Cent mille matins bleus

j'irai chercher l'or blanc au triangle divin
dans la source de vie où naissent les victoires
sans guerroyer ici car les canons sont vains
ni plus fanfaronner devant un oratoire.

Avant d'être si près de ces secrets instants,
j'aurai sans les trahir atteint d'autres vallées,
en puisant les parfums qui viennent là chantant
du velouté des fleurs au milieu des allées.

Me laissant m'égarer dans ce monde en frisson,
j'ai parcouru des monts aux douceurs infinies,
c'est là que j'ai rêvé à des jeux polissons,
invité au voyage, aux longues litanies.

Alors encouragé par un souffle entendu,
guidé par une essence, un murmure, un arôme,
j'ai repris le chemin en élève assidu,
je devenais César qui s'en allait à Rome.

Cent mille matins bleus n'en payaient pas le prix,
un trèsor était là dans l'écrin d'une rose
j'étais comme un gamin étonné, tout surpris
mais plus jamais mes nuits ne devinrent moroses.

Doucement érotique.
Légèrement coquin.
Et finalement très agréable à lire.

Nilo, par mots et par vaux.

Merci Nilo pour ce com sympa

tu es peut etre aller chercher l'or blanc mais moi en fouillant un peu le suis allee decouvrir ce superbe poème,une véritable perle

Effectivement il n'était plus vraiment à la une
merci