Contagion

Contagion


L’entends-tu se fracasser
à chaque seconde
le vois-tu combler le silence
de sa relative densité


le sens-tu devenir pressé
comme un citron
il te donne la chair de poule
à t’en faire sortir l’âme


une fraction de seconde
un déclic,
dans ta tête;
dans ta tête
et il n’y a plus jamais de silence


tic-tac, Tic-tac
le temps l’a contaminé.

Ce qui me fait penser à ce dicton d'un peu partout, sauf chez nous :
"Vous avez l'heure, nous nous avons le temps", ou quelque chose d'approchant.

et contre la contamination du temps y a pas des masses d'antidotes...

C'est le temps qui a contaminé le silence, donc il n'y a pas d'antidotes pour la contamination du silence...

C'était ce que je voulais exprimer en tout cas!

"il te donne la chair de poule
à t’en faire sortir l’âme "

Ce passage est merveilleusement poétique.

J'ai vraiment aimé l'ensemble qui d'un côté se trouve être le silence et d'un autre les maux qui frappent la tête en silence.

Le temps, même sans horloge, contamine le silence.

Le temps auquel il faut se plier même quand il ne nous presse pas.

J'ai bien aimé ton poème.

Carmen

Un beau retour !

@Printemps. Tu as parfaitement rendu ce que tu voulais exprimer. C'est mon usage de l'article "du", un article ambigü, qui a pu prêter à confusion.

Je viens de comprendre...c'est vrai que tout est de la faute du " du" hihihi !

Le temps n’en fait qu’à sa tête, on devrait pouvoir en faire autant.

Dam.

Un petit UP pour te dire, chère poétesse
que j'aimerais bien voir de nouveaux poèmes de toi

Au plaisir de te lire