ton absence !

Ce n’est plus le même été
Un avenir d’enfant
Une ville, des pas perdus
Le regard souple
Et pourtant
Il n’y avait personne au réveil
La nuit humaine, la solitude du monde
La seule lampe allumée de la maison

La jeune fille sortît en pleurant
Dans la respiration rayonnante des lampadaires
Ces silences traversés de quelques sueurs fauves
Le jardin de ton âme en silence froid
Hiver et demeure les dimanches
Laisse-moi tomber dans ton sommeil
Encore
A nouveau visage d’enfant

Les théâtres antiques ou j’ouvre les yeux
L’union fragile : vieux dimanches/ vielles cuirasses

J’ai des rêves d’hiver au fond des lagunes
Des trains ensablés pour y sourire
Et l’horloge arrêtée

La lumière en montée
« Venez cher ange »
Les habitudes de tes nuits (la pensée à nouveau)
Je n’ai pas assez d’âme pour cela (te sourire en rêvant)
Le silence de toi, l’absence au passage de mon souffle
J’ai écris ce monde autour de toi, de tes hanches
A aimer, vivre secondes et minutes
J’ai regardé longtemps ton sommeil
Il y a des suites, des prenons

Parcourir l’onde monstre sans rien y chercher
Ton cœur sonore et les gestes pour me coudre….

"tu ne réponds pas.
tu ne me répondras plus !"

L'absence est faite de silences ou de cris.
Tu en parles sans bruit, jusqu'à cette "couture" finale, comme pour cicatriser la déchirure.

Nilo, petite main.

Des mots qui laissent entendre les "souffrirs" de l'âme pour mieux laisser "s'ouvrir" la vie par le chas de la poésie. C'est beau !

putain que c'est triste !

mais que c'est beau!