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ayant oublié les carnets de Matzneff à mon appartement et à l'arrêt chez mes parents...enfin bref il me "fallait" un quelque chose à lire.
je pourrais continuer ceci ou cela.
bon au final, je lis l’introduction, seulement l'introduction d'un petit livre de Leon Chestov "l'homme pris au piège".
pour le situer rapidement, critiques et portraitiste...et philosophe russe à cheval sur le 19ieme et le 20 ieme.
trois portraits dans ce livre
1 Pouchkine
2 Tolstoï
3 Tchekhov.

le premier m'ayant laissé un gout de gentillesse mais finement taillé. je n'ai jamais approfondis cet auteur. quant au second, je ne l'ai pas lu hormis quelques "petites" (sic) œuvres.
alors Tchekhov.
je m'y retrouve. les personnages sont à l'arrêt dans la vie, quasiment dépourvue de sens, de volonté.
vue l'époque, il y a en filigrane la fin d'un monde.
on n'est pas loin d'une autopsie. les personnages y vivent et y meurent un peu éberlué, se laisse porter..mais par quoi ?!

le sous titre de ce portrait :" la création ex nilo".

il faisait très beau hier, avoir ce petit livre dans ma poche était très agréable.
la littérature russe du 19ieme est ahurissante. on n'en ressort pas intact, on relit 10 ans, 20 ans plus tard des ouvrages ayant posé problèmes (Dostoïevski bien sur) ou des ouvrages qui marquent votre parcours de lecteur.

ce que je vais dire est idiot mais bon. une des clefs de voute de la réflexion de cette époque, la serrure et la clef, je pense l'avoir trouvé dans les dernières lignes de "notes d'un souterrain" de Dostoïevski.
et je vous laisse vous avancer seul dans la pénombre fraiche...

... Et je mettrais volontiers mes pas dans les tiens.

Nilo, back to Russie.

J’ai apprécié ta petite présentation, brève et précise.
Comme on en parlait aussi, il y a L'Archipel du Goulag (en russe Архипелаг ГУЛаг) d'Alexandre Soljenitsyne, qui traite du système carcéral et de travail forcé mis en place dans l'Union soviétique. Sous-titré essai d'investigation littéraire, l'ouvrage en trois volumes est écrit à partir de témoignages de prisonniers ainsi que de sa propre expérience des camps soviétiques. Il est publié en 1973 et c'est son œuvre la plus connue.

Dam.

Ça m'donne envie de me mettre à lire de la littérature Russe tout ça, et je ne suis même pas sarcastique!