Je t'aime dans les profondeurs

Autour de l'arbre, mes pensées s'envolent, alors je flotte au hasard, mes voix s'échappent et se taisent, moi face à toi nous nous aimons et nous explosons, la connexion est coupée.

Tu es trop encombrée de paroles je voudrais rejoindre ton silence pas ton vacarme, tes cheveux glissent sur mes mains et nous nous lovons loin. Quand tes bras s'allongent et que ta chemise se déplie, ton odeur s'approche, mais ne m'effleure pas, je sens juste la fumée qui pénètre mes narines.

Je t'aime dans les profondeurs et dans un remous nous ne pouvons pas nous connaître. L'excitation me prendrait puis je m'éloignerais, tes idées s'égareraient puis je te perdrais.

Dans le cadre de Mon Concours pour moi tout seul j'ai décidé de pas me poser de questions, et tant pis si ça va pas faire ressortir que des trucs brillants...
Mais on sait jamais, peut-être que des perles ont échappé à l'œil acéré des promeneurs du Macadam.

Dédé.

J'aime beaucoup ces profondeurs qui déclarent combien il est difficile d'être proche comme d'être loin.

Bonjour sylvie,

Pour tout t'avouer, j'ai un peu plus de mal à aborder "poétiquement" le sujet du romantisme. Mon regard sur la relation amoureuse est encore intriqué dans ce mélange obscur de distance et de proximité, on aimerait se fondre dans l'autre mais on n'y arrive jamais. D'où ces aveux sauvages d'impuissance, dans lesquels notre société moderne sait si bien s'épancher...

Arthur

J'aime bien ces quelques lignes qui en disent tant dans une apparente simplicité, du moins de lecture, qui n'est que l'alibi de la complexité des sentiments.

Nilo, lâcher du lest.