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je sais (en chanson)
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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je sais (en chanson)
Je sais (pour écouter en chanson)
Je sais les heures basses où le rêve se hisse
Je sais tous ses visages à la nuit consumés
De femmes pratiquantes et de mauve et de parme
Fleuries de lit en lit d’infidèles pensées
Je sais un peu d’aurores et je sais des poussières
Je sais vingt ans déjà… Je sais bien mille années
Je sais aussi d'autres matins
D’une étoile et d’un siècle un tissé de lumières
Un champ haut comme un ciel vide d’éternité
Avec le mots touchants
Un peu comme une offense
Un peu comme un chagrin
Un peu... comme une idée
Des lèvres et puis des mains bavardes d’indolence
Avec un chant d’hier au cœur assassiné
Suivant parfois d'autres chemins
Je sais comme tu sais, un jour, comme une alarme
Du rouge mit aux lèvres et des airs maquillés
Un crayon fleurissant d’artifice la larme
A son bleu soulignant la place d’un passé
Je sais bien d'autres vies...
Bien d'autres lendemains
Je sais les yeux voyants de nos joyaux perdus
Je sais comme une trace et des vagues refus
Je sais le temps d’un autre au bout de ta patience
Dans les mains de Cassandre indexées à l'alliance
Je sais un cœur si haut sans gestes de secours
Des langues assoiffées et des comptes à rebours
Une autre destinée d’invisibles tendresses
Avec tous tes baisers venus les ramasser
Avec une tiédeur et le temps qui se venge
Avec une paresse et des servilités
Les matins en retard et les soirs où se range
Au fond de nos placards toute une éternité
Avec des lits tranquilles… Un fantôme qui passe
Avec ses humeurs en phrases éternuées
A peine des silences et puis des mots de passe
Avec bien mille choses aux heures à pas comptées
Je sais comme tu sais ... Mais il se fait tard
Avec tous mes"je t'aime"
Je sais déjà demain !
Je sais les heures basses où le rêve se hisse
Je sais tous ses visages à la nuit consumés
De femmes pratiquantes et de mauve et de parme
Fleuries de lit en lit d’infidèles pensées
Je sais un peu d’aurores et je sais des poussières
Je sais vingt ans déjà… Je sais bien mille années
Je sais aussi d'autres matins
D’une étoile et d’un siècle un tissé de lumières
Un champ haut comme un ciel vide d’éternité
Avec le mots touchants
Un peu comme une offense
Un peu comme un chagrin
Un peu... comme une idée
Des lèvres et puis des mains bavardes d’indolence
Avec un chant d’hier au cœur assassiné
Suivant parfois d'autres chemins
Je sais comme tu sais, un jour, comme une alarme
Du rouge mit aux lèvres et des airs maquillés
Un crayon fleurissant d’artifice la larme
A son bleu soulignant la place d’un passé
Je sais bien d'autres vies...
Bien d'autres lendemains
Je sais les yeux voyants de nos joyaux perdus
Je sais comme une trace et des vagues refus
Je sais le temps d’un autre au bout de ta patience
Dans les mains de Cassandre indexées à l'alliance
Je sais un cœur si haut sans gestes de secours
Des langues assoiffées et des comptes à rebours
Une autre destinée d’invisibles tendresses
Avec tous tes baisers venus les ramasser
Avec une tiédeur et le temps qui se venge
Avec une paresse et des servilités
Les matins en retard et les soirs où se range
Au fond de nos placards toute une éternité
Avec des lits tranquilles… Un fantôme qui passe
Avec ses humeurs en phrases éternuées
A peine des silences et puis des mots de passe
Avec bien mille choses aux heures à pas comptées
Je sais comme tu sais ... Mais il se fait tard
Avec tous mes"je t'aime"
Je sais déjà demain !
Re: je sais (en chanson)
Je t'ai lu, avec plaisir.
Et écouté l'interprétation, avec moins de plaisir.
Mais une question cependant Athor : pourquoi te présenter ici sous un nouveau pseudo ?
Ceci dit sans arrière pensée...
Nilo, in memoriam.
Et écouté l'interprétation, avec moins de plaisir.
Mais une question cependant Athor : pourquoi te présenter ici sous un nouveau pseudo ?
Ceci dit sans arrière pensée...
Nilo, in memoriam.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: je sais (en chanson)
Toujours autant de douceur et de recherche dans tes poèmes. J'aime la façon que tu emploies pour exprimer tes sentiments.
Très touchant.
Très touchant.
Re: je sais (en chanson)
Très cher Nilo...
Pourquoi je ne parrais jamais sous le même pseudo(?) Eh ben, ça fait partie de mes secrets !
Tous ces secrets qui n’en sont pas...
Cette compilation du soi et du verbe paraître, qui rôde dans la tête jusqu’au bout des crayons.
Seul le beau s’échange !
Il n’y a pas de nom, il n'y a pas d’emprunts !
L’emprunt n’est plus l’emprunt et le poéte, n'est pas !
Il n'est que solitudes contre la solitude, des phrases de relève.
Il est l’incertitude remaniée d’œuvre en œuvre... Du rêve inachevé…
Qu’un Acte poétique !
Un acte sans les actes, qui donne bonne mine, en Maître Designer de l’indéfinissable, misant sur l’esthétique.
Combien est-il aisé de se parler de soi, de faire parler les choses, de se trouver des causes… Des peines, pour la rime….
Et même des raisons, qui n’en sont pas vraiment...
Comment dire sans trahir, ce que ces autres, ne savent pas décrire.
Comment se contenter, de leurs balbutiements, de leurs désécritures.
Comment faute de mieux… Se satisfaire… Sans vivre ses secrets.
Comment survivre, dites-le-moi, sans cette poésie, et qu’importe la rime.
Qu’importe le poète.
Et qu’importe son nom…
Le poète est un Chat ! Un Chat, qui marche sur deux pattes, et qui ne connaîtra jamais, la phase du miroir…
Pourquoi je ne parrais jamais sous le même pseudo(?) Eh ben, ça fait partie de mes secrets !
Tous ces secrets qui n’en sont pas...
Cette compilation du soi et du verbe paraître, qui rôde dans la tête jusqu’au bout des crayons.
Seul le beau s’échange !
Il n’y a pas de nom, il n'y a pas d’emprunts !
L’emprunt n’est plus l’emprunt et le poéte, n'est pas !
Il n'est que solitudes contre la solitude, des phrases de relève.
Il est l’incertitude remaniée d’œuvre en œuvre... Du rêve inachevé…
Qu’un Acte poétique !
Un acte sans les actes, qui donne bonne mine, en Maître Designer de l’indéfinissable, misant sur l’esthétique.
Combien est-il aisé de se parler de soi, de faire parler les choses, de se trouver des causes… Des peines, pour la rime….
Et même des raisons, qui n’en sont pas vraiment...
Comment dire sans trahir, ce que ces autres, ne savent pas décrire.
Comment se contenter, de leurs balbutiements, de leurs désécritures.
Comment faute de mieux… Se satisfaire… Sans vivre ses secrets.
Comment survivre, dites-le-moi, sans cette poésie, et qu’importe la rime.
Qu’importe le poète.
Et qu’importe son nom…
Le poète est un Chat ! Un Chat, qui marche sur deux pattes, et qui ne connaîtra jamais, la phase du miroir…
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