Qui suis-je ?

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Avec pour tout viatique un simple fil d'argent
Je découvre le monde sur les ailes du vent,
Je suis aventurière, Orpheline, solitaire,
Je cherche pour grandir un petit coin de terre.

Je suis tout à la fois tisserande, embaumeuse,
Architecte et guerrière, toujours travailleuse ;
A l'aube la rosée transforme mon logis
En parure de perles où, bientôt, le soleil

En cadeau matinal fera des arcs en ciel.
Au frimas le givre des petits matins gris
Emprisonne mes rets d'une gaine de cristal
Qui vibre au gré du vent, harmonie hivernale.

Vous l'avez bien compris mon logis est gracieux
Mais malheur à celui qui s'y arrête un peu,
Le voilà ficelé, embaumé, entraîné,
Habillé d'un cocon, vers le garde manger.

Il y a bien longtemps que je vis sur la terre
Certains me considérent comme bête de l'enfer
Et ne sauront jamais tout le bien que je fais
Vous m'avez deviné ? Oui ? C'est moi l'arraignée.

L'iconoclaste

Une devinette mise en vers - quel joli tableau peint -les mots et les rîmes tressés avec l'adresse. Un talent incontestable - cordialement Solweig

Joliment décrite cette araignée
Tant et si bien qu'elle ne me fait plus peur
(sourire)

H.

J'aime les araignées si discrètes, utiles et qui sont bien plus peureuses que dangereuses.

Un poème fort bien tissé.

sylvie, Hortense, Solweig,

Un poème qui n'est pas destiné à ceux qui souffrent d'arachnophobie, Merci d'être venues vous poser sur ma toile, soyez sans crainte vous n'y resterez que le temps de cette réponse

l'iconoclaste

Beaucoup aimé cette ode à l'araignée. Une créature qui nous rend bien des services finalement. Le poème se tient même si quelques "accros" apparaissent à la fin de la seconde strophe et au début de la troisième. Néanmoins la toile poétique que tu as tissée reste soyeuse.

Moi aussi. Où serions nous sans les araignées ? sous la botte du Seigneur des Mouches !

Plutôt sympa, toutefois:

Je découvre le monde sur les ailes du vent, 13 avec un vilain e en 6, mais peut-être élidez-vous ?
Je suis aventurière, Orpheline, solitaire, 13


Je suis tout à la fois tisserande, embaumeuse,
Architecte et guerrière, toujours travailleuse ; 12 mais en 7/-, ce qui est laid
En parure de perles où, bientôt, le soleil 13

Au frimas le givre des petits matins gris (e en 6)
Emprisonne mes rets d'une gaine de cristal 13


Certains me considérent comme bête de l'enfer 14 !

Vieux chien doit aimer le foot et les comptes .

Aucune sympathie pour le foute, son fric, sa bêtise, son racisme, etc. Vous, si ? C'est votre problème et je vous plains.

Les comptes ? Non, mais, je suis désolé si ça vous gêne, je suis doté d'une oreille, comme tous les chiens... et plutôt musicale, ne vous déplaise.

Mais peut-être n'aimez-vous pas la poésie ?
Moi, si.

Vieux chien,

merci pour tes conseils mais bon on va pas refaire hernani, je ne suis pas un poéte parfait mais j'assume et parmis les poètes consacrés il y en a d'autres

l'iconopiedbot



lalou, léo, fransky,

merci pour votre passage sur ma toile je ne suis pas particulièrment fan des araignée mais il est vrai qu'elles nous sont bien utiles

l'iconoclaste

Parce qu'on te dit que, rythmiquement, y'a des choses qui ne vont pas,
tu renvoies la critique à Hernani ? (Si encore tu me disais"
Verlaine"...)
Faut grandir, garçon.
Quand on choisit un type de poésie "musicale" (et bravo pour ce choix), eh bien ! On essaye d'éviter le trop bancal.

"Aucune sympathie pour le foute, son fric, sa bêtise, son racisme, etc. Vous, si ? C'est votre problème et je vous plains."
"Faut grandir, garçon"
"Mais peut-être n'aimez-vous pas la poésie ?"

T'es d'une sympathie toi dis donc ! tu me fais penser à quelqu'un !

Quoiqu'il en soit, tu peux dire tout ça avec un peu plus de modestie. ça passera mieux.

Lalou a écrit:"Aucune sympathie pour le foute, son fric, sa bêtise, son racisme, etc. Vous, si ? C'est votre problème et je vous plains."
"Faut grandir, garçon"
"Mais peut-être n'aimez-vous pas la poésie ?"

T'es d'une sympathie toi dis donc ! tu me fais penser à quelqu'un !

Quoiqu'il en soit, tu peux dire tout ça avec un peu plus de modestie. ça passera mieux.

Désolé, ma belle, mais quand, à une critique formelle on répond par des insinuations, (voire des propos outrageants: foot et comptes...) j'ai tendance, plutôt qu'à rapporter la baballe, à mordiller en retour.
Par ailleurs, c'est un fait, je ne cherche pas a priori à attirer la sympathie. C'est mal, docteur ? Tu trouves plus sain, sans doute, de s'extasier sur des âneries, de lécher les bottes, etc. Désolé, pas le genre de la maison.
Et, de même, quand à une critique formelle (oui, je me répète), on me répond (à côté de la plaque): Hernani, etc. Ben, non, là non plus, je ne laisse pas passer.

Enfin, pour finir, tu me diras où est l'immodestie dans mes propos.
Merci.
Et bisou.

Comme la plupart d'entre vous, j'aime ce poème réussi dans l'ensemble. Comme certains je trouve aussi qu'il mérite encore un peu de travail pour devenir totalement soyeux et brillant comme une toile d'araignée...
Mais en vérité, un poème est-il jamais fini ?

Jean a écrit:Comme la plupart d'entre vous, j'aime ce poème réussi dans l'ensemble. Comme certains je trouve aussi qu'il mérite encore un peu de travail pour devenir totalement soyeux et brillant comme une toile d'araignée...
Mais en vérité, un poème est-il jamais fini ?

Voilà une question que j'aime.
J'aurais, quand même, tendance à répondre "oui". Quand ça ne goutte plus. Quand tu reviens le lendemain et que la chose tient encore.
Bon, oui, c'est rare.

merci jean, en ce qui me concerne j'admets toutes les critiques chacun est libre d'exprimer ce qu'il ressent, je n'ai pas la prétention d'être parfait loin de la mais je refuse de transformer le plaisir que j'ai en l'obligation de rentrer dans le carcan de la métrique, je ne suis en compétition avec personne et de plus la poésie libérée ça existe alors place a la fantaisie
l'iconopiedbot