1.0

On découpe mes nuits aux ciseaux

Des réveils
Ne retient que l’ennuie

De vagues somnolences
Me grisent
Pour repenser à un peut-être
Qui fut un regard par-dessus
Mon épaule

Les débris éjaculent
Un miroir où travaillent
Le mouvement des plaques


Insuffisance respiratoire
Par à-coup
Du sexe féminin

Mes phantasmes de cyclope

Mes yeux regardant mon intérieur
Comme des libertés de mausolées

Revenir à la vie
Sous le séjour d’une lampe

Mes yeux regardant mon intérieur
Comme des libertés de mausolées

Revenir à la vie
Sous le séjour d’une lampe


......très beau Marc !
et l'espoir sous la lampe en plus pour finir.

Sincèrement touchée.

Il y a des textes qui méritent d'être lus.
Celui-ci en fait partie.

Nilo, comme Lalou.

Oui, il le mérite

Parce que ton style t'appartient, il t'identifie

Comme d'habitude : "ton style, c'est ton cul, c'est ton cul, c'est ton cul"

Clic-Dédé

De la poésie pure et dure avec un texte....Ô combien...

J'aime les grands crus

Sylvie

Auteur et mur à la une, bien vu. Je retiens " le mouvement des plaques " et cet "quilibre précaire en nous.

"Mes yeux regardant mon intérieur
Comme des libertés de mausolées"

pas de doute
signe extérieur de richesse intérieur!

tu disputes au vert ce qui réunit à présent les tiens,
la maturité,

joyeuses pâques

"Revenir à la vie
Sous le séjour d’une lampe"

revenir doucement, patiemment, attendre ce moment patiemment parfois, et savoir accepter son hospitalité passagère, jusqu'à la prochaine fois.

j'aime ce beau poème.

Une partie du mur pour ce texte sous la " lampe " encore un peu.