Un souffle apaise

Je voyage armé lorsque le soir, la nuit

vient me chercher

Je n'ai plus peur de la mort quand

je change de décor

Au fond de vos yeux j'ai vu le feu

qui éclairent le port

Je reviens de loin parmi les miens

le reste s'évapore...




Une flamme, deux braises

Un souffle apaise,




Renverse un système obscur, sali

détruisant tous ses murs

La lumière intervient, la poésie

une action d'envergure

Là je me sens bien face à la vie

j'embrasse votre chevelure

Cette présence réchauffe, vu d'ici

vous avez tant d'allure.




Une flamme, deux braises

Un souffle apaise.




Ce mal à la vie lavé la vue

retrouve la vérité

Sur tout ce qui est et ce qui fut

une route sacrée

Mon âme a convoquée les nues

en toute humilité

« pourrais-je clamer sans retenue,

pur de ma nudité? »

J'ai comme l'impression que ton écriture a changée Span..en tout cas, j'ai aimé ce souffle, ces deux braises , comme des piliers dans ta vie.

"La poésie/une action d'envergure"

Oui, oui, oui !

et ces mots qui aident, qui nous redressent... et l'on est là dans le présent !

Heureuse de te lire avec ce souffle apaisé.

J'aime ce poème même si parfois j'ai un peu tiqué sur certaines rimes surtout au début

Mais il est vrai qu'au niveau style, on y voit un changement positif.

Continue de nous surprendre.

le reste s'évapore...

Oui, et ce reste c'est ce qui fait que vivre encore a de la valeur.
Comme cet "éther" qui vole au vent de la mémoire, et qui nous porte.

Nilo, j'ai aimé te lire.