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L'autre journal au bûcher,
Macadam :: MacadaTextes :: MacadaZine
Page 1 sur 1
30012012
L'autre journal au bûcher,
Il y a deux jours c'était mon "annirenversé", quel âge au juste ? 12, 20, 60, 100 ? Les perspectives sont brûlées qui se perdent de vue.
J'ai le temps de mes yeux et l'espace des regards perdus par la fenêtre. Le temps des châteaux sans allure et des cartes battues sur le trottoir des circonstances exténuées. Le tant d'un souffle remis en quarantaine, d'une vie parmi d'autres qui peinent à se trouver.
Cher journal, il y a longtemps que les écureuils ont cessé de faire les malins en claquant des noisettes pour rire, comme il y a longtemps que le loup a quitté les bois sans chaperon rouge. Je voudrais croire que les étoiles sourient au-dessus de nos têtes, mais l'on vient d'apprendre qu'elles étaient mortes à peine nées. C'est dire le ridicule de nos grimaces...
Il faut bien reconnaître que les illusions n'habillent que ceux qui ont leur stature, les autres s'en vont dévêtus au premier coup de vent.
C'était mon "annirenversé" j'en ai encore la chair de poule devant le berceau vide.
***
Un commentaire d'une dame sur France Inter " il n'y a pas que des saints dans le milieu du strip tease"
Ouf.
Il paraît que l'humour " ouvre le crane " tant mieux. Ce sera donc le dernier lieu supportable à qui manque d'oxygène.
30 janvier 2012
J'ai le temps de mes yeux et l'espace des regards perdus par la fenêtre. Le temps des châteaux sans allure et des cartes battues sur le trottoir des circonstances exténuées. Le tant d'un souffle remis en quarantaine, d'une vie parmi d'autres qui peinent à se trouver.
Cher journal, il y a longtemps que les écureuils ont cessé de faire les malins en claquant des noisettes pour rire, comme il y a longtemps que le loup a quitté les bois sans chaperon rouge. Je voudrais croire que les étoiles sourient au-dessus de nos têtes, mais l'on vient d'apprendre qu'elles étaient mortes à peine nées. C'est dire le ridicule de nos grimaces...
Il faut bien reconnaître que les illusions n'habillent que ceux qui ont leur stature, les autres s'en vont dévêtus au premier coup de vent.
C'était mon "annirenversé" j'en ai encore la chair de poule devant le berceau vide.
***
Un commentaire d'une dame sur France Inter " il n'y a pas que des saints dans le milieu du strip tease"
Ouf.
Il paraît que l'humour " ouvre le crane " tant mieux. Ce sera donc le dernier lieu supportable à qui manque d'oxygène.
30 janvier 2012
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
L'autre journal au bûcher, :: Commentaires
Super !
Ujne nouvelle page dans cette rubrique.
Comme quoi on a eu raison de décider de relancer les forums délaissés. Et Lalou a eu raison de commencer par celui-ci.
J'y reviendrai.
Nilo, toutes les bonnes idées sont bonnes à prendre.
Ujne nouvelle page dans cette rubrique.
Comme quoi on a eu raison de décider de relancer les forums délaissés. Et Lalou a eu raison de commencer par celui-ci.
J'y reviendrai.
Nilo, toutes les bonnes idées sont bonnes à prendre.
Réfléchir, tant qu'il est temps, sur l'arrivée des " mots blancs ", prélude du trou noir qui emporte notre mémoire et nos habitudes linguistiques. En gros, Alzheimer.
Un mot arrive en gare, et brutalement il ne signifie plus rien.
Il est posé sans wagons.
Tu descends sur le quai un court instant et la panique glace tes connexions.
Il te semble, en filigrane, que tu perdras ta vie hémophile sans espoir.
3 février 2012.
Le froid n'est pas là où tu glisses...
Un mot arrive en gare, et brutalement il ne signifie plus rien.
Il est posé sans wagons.
Tu descends sur le quai un court instant et la panique glace tes connexions.
Il te semble, en filigrane, que tu perdras ta vie hémophile sans espoir.
3 février 2012.
Le froid n'est pas là où tu glisses...
Lu et savouré !
(j'aime bien cette histoire d'étoiles mortes de mots blancs et de trous noirs)
(j'aime bien cette histoire d'étoiles mortes de mots blancs et de trous noirs)
Parfois il m'arrive d'aller fouiller dans les recoins de Macadam et j'ai eu raison car je n'avais pas lu cette "belle aventure" et pourtant ça vaut bien son détour.
Ici, il est fêté chaque jour un "non anniversaire" et du coup les cadeaux sont bien plus nombreux!
Un vrai régal que cette lecture du matin.
Y a une suite?
Ici, il est fêté chaque jour un "non anniversaire" et du coup les cadeaux sont bien plus nombreux!
Un vrai régal que cette lecture du matin.
Y a une suite?
Penser, repanser un texte qui tournerait autour de la glaise qui noue les nuques.
Un titre ? Bien sûr "la taire en glaise" cette parole durcie.
Le silence est-il le béton armé des mots impuissants ?
Il vient en tête, à travers le lacis des neurones qui nous conditionnent, des titres sans fondement : psychanalyse du couvre-feu par exemple. Que pourrait-on écrire sous un titre pareil ?
Les incendies qui nous noircissent laissent un goût de cendre sous les doigts.
Les doigts, petits agitateurs de la pensée excitée, troublée, nouée autour de soi à soi en résonance.
Nous sommes les parcelles éteintes de ce que nous aurions pu illuminer.
Le " couvre-feu" pour nos intérieurs cramés.
Un titre ? Bien sûr "la taire en glaise" cette parole durcie.
Le silence est-il le béton armé des mots impuissants ?
Il vient en tête, à travers le lacis des neurones qui nous conditionnent, des titres sans fondement : psychanalyse du couvre-feu par exemple. Que pourrait-on écrire sous un titre pareil ?
Les incendies qui nous noircissent laissent un goût de cendre sous les doigts.
Les doigts, petits agitateurs de la pensée excitée, troublée, nouée autour de soi à soi en résonance.
Nous sommes les parcelles éteintes de ce que nous aurions pu illuminer.
Le " couvre-feu" pour nos intérieurs cramés.
En furetant de ci de là, trouvé et lu.
Délicieux et délictueux à la fois.
Moi non plus, je ne goûte que très peu les fêtes et autres anniversaires et surtout le mien.
Je trouve la ficelle trop grosse (…sans avoir à rajouter pour me pendre ! )
Délicieux et délictueux à la fois.
Moi non plus, je ne goûte que très peu les fêtes et autres anniversaires et surtout le mien.
Je trouve la ficelle trop grosse (…sans avoir à rajouter pour me pendre ! )
Je dépose deux fagots en cette fin de janvier. Le manège désenchanté des pelures revient.
A cela s'ajoutent le trou gris des questions perdues, la grève lisse des pas éloignés. Les recoins mouillés de la mémoire qui s'enrhume.
On ne sait plus sur quoi tient cet être qui nous représente sans nous marquer. Qui nous désigne en nous isolant.
On ne sait plus.
Juste une étincelle vacille dans une niche inconnue.
Un bout de soi resté vaillant vers quoi l'on s'illumine.
A cela s'ajoutent le trou gris des questions perdues, la grève lisse des pas éloignés. Les recoins mouillés de la mémoire qui s'enrhume.
On ne sait plus sur quoi tient cet être qui nous représente sans nous marquer. Qui nous désigne en nous isolant.
On ne sait plus.
Juste une étincelle vacille dans une niche inconnue.
Un bout de soi resté vaillant vers quoi l'on s'illumine.
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