Petite Poucette par Michel Serres

Je vous invite à lire çaPetite poucette

la mutation humaine....

Dure constat. Est-on obligé d’être paysan pour être paysan ? Est-on obligé d’être de notre temps, ‘’’’moderne’’’’ sans parler paysan ? Peut-on être plusieurs, avoir plusieurs vies ? Sans pour autant être faux, à côté de la plaque ?

Dam, je m’interroge... ?

Hmm c'est pas vraiment la question Dam !lol

J'aimerais bien que ceux qui le lisent en parle..

Ratoune,tu le connaissais?

Je ne trouve pas que le constat soir 'dur'..

Ici je trouve une réflexion proche de celle de ma mère par exemple ; sauf que ma mère utilise une argumentation tendant à montrer que les valeurs morales 'd'avant' étaient 'meilleures', qu'on respectait beaucoup plus les autres et la Nature, que la société a changé l'individu en le rendant plus mauvais et égoïste, etc. Donc une vision assez manichéenne de la chose entre un passé de valeurs, et un présent sans valeur.

Mais dans ce texte j'aime assez le fait qu'il tienne compte du passé tout en n'étant pas passéiste ni régressiste - comme l'est ma mère, pour le coup. Ce n'est pas 'moins bien' maintenant, c'est 'autrement'. (ça n'est pas d'une grande originalité mais ça a le mérite d'éviter les conneries habituelles sur la désagrégation des valeurs chez les jeunes).

Après il y a quelques saillies typiquement 'enseignant de gauche' que j'ai trouvées un peu dommageables dans le sens où ce genre d'écrit socio-philosophique se passerait très bien d'un point de vue politique : la matière grise et l'expérience suffiraient.

Z.

Comme toi Z, j'ai bien aimé cette vision "nouvelle" des nouvelles générations.

Un constat, tel qu'il est sans doute aucun..et qui ne juge pas forcement non plus.
Un constat même optimiste je trouve et je pense qu'il est plus proche de la réalité que celui engendré par nos craintes.
Certes, ya pas que du bon, mais il y en a tout de même. Comme avant, comme toujours finalement...et j'y vois surtout une tentative au moins de compréhension , qui s'eloigne de la sempiternelle phrase" c'etait mieux avant!".
C'est autrement.
Et ce désir de comprehension, nait de l'amour (il le dit lui même) qu'on porte à son prochain et à ces nouvelles générations qui n'ont rien demandé non plus, qui sont et qui vivent dans ce monde qu'on leur a légué.
Je n'y ai pas vu trop de politique moi...peut être j'ai fait abstraction !

Moi j’y ai lu l’importance de la connaissance et de la transmission - non pas des notions -, mais du goût à puiser à droite à gauche, de la volonté de s’ouvrir, sans s’occuper du regard et de l’avis des autres ‘potes’. Quitte à passer pour un original ou un artiste. Et je trouve comme toi Lalou que cette analyse est généreuse et positive.
Mais je ne saurais dire s’il a raison sur toute la ligne, approuver ou désapprouver ses dires.

J’avance pas à pas...

Dam, petit à petit.

Ils peuvent manipuler plusieurs informations à la fois. Ils ne connaissent ni n’intègrent ni ne synthétisent comme leurs ascendants.
Ils n’ont plus la même tête.

Moi, je me rappelle l'avoir déjà perdue, La tête.

J'ai relevé une faute, j'espère seulement de frappe (dactylo ho !) : rapetassages - n'est-ce pas 'rapetissage' ? - et ce, répété trois mots plus loin - ou alors c'est moi qui me trompe, peut-être, peut-être même est-ce fait exprès (pour tester et capter l'attention des pauvres lecteurs et auditeurs transis de peurs et figés d'admiration et d'estime pour l'homme en jaquette 4 pièces en ce lieu prestigieux ! ?…

Mais après, à la phrase suivante, je lis 'un période' et cela me sauve. Dactylo fatigué, sans doute.

Il y a trois vérités : celle que tu crois, celle que tu veux, et celle qui est, que personne ne connait.
Pirandello

La vérité est un mensonge, disait Picasso.

Dam, pas à pas.

Rapetassage : action de raccommoder grossièrement;
Synonyme : reprisage, ravaudage, raccommodage, stoppage, rapiéçage.

Dam, mea culpa.

...
En parlant, je le cite, de 'constellations', et de 'contemporain' sur la fin, il évoque ce qui me semble être aujourd'hui les nouveaux outils/moyens de communication/information.
La toile (le net pour ne pas le nommer), et qui nous intéresse au premier chef ici, puisque c'est par là-même que l'instruction se fait et le dialogue s'installe.
Oui le dialogue je dis bien, ou débat comme vous voudrez, et il ne reste plus qu'à l'espérer toujours bien animé et bien présent, quelqu'en soit le résultat - car il est toujours mieux qu'un grand silence ou le grand vide sidéral.

Dam.