Tristesse

Tristesse

C'est la guerre qui va rassembler les "politiques" pour porter le fanion de la paix aux 4 vents. Au nom de quoi, de quelle idéologie, de quel dieu ?... Allons-nous accorder le salut du monde à des intechno-diplotomates en costard cravates ??? Cela m'a tout l'air d'une impasse. Viccolo ciecco - chemin aveugle - comme disent les italiens.

La nuit était tombée. Le ciel orange créait une drôle d'atmosphère. Je crus d'abord que c'était le reflet de la couverture dans les vitres, mais quand j'ouvris les fenêtres en grand, je compris que c'était pas une illusion. Dommage ! Car j'avais pas l'intention d'écrire encore, ayant juste fini d'imprimer mon pavé, avant le départ dans le Sud pour reprendre la peinture. C'était vraiment pas le moment de trouver l'inspiration dans l'écriture, et même dans toute autre chose. Je voulais être tranquille. Je pouvais être paisible après ce redoutable effort - prétendre à la tranquillité. La force d'un artiste n'était pas toujours de se surpasser pour se renouveler, mais aussi de se laisser vivre. Comme en amour, pour apprécier autant l'avant que le pendant et l'après.

L'après que nous complote nos hommes de droit, ne me semblerait pas si terne, si seulement ils ne se servaient pas des faibles pour s'exécuter. Mais je sens qu'ils n'ont d'autres solutions, et c'est encore plus grave. Ce ciel orange... c'est comme de connaître trop une fille¹. L'horreur. Vaut mieux vivre en marge avec des souvenirs, des fantasmes... mais c'est pire, ce qui nous attend. C'est pire.
Quand j'écris, j'allume l'allogène, le ciel est noir. Ma feuille moins blanche, orangée. Quand j'arrête, j'éteins l'allogène - c'est le ciel qui devient orange - mais je ne le vois pas. Je le sens. Pesant. Sur tout mon corps et mon âme apaisés.

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1 _ Où un garçon.


Dam.

Quand l'écriture vous hante...

Encore une belle page Dam.
De celles qui nous font des avions en papier à l'époque des navettes spatiales, comme si on avait le temps d'en perdre. Comme "au bon vieux temps".

Nilo, orange amère.