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Le serpent
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Zlatko
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9 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Vide-Poche
Page 1 sur 1
Le serpent
Il ne sert à rien de viser les étoiles. Elles demeurent lointaines , inexorablement.
IL me voit au travers de ces angoisses, il m'invente des mauvaises pensées que je n'ai pas, pour se donner raison d'avoir peur.
A croire qu'il vaudrait mieux qu'elles existent vraiment. Il prendrait peut être soin de les combattre.
L'homme est un nombril qui se regarde , un serpent qui se mord la queue ..et quand bien même il trouve un regard qui sur lui se pose, il ne s'en croit tellement pas digne, qu'il lui invente un air malicieux.
IL me voit au travers de ces angoisses, il m'invente des mauvaises pensées que je n'ai pas, pour se donner raison d'avoir peur.
A croire qu'il vaudrait mieux qu'elles existent vraiment. Il prendrait peut être soin de les combattre.
L'homme est un nombril qui se regarde , un serpent qui se mord la queue ..et quand bien même il trouve un regard qui sur lui se pose, il ne s'en croit tellement pas digne, qu'il lui invente un air malicieux.
_________________
LaLou
re
Beaucoup à dire sur cette pensée nocturne qui prévient l'orage à venir sur plusieurs plans possibles.
1ère impression :
Ici un constat s'impose, une analyse au préalable a permis de mettre le doigt sur la blessure toujours vivante. Cette plaie ouverte qui suppure en silence et qui menace l'équilibre fragile du système interne. Sangsue gonflée d'orgueil.
On se passionne, on libère l'énergie intime vers l'autre afin d'harmoniser la dynamique amoureuse. On se laisse au début charmer par l'audace charnelle et la proximité d'une autre esthétique des sens. Bientôt les mirages du désir nous ensorcèlent et commencent à broyer le coeur. Dès lors les moments heureux précèdent bien souvent les jours tragiques. Peu de connexions. Stratégie d'évitement. Désaccords marqués, replis sexuels dans l'amertume féroce et la paranoîa ambiante. L'autre devenu lamentable devient l'ennemi à combattre ou à abattre ! Mais le plus grand défi est celui de l'empathie. Si je porte secours et que l'on ne m'entend pas alors je reprends la route.
Seconde impression :
L'image du serpent est l'élément clé de cette réflexion. Elle symbolise en quelque sorte le cercle vicieux des enfers où les circonvulsions répétées du reptile rappellent celles de ces prisonniers tournant en rond autour d'une potence, mains sur les épaules, sabots aux pieds nus, dans la cours des pénitenciers du 19ème siècle. Le délire s'impose forcemment. Et l'amour, le sentiment amoureux s'effrite...
Conclusion démesurée :
L'homme est-il condamné à se mordre la queue éternellement ? A se regarder le nombril sans un jour lever les yeux vers les étoiles ? Sommes-nous des exterminateurs de vie et d'amour qui songent avant tout au pouvoir et au sang ? Avons-nous totalement sombré dans la folie collective ? Et pourtant nous savons toutes et tous qu'il va bien falloir muter spirituellement. Il en va non pas de notre survie en tant qu'espèce physique mais de notre survie en tant qu'esprits authentiques, révolutionnaires.
Nous n'avons pas d'autres choix possibles. Ce sera l'amour ou la mort.
L'homme est un nombril qui se regarde , un serpent qui se mord la queue ..et quand bien même il trouve un regard qui sur lui se pose, il ne s'en croit tellement pas digne, qu'il lui invente un air malicieux.
Ce nombril qui se regarde grossir. Ce corps intérieur qui ne croit pas ou ne voit pas les corps extérieurs. Ce refus constant d'accueillir l'autre alors même qu'il ou elle souhaite vous porter secours. Cette âme qui s'empoisonne et vous emprisonne, otage du délire.
Le principe féminin plus suptile par essence finira par convaincre.
Une belle preuve d'amour condensée.
La nuit est propice aux révélations.
1ère impression :
Ici un constat s'impose, une analyse au préalable a permis de mettre le doigt sur la blessure toujours vivante. Cette plaie ouverte qui suppure en silence et qui menace l'équilibre fragile du système interne. Sangsue gonflée d'orgueil.
On se passionne, on libère l'énergie intime vers l'autre afin d'harmoniser la dynamique amoureuse. On se laisse au début charmer par l'audace charnelle et la proximité d'une autre esthétique des sens. Bientôt les mirages du désir nous ensorcèlent et commencent à broyer le coeur. Dès lors les moments heureux précèdent bien souvent les jours tragiques. Peu de connexions. Stratégie d'évitement. Désaccords marqués, replis sexuels dans l'amertume féroce et la paranoîa ambiante. L'autre devenu lamentable devient l'ennemi à combattre ou à abattre ! Mais le plus grand défi est celui de l'empathie. Si je porte secours et que l'on ne m'entend pas alors je reprends la route.
Seconde impression :
L'image du serpent est l'élément clé de cette réflexion. Elle symbolise en quelque sorte le cercle vicieux des enfers où les circonvulsions répétées du reptile rappellent celles de ces prisonniers tournant en rond autour d'une potence, mains sur les épaules, sabots aux pieds nus, dans la cours des pénitenciers du 19ème siècle. Le délire s'impose forcemment. Et l'amour, le sentiment amoureux s'effrite...
Conclusion démesurée :
L'homme est-il condamné à se mordre la queue éternellement ? A se regarder le nombril sans un jour lever les yeux vers les étoiles ? Sommes-nous des exterminateurs de vie et d'amour qui songent avant tout au pouvoir et au sang ? Avons-nous totalement sombré dans la folie collective ? Et pourtant nous savons toutes et tous qu'il va bien falloir muter spirituellement. Il en va non pas de notre survie en tant qu'espèce physique mais de notre survie en tant qu'esprits authentiques, révolutionnaires.
Nous n'avons pas d'autres choix possibles. Ce sera l'amour ou la mort.
L'homme est un nombril qui se regarde , un serpent qui se mord la queue ..et quand bien même il trouve un regard qui sur lui se pose, il ne s'en croit tellement pas digne, qu'il lui invente un air malicieux.
Ce nombril qui se regarde grossir. Ce corps intérieur qui ne croit pas ou ne voit pas les corps extérieurs. Ce refus constant d'accueillir l'autre alors même qu'il ou elle souhaite vous porter secours. Cette âme qui s'empoisonne et vous emprisonne, otage du délire.
Le principe féminin plus suptile par essence finira par convaincre.
Une belle preuve d'amour condensée.
La nuit est propice aux révélations.
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: Le serpent
le serpent, même s'il se mord parfois la queue, est aussi capable de laisser sa vieille peau derrière lui et de se renouveler... Ces mots, que l'on abandonne derrière soi sur un bout de papier sont peut être notre manière à nous les hommes, de muer ?
franskey- MacadAccro
- Messages : 599
Date d'inscription : 23/03/2011
Re: Le serpent
on ne va pas contre sa nature
et encore faut il découvrir ce que l'on est
et encore faut il découvrir ce que l'on est
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: Le serpent
'Il ne sert à rien de viser les étoiles. Elles demeurent lointaines, inexorablement.'
D'accord avec le reste, moins avec ça... Croire en la nature de l'homme comme le propose Franskey relève juste de l'optimisme, parce qu'il suffit de penser qu'il peut être bon, muer, se bonifier, pour se convaincre.
Tandis que viser les étoiles relève tout simplement d'une foi, d'un idéal de vision. La poésie demande de les viser quelque soit leur forme. C'est dommage de condamner cet idéal, idiot comme sont les jolies choses.
Z.
D'accord avec le reste, moins avec ça... Croire en la nature de l'homme comme le propose Franskey relève juste de l'optimisme, parce qu'il suffit de penser qu'il peut être bon, muer, se bonifier, pour se convaincre.
Tandis que viser les étoiles relève tout simplement d'une foi, d'un idéal de vision. La poésie demande de les viser quelque soit leur forme. C'est dommage de condamner cet idéal, idiot comme sont les jolies choses.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Le serpent
j'ai l'impression que ce regard qui se pose est féminin.
d'accord pour la maison, quelques certitudes et le cœur confortablement installé
la plupart des hommes désirent ça, s'en mordent un peu les doigts mais s’en arrangent.
il n'y a pas grand chose en fait a côte de cela
mais la aussi on s'en arrangent comme d'un instantané.
d'accord pour la maison, quelques certitudes et le cœur confortablement installé
la plupart des hommes désirent ça, s'en mordent un peu les doigts mais s’en arrangent.
il n'y a pas grand chose en fait a côte de cela
mais la aussi on s'en arrangent comme d'un instantané.
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: Le serpent
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Quatorzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Le serpent
L'homme est un nombril qui se regarde , un serpent qui se mord la queue
Tu es sûre ?
Les hommes n'ont pas la souplesse des serpents et rarement la queue assez longue pour se la mordre...
Nilo, ouille !
Tu es sûre ?
Les hommes n'ont pas la souplesse des serpents et rarement la queue assez longue pour se la mordre...
Nilo, ouille !
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Le serpent
L'humain est le serpent le plus dangereux que je connaisse !
Texte juste et à relire pour que peut être , parfois, l'homme regarde ailleurs que dans son froc !! hi hi
Texte juste et à relire pour que peut être , parfois, l'homme regarde ailleurs que dans son froc !! hi hi
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