QUIRPETTE

Vous connaissez la quirpette ?



Ne me dites pas que non! Je suis certaine que vous allez vous bousculer au portillon de notre superbe Dico de l'improbable pour nous donner votre propre définition de la Quirpette.

Quirpette

Tout le charme du vieux Paris affleure dans ce mot, "quirpette". Il désignait les petites marchandes de rubans ou de violettes qui interpelaient les passants à la sortie des spectacles et des restaurants.
Comme leurs soeurs, les arpètes, ces accortes jeunes filles faisaient le bonheur de la littérature populaire et moralisatrice de la Belle Epoque. Séduites et abandonnées par de cyniques fils de familles prompts à jeter leur gourme , elles finissaient généralement au fil des pages dans une misère digne de Gervaise.
Portée à l'écran par Charlie Chaplin dans les Lumières de la ville , une quirpette aveugle y transcende le mélo pour entrer dans la mythologie du Septième Art.

Une définition qu'aurait pu nous livrer Dédé, très au fait de tout ce qui touche aux gisquettes et autres jeunes femmes accortes et délaissées.

Nilo, ça devrait l'inspirer.

Là, je sens que le " pette " va l'emporter. A suivre...

On pense tout d'abord à l'état de tranquillité que connaissent les tapis en fin de vie.
La trame usée laisse filtrer les plaies du parquet. Comme si.
Qu'ouïr de ce silence ?
Ce "comme si" sésame innocent qui permet à tous les sens de dérégler la raison des mots.
Quirpette sonne avec parquet, paquet déficelé, quipuisje, circonspet.
Le clapet au bout se ferme.
Il ne sera pas dit que cette carpette aura étouffé nos derniers pas

Ancêtre certain de la crapette, nous retrouvions les matelots et leurs capitaines autour de tables rondes possédant en son centre un creux plein... Plein d'un liquide non fait pour les tapettes, à base de douces liqueurs & de brûlants tord boyaux de costaud!

Composé de 21 galets finement polis aux représentations subliminales, il suffisait d'un bon gros crachat, pas de ceux des filettes, sur le galet pour faire apparaitre sirènes et autres chimères.
Il fallait tour à tour choisir chez l'adversaire, le galet permettant de réunir les paires. Le pirate se trouvant avec le dernier galet solitaire devait plonger la tête 1 minutes dans le creux plein de la table ronde et émerger sans balancer de galette!

Il était amusant de voir ces loosers de bars, alors bien solitaire retourner à leurs navires en tournant du pète, l'esprit en quête d'une bonne grosse sieste...

QUIRPETTE: NC, féminin

Tout à commencé au XIX eme siècle.

Un jour, un personnage qui fabriquait son propre kir s'est aperçu que son breuvage donnait des flatulences.

Mais pour ne pas perdre sa clientèle, il a inventé un jeu qui consistait à lâcher une caisse à chaque fois que le verre était fini. Celui qui arrivait à le faire avait droit à un verre gratuit.

Le jeu a duré un certain temps et le personnage qui fabriquait cette boisson a fini par devenir marchand de "papier-cul" !!!
si si

lol !!


Batsie, j'etais inspirée comme toi..

Bon, va falloir que je trouve autre chose !

Vous avez vu Macadam se feminise!

@lalou: Effectivement, les grands esprits se rencontrent toujours!
En tout cas, avec le cassoulet du beau-père et la grossesse qui rend la femme beaucoup moins sex', je peux te dire une chose, c'est que j'aurais fini quirpette chez ton avant gardiste au kir, parce que ce n'est surement pas glamour mais j'suis une championne du gaz chimique ces derniers jours!

Quirpette n.f. (fam., loc.) 1. radoteuse, par ext. Vieille femme, commère. 2. Usité pour désigner l'épouse, par l'époux uniquement.

L'origine de ce substantif est incertaine. C'est cependant dans la région de Saint-Baptiscaphe-sur-mare que la légende situe la naissance de cette expression.
Il semble qu'un chef de gare, passablement dur d'oreille, ait eu l'habitude de demander à son assistante, lorsqu'il ne comprenait pas ce qu'un client disait :"Qu'il répète." L'accent savoureux de ce bassin fertile et agricole ayant fait le reste, cette expression, d'abord utilisée comme surnom de ce malheureux bonhomme, finit par entrer dans le langage courant. En 1957, Fulgence Lettré-Lebrun le présenta à l'Académie Française, laquelle l'authentifia en la forme écrite de "Quirpette"
De nos jours encore, on peut entendre, surtout par les anciens, ce terme coloré dans les conversations villageoises.

"C'tte femme, c't une vraie quirpette!" (Tati Paule, de Saint Chosiscaphe sur Trucmuche)

"Tiens, v'là ma quirpette qui s'en vient. Faut qu'j'y dise de point trop s'fatiguer la guoule(*)"
(Papy Bob, Saint Baptimachin sur chose)


(*)fam. Loc. Bouche (cf. Guoule)

encore bien vu Rosedefeu !!

et merci pour ta participation.

C'est le genre de jeux auquel je peux jouer des heures!
Merci de l'avoir proposé, c'est une riche idée.
J'ai vu aussi qu'il y en avait d'autres, j'irai voir cela!