J'ai vu un ange

J'ai vu un ange
tomber
sous les assauts de ton sourire

Je l'ai vu lutter
se débattre
Mais ton regard l'emprisonnait

J'ai vu un ange
pleurer
hanté par ton visage

Ailes écorchées
le cœur touché
il tentait de résister

Pour le protéger
je l'ai emporté loin de toi
La distance n'y a rien fait
pourtant
le sortilège était puissant

Me voilà,
à mille lieues de là
priant le Temps de faire son œuvre
Mais Il ne semble pas pressé
le bougre
et m'ignore royalement

J'ai vu un ange
sombrer
dans les eaux tendres de l'amour

Avec un air béat
il ne pensait qu'à toi

J'ai vu un ange
voler
et plonger dans tes bras

Sans une pensée pour moi
il s'est donné à toi

Très bien venu ce saut de l'ange à la fin du poème...

Un poème de Sasvata c'est trop rare pour ne pas s'y arrêter.
Et quand en plus ça vaut le temps passé il n'y a qu'à rendre grâce à ce moment d'égarement.

Nilo, pas de quoi s'en faire les anges n'ont pas de sexe.

Jolies images ailées.

:p

Merci de votre passage

Depuis que je suis rentrée, je fais dans... ce que je ne peux pas vraiment appeler de la poésie, mais bon... pas dans la prose quoi Priez que ça ne dure pas ^^


Sasvata, on ne sait jamais...

Un beau retour !

Dans l’expression consacrée ‘saut de l’ange’, je me suis toujours demandé si un ange qui saute ça donne ça ?
Et un jour j’ai appris que Ange était son nom, et j’ai tout compris.

Dam, joli poème animé.

Joli texte. Chacun a besoin de sa dose de ciel.

"Mon cerveau est un disque dur rempli de crépuscules déguisés en aurores boréales,
de renards qui traversent les routes telles des fusées rousses. "

Captain, et s'envoler.

Déjà, voir un ange c'est pas donné à tout le monde.
Alors l'écrire...

Merci pour vos passages

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Troisième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

Je le découvre celui-là, avec plaisir, je l'avoue...

Swann,