Aux beaux jours

<< C'est mon livre en corps >>

Voilà que je traverse une période de crise, je sais.. parce que j'attends beaucoup de la vie, qu'elle me donne et me sourit.. et bien, en attendant, je pleure.
Mais je suis content qu'elle m'ai plaqué, et de cette façon aussi dégueulasse que je la déteste encore plus et définitivement : je la déteste !
" La Force " me reviendra pour me faire une revanche - ma belle - tu n'es pas déjà là - Ma Revanche - mais tu viendras, je te trouverai bientôt, on s'aimera et nous serons heureux.
Elle me sourira d'abord à moi et après, aussi, pour le plaisir que je lui donne - encore.. encore - toujours.
C'est mon hiver encore.. n'est pas fini, Le Livre - Ma saison morte - j'ai pas honte, c'est comme ça, naturellement !
Mais j'ai peur, parce que s'il n'y a rien, vraiment rien, comme en hiver - des soupes chaudes aux bettes, étendues blanches et désertes, solitude perverse, ivresse.. pour oublier.. et se perdre encore plus loin, plus bas ...
" Mais non, il y a tout, mais tu n'es pas encore prêt : c'est tout ! À la chandeleur, l’hiver se passe ou prend vigueur - tu ne passes pas à côté, tu n'es pas prêt, c'est tout !
- “ Mais vous ne croyez pas qu'il devrait faire un petit effort, non ?
- Non ! Il n'y a rien à faire, j'ai essayé.. rien à faire vraiment, c'est du temps perdu et du mal... Encore du mal, pour rien !
Je perds mon temps, toujours avec elles, ne veulent rien, vraiment me leurrent - " Vrai-ment " que ce qui vient d'elles, voir ce que ça donne - les coup d'ailes - des baffes !
Et après, tout le reste c'est du vent qui claque !
Comme les mats au mistral.. du port au large, elle m'a perdu, sa proie.. au large, cause d'une rafale, la risée qui blanchit sa mère - la “fée” se tordre de rire - en me voyant couler ! pourvu qu'elle s'en tire, mouette et muette et absente - primitive et tribale - monstre pour tous, dehors !
- Femme ma faiblesse - notre faiblesse à tous -
" Tu veux aimer la Nature, le piège est là - plus fort que toi, cette faiblesse - tu pollues. Maintenant, on sait pourquoi, cette faiblesse, qui BLESSE le bon et sauve le FOU !
- C'EST TROT TARD !
Alors tu vas rester planté là, dans ton bois voisin ; les bras ballants, les jambes lourdes, la tête vide
... Tu vas rien faire, rester sur.. un échec !
Les fleurs.. elles ne reviendront pas toutes seules, crois-moi - aux beaux jours.. ça sera même pire !

- AUX BEAUX JOURS ÇA SERA PIRE -


Dam.

Quel beau texte !
Même si je ne partage pas son désespoir (c'est dans mes gènes de voir la lumière du bout du tunnel) je trouve que ses mots sont d'une cruelle beauté qui ne demande qu'à éclore. Aux beaux jours !

Nilo, aux femmes que j'aime.

Au coeur de mes multiples occupations, j'étais! j'y étais tellement que j'ai pas vu ce superbe texte.

Comme une confession qui a blessé
Comme une attente
Comme un espoir qui ne sera pas un regret

Beaucoup d'émotion sans aucun doute.