Rose Garden

Rose Garden

Un jardin enclos au cœur flou de la ville
– écrin baigné de roses où le soleil s’incline –
épris de caresses un ange décline
comme vaguelettes ses plumes en élytres.

Le vitrail des couleurs pétale sa lumière
dans le bastion végétal où rien ne dérange
le calme solennel de l’instant naturel ;
un trouble se dépose au flanc de mes rêves.

Ce n'est pas de saison, mais y penser réchauffe l'hiver.

Apparemment mon poème s'est édité normalement (j'avais des problèmes depuis quelque temps)

Ce texte mérite mieux que de passer inaperçu.

Nilo, haut de l'affiche.

J'ai trouvé les images belles et regretté que le rythme soit approximatif.

Merci pour vos passages sur ces mots Nilo, zenobi et Proffe.

zenobi, tu penses qu'il faudrait que je compte ? Je ne l'ai jamais fait !

J'aime lire les alexandrins chez les autres, mais là j'y perdrais en spontanéité (à mon avis), car je me connais, ce serait du forcing ; je chamboulerais tout et mes images seraient noyées dans une belle métrique !

Non, pas "compter", pas ronronner dans l'alexandrin, ou l'octosyllabe facile, mais chercher le rythme, le swing.
Tout vers est fait pour s'entendre (ce que bcp ici semblent ignorer), or, dans ton poème, on a beau chercher, ça boite.
Ce qui ne signifie pas que tu sois dans l'obligation de reproduire tjs le même mètre, tout au contraire, mais le souffle, ce qui demande, quand même, une certaine unité- quitte à la briser, justement.
la règle porte en elle sa transgression- et c'est ça, aussi, qui est bandant.
amicalement
zen