vide de mots

C’est une habitude de la patience, un regard vacant.
Ecrire tout de même.
« Tu es vide de mots »
Etranglement et sourire macabre du ciel bleu et des jeunes filles
Il faut recommencer ma fierté, être seul
Pourtant mon esprit se ruine sans cesse

Il faut savoir rester assis, regarder devant une identité quelconque, ne rien voir.
Rien n’est vécu !
« Dépêche-toi ! »
La nudité à cet instant là est chose oubliée
Je mords les lèvres de la vérité

S’il faut en venir au silence
Peuplez-moi !
La haine que je porte, « ca » devient
Plus en silence mon amour
En moi capitale, prenons du déluge
Et la clémence rapide comme le rasoir
C’est « après toi », des sentiers que je regarde, la bêtise de croire aux lendemains !
« Bonne nuit, soyez sage »

Peut-être vide de mots mais si plein de sens.
Un aller simple vers le temps gagné sur le temps perdu.

Nilo, entre avant-hier et après-demain.

Tu poses la question du savoir être,
à sa place, dans le monde et dans Son monde
Juste à sa place.
Bien.
Et toujours le problème de l’autre intime, amour en filigrane
De la torture, de la souffrance, de l’abandon,
La vie.

Dam.

Toujours cette force d'évocation
mais je lui ai trouvé quelque chose d'un peu trop "théorique"
comme un guide de voyage un peu

J'étais déjà passé pour en dire du bien.
C'était avant que le bug du 20 août 2011 vienne poser une bombe à anticipation sur le Macadam.
Je reviens, pour le redire, plus simplement.

Nilo, bis repetita.