Soledad

Soledad

Sans les femmes qui n’y comprennent goutte, goutte de pluie, qui ne cessèrent d’ignorer ma mission, la grandeur de mes vues et l’étendue de mes espérances ; traité d’égoïste et d’individualiste !... C’est peu dire la petitesse d’esprit de celles que je fréquentais et sans qui j’aurais fait une énorme économie de temps et de moyens ; pour le mal qu’elles firent d’ignorer tant de bonté et de générosité.
Elles n’y comprennent goutte jusqu’à plus soif et plus pisse, ô supplice ! Qu’ai-je fait de verser dans cette galère - une galère perdue dans la mer de l’oubli, le néant.
Elles s’étaient liguées contre moi - mère, sœurs, et autres comprises. Ainsi, elles se croyaient plus fortes, pour imposer leur loi qu’elles croyaient être La loi de La vie !
Je me retrouvai seul avec la volonté obstinée de réaliser mes rêves ; et je compris tard que c’est à cette condition unique que les grandes choses se réalisent : la solitude. Que les chefs-d’œuvre naissent... que les enfants pleurent ; et que les parents meurent sans n’avoir jamais rien apporté de probant, d’important et de bien essentiel. On retiendra d’eux qu’ils ont jeté l’éponge. C’est à moi de la presser de son jus opaque et acide pour effacer le tableau noir sans laisser de traces.

Dam.

le sexe opposé !
le coeur opposé ?
la vie a deux ?!

C'est assez fort comme coup d'éponge.
Assez en tout cas pour laisser des traces de son passage.

Nilo, ne pas effacer.