Derniers sujets
Statistiques
Nous avons 448 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Marine8316
Nos membres ont posté un total de 56954 messages dans 10919 sujets
Le baroud d'honneur d'un histrion de malheur.
4 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Le baroud d'honneur d'un histrion de malheur.
Lorsque, fougueux soldat, éclatant de jeunesse,
Tu devins un héros, en renversant ton roi,
Tu comblas ta nation de rêves et d’allégresse,
Et rien ne présageait son futur désarroi.
Mais tes grands idéaux de révolutionnaire,
Disparurent dans l'ombre de l’affreux tortionnaire.
Tu piétinais le Droit et tu violentais l’Homme,
Le Diable, sous ta tente, semblait prendre ses sommes.
Fou, tu te comportas en cruel potentat,
Brutalisant ton peuple, tramant des attentats,
Réprimant, fusillant, muselant, mutilant,
Enserrant ton pays dans des fers rutilants.
Au point que l’Occident, arrachant ses œillères
Retrouva son esprit, haït l’ami d’hier,
Et soutint ces rebelles et leur insurrection,
Donnant à la justice, une puissante inflexion.
Dans les moindres recoins des villes et des déserts,
Ceux que tu pourchassas, à leur tour, te chassèrent.
Espérer dans la fuite fut ta dernière erreur,
Quel fou défit la foule, frappé de sa fureur ?
Une fois que celle-ci sent s’adoucir ses chaînes,
Elle se prend à rêver et fièrement se dresse,
Toutes les tentatives de l’apaiser sont vaines,
De réclamer justice, elle n’aura plus de cesse.
Mue par des intérêts, une poignée te défend,
Elle partage avec toi, un sot aveuglement.
Mais la majorité, déployée en myriades,
Multipliant les veilles, te recherche âprement,
Assistée de l’OTAN, éclairée des pléiades :
Fusils en bandoulière, un verset dans la bouche,
Les voilà qui s’approchent, et au crâne te touchent.
Amoché, tu trébuches et mille mains gantées,
Portent pour mieux frapper, ton corps ensanglanté.
Tyran de pacotille, tu trouvas dans la mort,
Parmi tous les possibles, le plus envieux des sorts :
Tu vécus en Néron, mais mourus en César,
Et c’est, pour un bouffon, un privilège rare.
La Lybie retiendra qu’en habits bariolés
Un sourire hideux l’unit pour la violer.
Kadhafi fut ton nom, colonel fut ton rang,
Tu promis par ton fils, des rivières de sang,
Il fallait que tu meures, pour que vienne la paix,
Nous l’avons maintenant, que viendra-t-il après ?
Tu devins un héros, en renversant ton roi,
Tu comblas ta nation de rêves et d’allégresse,
Et rien ne présageait son futur désarroi.
Mais tes grands idéaux de révolutionnaire,
Disparurent dans l'ombre de l’affreux tortionnaire.
Tu piétinais le Droit et tu violentais l’Homme,
Le Diable, sous ta tente, semblait prendre ses sommes.
Fou, tu te comportas en cruel potentat,
Brutalisant ton peuple, tramant des attentats,
Réprimant, fusillant, muselant, mutilant,
Enserrant ton pays dans des fers rutilants.
Au point que l’Occident, arrachant ses œillères
Retrouva son esprit, haït l’ami d’hier,
Et soutint ces rebelles et leur insurrection,
Donnant à la justice, une puissante inflexion.
Dans les moindres recoins des villes et des déserts,
Ceux que tu pourchassas, à leur tour, te chassèrent.
Espérer dans la fuite fut ta dernière erreur,
Quel fou défit la foule, frappé de sa fureur ?
Une fois que celle-ci sent s’adoucir ses chaînes,
Elle se prend à rêver et fièrement se dresse,
Toutes les tentatives de l’apaiser sont vaines,
De réclamer justice, elle n’aura plus de cesse.
Mue par des intérêts, une poignée te défend,
Elle partage avec toi, un sot aveuglement.
Mais la majorité, déployée en myriades,
Multipliant les veilles, te recherche âprement,
Assistée de l’OTAN, éclairée des pléiades :
Fusils en bandoulière, un verset dans la bouche,
Les voilà qui s’approchent, et au crâne te touchent.
Amoché, tu trébuches et mille mains gantées,
Portent pour mieux frapper, ton corps ensanglanté.
Tyran de pacotille, tu trouvas dans la mort,
Parmi tous les possibles, le plus envieux des sorts :
Tu vécus en Néron, mais mourus en César,
Et c’est, pour un bouffon, un privilège rare.
La Lybie retiendra qu’en habits bariolés
Un sourire hideux l’unit pour la violer.
Kadhafi fut ton nom, colonel fut ton rang,
Tu promis par ton fils, des rivières de sang,
Il fallait que tu meures, pour que vienne la paix,
Nous l’avons maintenant, que viendra-t-il après ?
Himere- MacaDeb
- Messages : 7
Date d'inscription : 24/10/2011
Re: Le baroud d'honneur d'un histrion de malheur.
Que viendra-t-il après ? zat iz ze question
franskey- MacadAccro
- Messages : 599
Date d'inscription : 23/03/2011
Re: Le baroud d'honneur d'un histrion de malheur.
J'ai bien aimé, sans plus. Quelques longueurs, quelques facilités de rime. Les vers 6, 25, et quelques autres dont les 'e' muets traînent (vers 3 : 'rêves' est au pluriel, la liaison s'impose normalement) ne sont pas des alexandrins.
Celui-ci par exemple
'Donnant à la justice, une puissante inflexion. ' > le 'e' à l'hémistiche, le 'e' de 'une' (voir le 'e' de puissante, hiatus, gnagna..) doivent se prononcer.
Au-delà de l'aspect purement métrique, j'ai trouvé la fin un peu convenue.
Z.
Celui-ci par exemple
'Donnant à la justice, une puissante inflexion. ' > le 'e' à l'hémistiche, le 'e' de 'une' (voir le 'e' de puissante, hiatus, gnagna..) doivent se prononcer.
Au-delà de l'aspect purement métrique, j'ai trouvé la fin un peu convenue.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Le baroud d'honneur d'un histrion de malheur.
#Franskey
Ouais...sans vouloir jouer les prophètes de supermarché, je parierais pas un kopeck sur une longue période de paix. Ne serait-ce que par une "observatrice" tenta de nous rassurer en faisant une analogie avec la révolution française et la période légèrement houleuse qui la suivit...
#Zlatko
Merci beaucoup de ces critiques franches et constructives! Je reconnais largement la facilité que tu me reproches; de même, je privilégie parfois la mélodie interne des vers à celle des rimes, cela peut provoquer un net déséquilibre. Il est certain aussi que je dois m'astreindre à une plus grande rigueur métrique...
Quant au développement et à la fin du poème, je conçois qu'ils ne dérangent pas vraiment et procèdent d'un certain conformiste historique: je ne souhaitais pas m'éloigner de la version officielle de l'Histoire et tomber dans les théories au mieux réalistes, au pire "complotistes", et ce, tant que des détails plus précis venant infirmer ou confirmer celles-ci ne se font jour.
Ouais...sans vouloir jouer les prophètes de supermarché, je parierais pas un kopeck sur une longue période de paix. Ne serait-ce que par une "observatrice" tenta de nous rassurer en faisant une analogie avec la révolution française et la période légèrement houleuse qui la suivit...
#Zlatko
Merci beaucoup de ces critiques franches et constructives! Je reconnais largement la facilité que tu me reproches; de même, je privilégie parfois la mélodie interne des vers à celle des rimes, cela peut provoquer un net déséquilibre. Il est certain aussi que je dois m'astreindre à une plus grande rigueur métrique...
Quant au développement et à la fin du poème, je conçois qu'ils ne dérangent pas vraiment et procèdent d'un certain conformiste historique: je ne souhaitais pas m'éloigner de la version officielle de l'Histoire et tomber dans les théories au mieux réalistes, au pire "complotistes", et ce, tant que des détails plus précis venant infirmer ou confirmer celles-ci ne se font jour.
Himere- MacaDeb
- Messages : 7
Date d'inscription : 24/10/2011
Re: Le baroud d'honneur d'un histrion de malheur.
Il fallait bien que quelqu'un se livre à cet exercice. Ici c'est toi qui t'y es collé. Pas trop mal je dois dire, même si ce genre n'est pas au nombre de mes préférés.
Ce qui me console c'est qu'il doit y avoir sur d'autres sites des textes innommables, sots et mal écrits, qui, prenant le même sujet pour inspiration doivent se vautrer dans les lieux communs, l'exégèse ou l'assassinat "poétique" au prétexte que tout est permis puisqu'il fut permis d'en arriver là.
Bref, je suis passé.
Nilo, mais ne repasserai pas.
Ce qui me console c'est qu'il doit y avoir sur d'autres sites des textes innommables, sots et mal écrits, qui, prenant le même sujet pour inspiration doivent se vautrer dans les lieux communs, l'exégèse ou l'assassinat "poétique" au prétexte que tout est permis puisqu'il fut permis d'en arriver là.
Bref, je suis passé.
Nilo, mais ne repasserai pas.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hier à 8:56 par Io Kanaan
» Planète anodine
Jeu 21 Nov - 9:46 par Io Kanaan
» Monstre vert
Mer 20 Nov - 9:07 par Io Kanaan
» Lézard vaillant
Lun 18 Nov - 9:50 par Io Kanaan
» Branche fossile
Dim 17 Nov - 9:05 par Io Kanaan
» Flamme grise
Sam 16 Nov - 8:59 par Io Kanaan
» Roi fantasque
Jeu 14 Nov - 9:16 par Io Kanaan
» Poids et mesure
Mer 13 Nov - 8:35 par Io Kanaan
» Planète charbonneuse
Lun 11 Nov - 9:25 par Io Kanaan