la dame brune

La dame brune ne veut pas, me revoilà errant toujours, t'imaginant faite caresse, au milieu d'elle calme et lovée, entre lisière et blondes plaines, à mi chemin, là ondoyante , là ondulante, comme des vagues à l'océan qui vont mourir et puis renaitre, se balancer tout doucement d'un continent à une plage où sont enfouis tous tes trésors ceux qu'un pirate à oublié, ceux que tu gardes désormais dans les grands fonds de ta pensée.

Le dame brune ne veut pas, elle me regarde t'esquisser, te donner vie et t'envoyer des mots qui disent d'autres mots comme un secret qui se dévoile et qui n'ont pas la transparence des non-dits de ces silences, de tous les vides sidéraux là où le froid n'a plus de nom, là où l'espace n'existe pas; là où le rien forme le tout, là où le jeu n'a plus de carte, plus de valet, de roi d'atout.

La dame brune ne veut pas, elle me rejette chaque fois du plus foncé de sa noirceur vers la blanche heure et mon envie, être plus près de toi toujours, abolissant le temps qui passe, me faisant maître de mes nuits, jusqu'à l'instant du point du jour, lorsque j'embrasse mes délires et que je tombe dans ses bras.

Une belle allégorie pour parler de tes insomnies, ode à la nuit où se rode l'ennui

Je le verrais bien plus fluide, aéré, pour lui permettre de prendre un bel envol.
Pour l'instant son côté massif me gène.
Mais je ne désespère pas.

Nilo, à suivre.

merci Nilo c'est vrai que je me suis laissée emporter un peu , les prochains seront un peu plus court

merci Antius effectivement la nuit parfois m'inspire

C'est une belle poésie,c'est joli "la dame brune" mais est-ce que tu parles d'elle ou tu lui parles à elle; il me semble ici qu'il y a confusion...



"elle me rejette chaque fois du plus foncé de sa noirceur vers la blanche heure et mon envie, être plus près de TOI toujours

"jusqu'à l'instant du point du jour, lorsque j'embrasse mes délires et que je tombe dans SES bras"