin que seul le silence
pourrait la toucher, que seul un dictionnaire exsangue
pourrait la baiser
Je suis le cul de la dernière femme du monde
Je suis l'œil des vitres dépolies
Un naufrage annonce la fin des révolutions
même à changer de caractère d'imprimerie
rien ne saurait décider ce qui tient encore du mystère
de la musique des anges
On trimballe des phrases qui nous encombrent
On dit : un jour je serai écrivain, un jour je serai poète
Et le corps se prend d'un vertige comme d'un amour de jeunesse
Préférant la voix de Billie Holiday à son crépuscule
Et de loin, un prophète ivre sombre à l'intérieur des nuages
comme si le monde se délitait en une seule et unique nébuleuse
Petit roi de misère, petit espace barbelé d'infranchissables époques
Si la poésie tient dans la main
c'est que l'on ne sait plus dans quel sens ouvrir la paume
Re: Balise-frontière 7 fois tournée dans ses langes
L’écriture comme un moyen, non comme une fin, voilà ce que je retiens de ton poème fort bien écrit.
Dam, à toutes fins utiles.
* ça fait du bien de lire ça quand même.
Dam, à toutes fins utiles.
* ça fait du bien de lire ça quand même.
Re: Balise-frontière 7 fois tournée dans ses langes
Oui bien écrit et fort !
J'ai l'impression de lire ce que je pense, mais que je ne saurais écrire de cette façon.
Ces phrases qui nous encombrent il faut bien les dire, les crier, les chanter, car nous ne saurions les contenir sans souffrir encore plus.
J'ai l'impression de lire ce que je pense, mais que je ne saurais écrire de cette façon.
Ces phrases qui nous encombrent il faut bien les dire, les crier, les chanter, car nous ne saurions les contenir sans souffrir encore plus.
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Balise-frontière 7 fois tournée dans ses langes
Si la poésie tient dans la main
c'est que l'on ne sait plus dans quel sens ouvrir la paume
Ou qu'elle se concentre à la manière d'un trou noir.
Belle variation sur un de tes airs connus.
Nilo, vers impoli.
c'est que l'on ne sait plus dans quel sens ouvrir la paume
Ou qu'elle se concentre à la manière d'un trou noir.
Belle variation sur un de tes airs connus.
Nilo, vers impoli.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
re
Un naufrage annonce la fin des révolutions
même à changer de caractère d'imprimerie
rien ne saurait décider ce qui tient encore du mystère
de la musique des anges
Le chaos qui vient vers nous dépassera toutes logiques connues.
même à changer de caractère d'imprimerie
rien ne saurait décider ce qui tient encore du mystère
de la musique des anges
Le chaos qui vient vers nous dépassera toutes logiques connues.
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
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