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La poésie doigts d’ailes
5 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
La poésie doigts d’ailes
La poésie doigts d’ailes
I
Deux allégories
La première pourrait se formuler, brièvement,
quoique de tâtonnante façon, ainsi : l’homme cerne l’être par le biais de
la parole ou: l’être se laisse cerner par la parole ; ou encore :
l’être est dévoilé, découvert, par ce qui le voile : la parole.
(De nos phrases tissé un voile se fait robe
De l'être le fantôme s'y glisse malicieux
Ainsi ce qui le vêt à la fois le dérobe)
Ainsi, chaque poème serait une maille nouvelle
ajoutée au suaire d’un être fantomatique, suaire parfois tissé d’une toile
fine, presque transparente, translucide- arachnéenne- et parfois de drap dur,
rêche, opaque, grossier.
Ainsi, l’échec ontologique qu’est l’œuvre,
la répétition même qu’elle sous-entend, se mueraient-ils en un tissage essentiel. L’image n’est pas
neuve[1].
Derrière ce voile est l’être, l’être qu’on ne peut, absolument, découvrir, mais
l’être esquissé, deviné, approché, encerclé par la noire lumière des mots.
A celle-ci s’oppose, ontologiquement, la
seconde, celle du cerceau de cirque en papier, celui-là même qu’il s’agit de
transpercer.
Nous sommes face au cerceau, nous l’admirons et
dessinons ou écrivons sur cette feuille blanche quand il s’agit d’aller de l’autre
côté. C’est en ce sens que Nietzsche[2] dit de
la poésie qu’elle est obstacle à la venue de l’homme total. Divin obstacle,
certes- sinon serait-il utile d’en parler ? Moyen pour ne pas être,
pleinement être, moyen pour oublier la question vitale[3] en
la transformant en question poétique,
question seconde.
II
Nous sommes là pour recueillir
Sans trop gâter sans trop salir
Plus qu’architecte le poète
est araignée
Une araignée bien imparfaite
qui se permet
le repentir
Comme un enfant qui fait des bulles
laisse l’idée tout emporter
Elle est légère et ronde- ailée
une rosée vers les étoiles
qu’elle rêve d’ensemencer
Ronde et ailée, légère, elle est
envie de tout recommencer
Battements d’ailes
d’une hirondelle
réminiscence qui s’échappe
l’intelligence
au bout de la
langue
pendue
ma déchirure
cette jouissance
quand tu te perds pour deviner
pour entrevoir l’entrebâillure
Araignée, ce soleil noir…
III
la poésie est aile
La poésie n’est pas…
1
La poésie n’est pas appât
La poésie naît pas à pas
2
la poésie n’est pas
n’est pas pure magie, un pur jaillissement
Elle est l’artisanat de celui qui travaille
la syntaxe et les mots, et qui, vaille que
vaille,
remet sur l’établi l’imparfait diamant.
Mais pourtant,
Source réitérée aspire à n’être plus
Que magie pure et pur jaillissement
2
La poésie naît pas à pas
N’est ni pure magie ni pur jaillissement
Fugace don d’éternité ainsi qu’un glas
Donné comme un étonnement
Elle est ce qui jamais ne triche ni ne ment
Source réitérée aspire à n’être plus
que magie pure et pur jaillissement
3
germe le gland et pousse l’arbre
effort ténu effort constant
effort patient
Poème gravé dans le marbre
As-tu jailli pareillement
(enfant des nuits)
4
La poésie n’est pas épure
La poésie n’est jamais pure
5
Surveille ta bedaine artiste confortable
Elle t’a mangé le cœur et mis un métronome
En guise de cerveau. Tu comptes les syllables
Lettre à lettre, une à une ainsi qu’un économe.
6
7
Le poète est celui qui saisit
dans la coïncidence
(métonymie et métaphore ou
d’un simple pas qui danse)
l’être déjà donné dans le pur
du regard - ou l’invente
il sait saisir le temps où le temps se détend
où le temps se distend
(La parenthèse est bienheureuse.)
8
1, 2, 3
Dans le moule absolu, royale la césure
Cerveau gauche et droit- étroit, manque la
mesure
9 Art poétique ?
La poésie n’est pas un art ornemental, pièces
de boucheries, bien rouges sur l’étal… Délicieux jeu d’esprit, habile
cosmétique. Elle est la religieuse attitude de l’homme : refus du plat
profane aux mercantiles sommes. Ne visant pas le beau, seulement l’authentique.
Habiter cette terre et y vivre en poète-
s’enivrer de ces centres à s’exploser la tête.
II et puis le vol des hirondelles
1
La poésie est telle
Que toujours elle échappe
A la forme à la chape
La poésie est aile
2
La poésie est-elle
Ce froissement des ailes
Ce doigt levé -tendu-
Vers les étoiles et l’impromptu
3
la poésie est-elle
fine dentelle
et ce dont elle
parle : le chant des ailes
4
la poésie étole
qui couvre et sacralise
qui voilant éternise
des songes-creux d’atolls
5
La poésie est cri
sacrée colère
la poésie est tir
toujours en l’air
6
la poésie est dent
la poésie dentelle
la poésie aimant
la poésie ment-elle ?
7
poésie
hérésie de la peau
8
La poésie est-elle
Appât, appeaux, appel
Ce qui ouvre les ailes
éternelle promesse
9
la poésie est-elle
ce cri tant macéré
qui noue les hirondelles
à l’intime exaucé
10
La poésie est-elle
Cet Hermès messager
Porteur comme hirondelles
De messages voilés
11
La poésie est-elle
Cet art de la facticité
Comme un vol d’hirondelle
Chant contre champ d’atrocité
12
La poésie est air
Qui rêve de l’éther
Et du fond du sommeil
Promet le grand réveil
13
La poésie est où
L’homme à l’être se donne
L’être à l’homme pardonne
La poésie est tout
14
La poésie est île
Parenthèse, oasis
Flèche qui fend la cible
- un univers d’Ulysses -
15
La poésie est aile
La poésie est lien
Elle est ce qui rapproche enfin
Ce qui nous donne accès à ces centres du monde
Où les idées, les choses et s’aiment et se
confondent
16
la poésie est là où
la houle héla
la poésie – et la hou
le va là ou va la
poésie doigts d’ailes
la poésie la hèle
17
L’appeau- poésie
Lape haut- poésie !
18
la poésie est-elle
ce qui mine et fore et sape
ce qui râpe, émince et lape
la poésie est-elle ?
19
la poésie nous hèle
la poésie nous hisse
et ronde et douce et lisse
la poésie se mêle
à la rusée Métis
20
la poésie est thèse
affirmation lancée à la face du monde
elle est ce qui nous baise
et baise-nous encore ! la poésie est
blonde.
21
La poésie est-elle ce qui tord
Ce qui noue et torsade ensemble les contraires
La poésie est-elle ce qui mord
Et réduit à néant nos passerelles en mer
22
La poésie
Ethel
Morbihan
23
la poésie est sang
la poésie sent-elle ?
24
la poésie est où
la houle s’en est allée
la poésie est hou-
le hâle s’en est allé
25
la poésie est houle
chair des mots chair de poule
la poésie est goule
qui jamais ne dessaoule
26
la poésie doigts d’ailes
la poésie nous hèle
27
La poésie est aile
Ouvrant la fontanelle
Est-ce un I d’hirondelle
Bref infini, éclat de miel
28
une perle de rosée
dans l’arantèle s’est jetée
29
D’elle, je ne sais que sa
peau, peut-être son écorce ;
elle m’est toujours amorce
d’ailes et je n’en sais que ça.
30
La poésie ?
Deux trois coups d’ailes,
Un myosotis se fait la belle…
31
lape hérésie
la poésie
32
la poésie n’est-elle
que connivence ?
- quand s’éteint-elle ?
33
Et soudain j’ai compris- c’était à l’instant
même-
Que l’épaisseur des vies comme celle des songes
s’efface et n’est bientôt qu’un rêve fat
d’éponge
à jamais desséchée- tout comme ce poème
le destin du bivalve aveugle des grands fonds
[2]
Naissance de la Tragédie
I
Deux allégories
La première pourrait se formuler, brièvement,
quoique de tâtonnante façon, ainsi : l’homme cerne l’être par le biais de
la parole ou: l’être se laisse cerner par la parole ; ou encore :
l’être est dévoilé, découvert, par ce qui le voile : la parole.
(De nos phrases tissé un voile se fait robe
De l'être le fantôme s'y glisse malicieux
Ainsi ce qui le vêt à la fois le dérobe)
Ainsi, chaque poème serait une maille nouvelle
ajoutée au suaire d’un être fantomatique, suaire parfois tissé d’une toile
fine, presque transparente, translucide- arachnéenne- et parfois de drap dur,
rêche, opaque, grossier.
Ainsi, l’échec ontologique qu’est l’œuvre,
la répétition même qu’elle sous-entend, se mueraient-ils en un tissage essentiel. L’image n’est pas
neuve[1].
Derrière ce voile est l’être, l’être qu’on ne peut, absolument, découvrir, mais
l’être esquissé, deviné, approché, encerclé par la noire lumière des mots.
A celle-ci s’oppose, ontologiquement, la
seconde, celle du cerceau de cirque en papier, celui-là même qu’il s’agit de
transpercer.
Nous sommes face au cerceau, nous l’admirons et
dessinons ou écrivons sur cette feuille blanche quand il s’agit d’aller de l’autre
côté. C’est en ce sens que Nietzsche[2] dit de
la poésie qu’elle est obstacle à la venue de l’homme total. Divin obstacle,
certes- sinon serait-il utile d’en parler ? Moyen pour ne pas être,
pleinement être, moyen pour oublier la question vitale[3] en
la transformant en question poétique,
question seconde.
II
Nous sommes là pour recueillir
Sans trop gâter sans trop salir
Plus qu’architecte le poète
est araignée
Une araignée bien imparfaite
qui se permet
le repentir
Comme un enfant qui fait des bulles
laisse l’idée tout emporter
Elle est légère et ronde- ailée
une rosée vers les étoiles
qu’elle rêve d’ensemencer
Ronde et ailée, légère, elle est
envie de tout recommencer
Battements d’ailes
d’une hirondelle
réminiscence qui s’échappe
l’intelligence
au bout de la
langue
pendue
ma déchirure
cette jouissance
quand tu te perds pour deviner
pour entrevoir l’entrebâillure
Araignée, ce soleil noir…
III
la poésie est aile
La poésie n’est pas…
1
La poésie n’est pas appât
La poésie naît pas à pas
2
la poésie n’est pas
n’est pas pure magie, un pur jaillissement
Elle est l’artisanat de celui qui travaille
la syntaxe et les mots, et qui, vaille que
vaille,
remet sur l’établi l’imparfait diamant.
Mais pourtant,
Source réitérée aspire à n’être plus
Que magie pure et pur jaillissement
2
La poésie naît pas à pas
N’est ni pure magie ni pur jaillissement
Fugace don d’éternité ainsi qu’un glas
Donné comme un étonnement
Elle est ce qui jamais ne triche ni ne ment
Source réitérée aspire à n’être plus
que magie pure et pur jaillissement
3
germe le gland et pousse l’arbre
effort ténu effort constant
effort patient
Poème gravé dans le marbre
As-tu jailli pareillement
(enfant des nuits)
4
La poésie n’est pas épure
La poésie n’est jamais pure
5
Surveille ta bedaine artiste confortable
Elle t’a mangé le cœur et mis un métronome
En guise de cerveau. Tu comptes les syllables
Lettre à lettre, une à une ainsi qu’un économe.
6
7
Le poète est celui qui saisit
dans la coïncidence
(métonymie et métaphore ou
d’un simple pas qui danse)
l’être déjà donné dans le pur
du regard - ou l’invente
il sait saisir le temps où le temps se détend
où le temps se distend
(La parenthèse est bienheureuse.)
8
1, 2, 3
Dans le moule absolu, royale la césure
Cerveau gauche et droit- étroit, manque la
mesure
9 Art poétique ?
La poésie n’est pas un art ornemental, pièces
de boucheries, bien rouges sur l’étal… Délicieux jeu d’esprit, habile
cosmétique. Elle est la religieuse attitude de l’homme : refus du plat
profane aux mercantiles sommes. Ne visant pas le beau, seulement l’authentique.
Habiter cette terre et y vivre en poète-
s’enivrer de ces centres à s’exploser la tête.
II et puis le vol des hirondelles
1
La poésie est telle
Que toujours elle échappe
A la forme à la chape
La poésie est aile
2
La poésie est-elle
Ce froissement des ailes
Ce doigt levé -tendu-
Vers les étoiles et l’impromptu
3
la poésie est-elle
fine dentelle
et ce dont elle
parle : le chant des ailes
4
la poésie étole
qui couvre et sacralise
qui voilant éternise
des songes-creux d’atolls
5
La poésie est cri
sacrée colère
la poésie est tir
toujours en l’air
6
la poésie est dent
la poésie dentelle
la poésie aimant
la poésie ment-elle ?
7
poésie
hérésie de la peau
8
La poésie est-elle
Appât, appeaux, appel
Ce qui ouvre les ailes
éternelle promesse
9
la poésie est-elle
ce cri tant macéré
qui noue les hirondelles
à l’intime exaucé
10
La poésie est-elle
Cet Hermès messager
Porteur comme hirondelles
De messages voilés
11
La poésie est-elle
Cet art de la facticité
Comme un vol d’hirondelle
Chant contre champ d’atrocité
12
La poésie est air
Qui rêve de l’éther
Et du fond du sommeil
Promet le grand réveil
13
La poésie est où
L’homme à l’être se donne
L’être à l’homme pardonne
La poésie est tout
14
La poésie est île
Parenthèse, oasis
Flèche qui fend la cible
- un univers d’Ulysses -
15
La poésie est aile
La poésie est lien
Elle est ce qui rapproche enfin
Ce qui nous donne accès à ces centres du monde
Où les idées, les choses et s’aiment et se
confondent
16
la poésie est là où
la houle héla
la poésie – et la hou
le va là ou va la
poésie doigts d’ailes
la poésie la hèle
17
L’appeau- poésie
Lape haut- poésie !
18
la poésie est-elle
ce qui mine et fore et sape
ce qui râpe, émince et lape
la poésie est-elle ?
19
la poésie nous hèle
la poésie nous hisse
et ronde et douce et lisse
la poésie se mêle
à la rusée Métis
20
la poésie est thèse
affirmation lancée à la face du monde
elle est ce qui nous baise
et baise-nous encore ! la poésie est
blonde.
21
La poésie est-elle ce qui tord
Ce qui noue et torsade ensemble les contraires
La poésie est-elle ce qui mord
Et réduit à néant nos passerelles en mer
22
La poésie
Ethel
Morbihan
23
la poésie est sang
la poésie sent-elle ?
24
la poésie est où
la houle s’en est allée
la poésie est hou-
le hâle s’en est allé
25
la poésie est houle
chair des mots chair de poule
la poésie est goule
qui jamais ne dessaoule
26
la poésie doigts d’ailes
la poésie nous hèle
27
La poésie est aile
Ouvrant la fontanelle
Est-ce un I d’hirondelle
Bref infini, éclat de miel
28
une perle de rosée
dans l’arantèle s’est jetée
29
D’elle, je ne sais que sa
peau, peut-être son écorce ;
elle m’est toujours amorce
d’ailes et je n’en sais que ça.
30
La poésie ?
Deux trois coups d’ailes,
Un myosotis se fait la belle…
31
lape hérésie
la poésie
32
la poésie n’est-elle
que connivence ?
- quand s’éteint-elle ?
33
Et soudain j’ai compris- c’était à l’instant
même-
Que l’épaisseur des vies comme celle des songes
s’efface et n’est bientôt qu’un rêve fat
d’éponge
à jamais desséchée- tout comme ce poème
le destin du bivalve aveugle des grands fonds
[2]
Naissance de la Tragédie
Dernière édition par zenobi le Jeu 19 Avr - 6:39, édité 2 fois
zenobi- MacadMalade
- Messages : 487
Date d'inscription : 14/02/2012
Re: La poésie doigts d’ailes
Une trentaine de lecteurs, zéro commentateur.
Mc a dit, Mc a damné ?
Mc a dit, Mc a damné ?
zenobi- MacadMalade
- Messages : 487
Date d'inscription : 14/02/2012
Re: La poésie doigts d’ailes
Je suis venue lire, plusieurs fois.
Qu'est donc la poésie ? Pourquoi écrire ?
Nous revenons souvent sur ce sujet qui nous dévore depuis l'instant où nous avons laissé la poésie s'immiscer dans nos vies.
Je me dis parfois après écriture : "Encore un poème qui parle de la poésie, quand donc en aurai-je fait le tour ?"
Je me demande si avec le temps je trouverai ma réponse, ou si mon regard évoluera avec le temps et me poussera toujours plus loin.
Tu as cherché à faire le tour du sujet en un poème multiple... personnellement je préfère les images plus "concentrées". Les démarches diffèrent, mais l'intention non.
Il faudrait que je reprenne ton texte poème après poème pour te donner un avis plus détaillé !
Qu'est donc la poésie ? Pourquoi écrire ?
Nous revenons souvent sur ce sujet qui nous dévore depuis l'instant où nous avons laissé la poésie s'immiscer dans nos vies.
Je me dis parfois après écriture : "Encore un poème qui parle de la poésie, quand donc en aurai-je fait le tour ?"
Je me demande si avec le temps je trouverai ma réponse, ou si mon regard évoluera avec le temps et me poussera toujours plus loin.
Tu as cherché à faire le tour du sujet en un poème multiple... personnellement je préfère les images plus "concentrées". Les démarches diffèrent, mais l'intention non.
Il faudrait que je reprenne ton texte poème après poème pour te donner un avis plus détaillé !
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: La poésie doigts d’ailes
Je vais commencer par une critique :
Tu aurais peut être du moins espacer tes vers car je ne te raconte pas le "moulinage de souris" pour lire et ceci sans trop perdre le fil.
"Ainsi ce qui le vêt à la fois le dérobe" j'aime beaucoup de semblant de jeu de mots
De suite après ce vers il y a plusieurs "ainsi" et je trouve cela un peu trop chargé
"Plus qu’architecte le poète
est araignée
Une araignée bien imparfaite
qui se permet
le repentir" : j'aime aussi ce passage
"La poésie n’est pas appât
La poésie naît pas à pas" : dommage que tu es "traduit, le premier vers était génial
"
La poésie est où
L’homme à l’être se donne
L’être à l’homme pardonne
La poésie est tout" : j'aime aussi ce passage sauf "la poésie est tout"
Je m'explique : il est vrai que pour quelqu'un qui aime la poésie, qui écrit la poésie comme certains, elle pourrait être "tout" mais voilà, on ne sait pas tous écrire, lire ou même aimer la poésie alors voilà pourquoi je n'aurais pas mis ce dernier vers.
Pour finir, je trouve vraiment ce poème très intéressant avec des recherches qui ne sont pas moins intéressantes. Je dois reconnaître que ta plume est riche.
Pour finir : pourquoi il manque des morceaux où il n'y a que le chiffre?
J'ai eu plaisir à te lire mais essaye pour tes prochains poèmes de ne pas autant espacer si tu veux bien car pas évident de mettre un commentaire et de rechercher des passages.
Tu aurais peut être du moins espacer tes vers car je ne te raconte pas le "moulinage de souris" pour lire et ceci sans trop perdre le fil.
"Ainsi ce qui le vêt à la fois le dérobe" j'aime beaucoup de semblant de jeu de mots
De suite après ce vers il y a plusieurs "ainsi" et je trouve cela un peu trop chargé
"Plus qu’architecte le poète
est araignée
Une araignée bien imparfaite
qui se permet
le repentir" : j'aime aussi ce passage
"La poésie n’est pas appât
La poésie naît pas à pas" : dommage que tu es "traduit, le premier vers était génial
"
La poésie est où
L’homme à l’être se donne
L’être à l’homme pardonne
La poésie est tout" : j'aime aussi ce passage sauf "la poésie est tout"
Je m'explique : il est vrai que pour quelqu'un qui aime la poésie, qui écrit la poésie comme certains, elle pourrait être "tout" mais voilà, on ne sait pas tous écrire, lire ou même aimer la poésie alors voilà pourquoi je n'aurais pas mis ce dernier vers.
Pour finir, je trouve vraiment ce poème très intéressant avec des recherches qui ne sont pas moins intéressantes. Je dois reconnaître que ta plume est riche.
Pour finir : pourquoi il manque des morceaux où il n'y a que le chiffre?
J'ai eu plaisir à te lire mais essaye pour tes prochains poèmes de ne pas autant espacer si tu veux bien car pas évident de mettre un commentaire et de rechercher des passages.
Re: La poésie doigts d’ailes
oui du moulinage de souris en effet ! mais je suppose que c'est l'effet désiré. Moi ça m'a un peu découragée...
_________________
LaLou
Re: La poésie doigts d’ailes
La poésie doigts d’ailes
I
Deux allégories
La première pourrait se formuler, brièvement,
quoique de tâtonnante façon, ainsi : l’homme cerne l’être par le biais de
la parole ou: l’être se laisse cerner par la parole ; ou encore :
l’être est dévoilé, découvert, par ce qui le voile : la parole.
(De nos phrases tissé un voile se fait robe
De l'être le fantôme s'y glisse malicieux
Ainsi ce qui le vêt à la fois le dérobe)
Ainsi, chaque poème serait une maille nouvelle
ajoutée au suaire d’un être fantomatique, suaire parfois tissé d’une toile
fine, presque transparente, translucide- arachnéenne- et parfois de drap dur,
rêche, opaque, grossier.
Ainsi, l’échec ontologique qu’est l’œuvre,
la répétition même qu’elle sous-entend, se mueraient-ils en un tissage essentiel. L’image n’est pas
neuve[1].
Derrière ce voile est l’être, l’être qu’on ne peut, absolument, découvrir, mais
l’être esquissé, deviné, approché, encerclé par la noire lumière des mots.
A celle-ci s’oppose, ontologiquement, la
seconde, celle du cerceau de cirque en papier, celui-là même qu’il s’agit de
transpercer.
Nous sommes face au cerceau, nous l’admirons et
dessinons ou écrivons sur cette feuille blanche quand il s’agit d’aller de l’autre
côté. C’est en ce sens que Nietzsche[2] dit de
la poésie qu’elle est obstacle à la venue de l’homme total. Divin obstacle,
certes- sinon serait-il utile d’en parler ? Moyen pour ne pas être,
pleinement être, moyen pour oublier la question vitale[3] en
la transformant en question poétique,
question seconde.
II
Nous sommes là pour recueillir
Sans trop gâter sans trop salir
Plus qu’architecte le poète
est araignée
Une araignée bien imparfaite
qui se permet
le repentir
Comme un enfant qui fait des bulles
laisse l’idée tout emporter
Elle est légère et ronde- ailée
une rosée vers les étoiles
qu’elle rêve d’ensemencer
Ronde et ailée, légère, elle est
envie de tout recommencer
Battements d’ailes
d’une hirondelle
réminiscence qui s’échappe
l’intelligence
au bout de la
langue
pendue
ma déchirure
cette jouissance
quand tu te perds pour deviner
pour entrevoir l’entrebâillure
Araignée, ce soleil noir…
III
la poésie est aile
La poésie n’est pas…
1
La poésie n’est pas appât
La poésie naît pas à pas
2
la poésie n’est pas
n’est pas pure magie, un pur jaillissement
Elle est l’artisanat de celui qui travaille
la syntaxe et les mots, et qui, vaille que
vaille,
remet sur l’établi l’imparfait diamant.
Mais pourtant,
Source réitérée aspire à n’être plus
Que magie pure et pur jaillissement
2
La poésie naît pas à pas
N’est ni pure magie ni pur jaillissement
Fugace don d’éternité ainsi qu’un glas
Donné comme un étonnement
Elle est ce qui jamais ne triche ni ne ment
Source réitérée aspire à n’être plus
que magie pure et pur jaillissement
3
germe le gland et pousse l’arbre
effort ténu effort constant
effort patient
Poème gravé dans le marbre
As-tu jailli pareillement
(enfant des nuits)
4
La poésie n’est pas épure
La poésie n’est jamais pure
5
Surveille ta bedaine artiste confortable
Elle t’a mangé le cœur et mis un métronome
En guise de cerveau. Tu comptes les syllables
Lettre à lettre, une à une ainsi qu’un économe.
6
7
Le poète est celui qui saisit
dans la coïncidence
(métonymie et métaphore ou
d’un simple pas qui danse)
l’être déjà donné dans le pur
du regard - ou l’invente
il sait saisir le temps où le temps se détend
où le temps se distend
(La parenthèse est bienheureuse.)
8
1, 2, 3
Dans le moule absolu, royale la césure
Cerveau gauche et droit- étroit, manque la
mesure
9 Art poétique ?
La poésie n’est pas un art ornemental, pièces
de boucheries, bien rouges sur l’étal… Délicieux jeu d’esprit, habile
cosmétique. Elle est la religieuse attitude de l’homme : refus du plat
profane aux mercantiles sommes. Ne visant pas le beau, seulement l’authentique.
Habiter cette terre et y vivre en poète-
s’enivrer de ces centres à s’exploser la tête.
II et puis le vol des hirondelles
1
La poésie est telle
Que toujours elle échappe
A la forme à la chape
La poésie est aile
2
La poésie est-elle
Ce froissement des ailes
Ce doigt levé -tendu-
Vers les étoiles et l’impromptu
3
la poésie est-elle
fine dentelle
et ce dont elle
parle : le chant des ailes
4
la poésie étole
qui couvre et sacralise
qui voilant éternise
des songes-creux d’atolls
5
La poésie est cri
sacrée colère
la poésie est tir
toujours en l’air
6
la poésie est dent
la poésie dentelle
la poésie aimant
la poésie ment-elle ?
7
poésie
hérésie de la peau
8
La poésie est-elle
Appât, appeaux, appel
Ce qui ouvre les ailes
éternelle promesse
9
la poésie est-elle
ce cri tant macéré
qui noue les hirondelles
à l’intime exaucé
10
La poésie est-elle
Cet Hermès messager
Porteur comme hirondelles
De messages voilés
11
La poésie est-elle
Cet art de la facticité
Comme un vol d’hirondelle
Chant contre champ d’atrocité
12
La poésie est air
Qui rêve de l’éther
Et du fond du sommeil
Promet le grand réveil
13
La poésie est où
L’homme à l’être se donne
L’être à l’homme pardonne
La poésie est tout
14
La poésie est île
Parenthèse, oasis
Flèche qui fend la cible
- un univers d’Ulysses -
15
La poésie est aile
La poésie est lien
Elle est ce qui rapproche enfin
Ce qui nous donne accès à ces centres du monde
Où les idées, les choses et s’aiment et se
confondent
16
la poésie est là où
la houle héla
la poésie – et la hou
le va là ou va la
poésie doigts d’ailes
la poésie la hèle
17
L’appeau- poésie
Lape haut- poésie !
18
la poésie est-elle
ce qui mine et fore et sape
ce qui râpe, émince et lape
la poésie est-elle ?
19
la poésie nous hèle
la poésie nous hisse
et ronde et douce et lisse
la poésie se mêle
à la rusée Métis
20
la poésie est thèse
affirmation lancée à la face du monde
elle est ce qui nous baise
et baise-nous encore ! la poésie est
blonde.
21
La poésie est-elle ce qui tord
Ce qui noue et torsade ensemble les contraires
La poésie est-elle ce qui mord
Et réduit à néant nos passerelles en mer
22
La poésie
Ethel
Morbihan
23
la poésie est sang
la poésie sent-elle ?
24
la poésie est où
la houle s’en est allée
la poésie est hou-
le hâle s’en est allé
25
la poésie est houle
chair des mots chair de poule
la poésie est goule
qui jamais ne dessaoule
26
la poésie doigts d’ailes
la poésie nous hèle
27
La poésie est aile
Ouvrant la fontanelle
Est-ce un I d’hirondelle
Bref infini, éclat de miel
28
une perle de rosée
dans l’arantèle s’est jetée
29
D’elle, je ne sais que sa
peau, peut-être son écorce ;
elle m’est toujours amorce
d’ailes et je n’en sais que ça.
30
La poésie ?
Deux trois coups d’ailes,
Un myosotis se fait la belle…
31
lape hérésie
la poésie
32
la poésie n’est-elle
que connivence ?
- quand s’éteint-elle ?
33
Et soudain j’ai compris- c’était à l’instant
même-
Que l’épaisseur des vies comme celle des songes
s’efface et n’est bientôt qu’un rêve fat
d’éponge
à jamais desséchée- tout comme ce poème
le destin du bivalve aveugle des grands fonds
[2]
Naissance de la Tragédie
I
Deux allégories
La première pourrait se formuler, brièvement,
quoique de tâtonnante façon, ainsi : l’homme cerne l’être par le biais de
la parole ou: l’être se laisse cerner par la parole ; ou encore :
l’être est dévoilé, découvert, par ce qui le voile : la parole.
(De nos phrases tissé un voile se fait robe
De l'être le fantôme s'y glisse malicieux
Ainsi ce qui le vêt à la fois le dérobe)
Ainsi, chaque poème serait une maille nouvelle
ajoutée au suaire d’un être fantomatique, suaire parfois tissé d’une toile
fine, presque transparente, translucide- arachnéenne- et parfois de drap dur,
rêche, opaque, grossier.
Ainsi, l’échec ontologique qu’est l’œuvre,
la répétition même qu’elle sous-entend, se mueraient-ils en un tissage essentiel. L’image n’est pas
neuve[1].
Derrière ce voile est l’être, l’être qu’on ne peut, absolument, découvrir, mais
l’être esquissé, deviné, approché, encerclé par la noire lumière des mots.
A celle-ci s’oppose, ontologiquement, la
seconde, celle du cerceau de cirque en papier, celui-là même qu’il s’agit de
transpercer.
Nous sommes face au cerceau, nous l’admirons et
dessinons ou écrivons sur cette feuille blanche quand il s’agit d’aller de l’autre
côté. C’est en ce sens que Nietzsche[2] dit de
la poésie qu’elle est obstacle à la venue de l’homme total. Divin obstacle,
certes- sinon serait-il utile d’en parler ? Moyen pour ne pas être,
pleinement être, moyen pour oublier la question vitale[3] en
la transformant en question poétique,
question seconde.
II
Nous sommes là pour recueillir
Sans trop gâter sans trop salir
Plus qu’architecte le poète
est araignée
Une araignée bien imparfaite
qui se permet
le repentir
Comme un enfant qui fait des bulles
laisse l’idée tout emporter
Elle est légère et ronde- ailée
une rosée vers les étoiles
qu’elle rêve d’ensemencer
Ronde et ailée, légère, elle est
envie de tout recommencer
Battements d’ailes
d’une hirondelle
réminiscence qui s’échappe
l’intelligence
au bout de la
langue
pendue
ma déchirure
cette jouissance
quand tu te perds pour deviner
pour entrevoir l’entrebâillure
Araignée, ce soleil noir…
III
la poésie est aile
La poésie n’est pas…
1
La poésie n’est pas appât
La poésie naît pas à pas
2
la poésie n’est pas
n’est pas pure magie, un pur jaillissement
Elle est l’artisanat de celui qui travaille
la syntaxe et les mots, et qui, vaille que
vaille,
remet sur l’établi l’imparfait diamant.
Mais pourtant,
Source réitérée aspire à n’être plus
Que magie pure et pur jaillissement
2
La poésie naît pas à pas
N’est ni pure magie ni pur jaillissement
Fugace don d’éternité ainsi qu’un glas
Donné comme un étonnement
Elle est ce qui jamais ne triche ni ne ment
Source réitérée aspire à n’être plus
que magie pure et pur jaillissement
3
germe le gland et pousse l’arbre
effort ténu effort constant
effort patient
Poème gravé dans le marbre
As-tu jailli pareillement
(enfant des nuits)
4
La poésie n’est pas épure
La poésie n’est jamais pure
5
Surveille ta bedaine artiste confortable
Elle t’a mangé le cœur et mis un métronome
En guise de cerveau. Tu comptes les syllables
Lettre à lettre, une à une ainsi qu’un économe.
6
7
Le poète est celui qui saisit
dans la coïncidence
(métonymie et métaphore ou
d’un simple pas qui danse)
l’être déjà donné dans le pur
du regard - ou l’invente
il sait saisir le temps où le temps se détend
où le temps se distend
(La parenthèse est bienheureuse.)
8
1, 2, 3
Dans le moule absolu, royale la césure
Cerveau gauche et droit- étroit, manque la
mesure
9 Art poétique ?
La poésie n’est pas un art ornemental, pièces
de boucheries, bien rouges sur l’étal… Délicieux jeu d’esprit, habile
cosmétique. Elle est la religieuse attitude de l’homme : refus du plat
profane aux mercantiles sommes. Ne visant pas le beau, seulement l’authentique.
Habiter cette terre et y vivre en poète-
s’enivrer de ces centres à s’exploser la tête.
II et puis le vol des hirondelles
1
La poésie est telle
Que toujours elle échappe
A la forme à la chape
La poésie est aile
2
La poésie est-elle
Ce froissement des ailes
Ce doigt levé -tendu-
Vers les étoiles et l’impromptu
3
la poésie est-elle
fine dentelle
et ce dont elle
parle : le chant des ailes
4
la poésie étole
qui couvre et sacralise
qui voilant éternise
des songes-creux d’atolls
5
La poésie est cri
sacrée colère
la poésie est tir
toujours en l’air
6
la poésie est dent
la poésie dentelle
la poésie aimant
la poésie ment-elle ?
7
poésie
hérésie de la peau
8
La poésie est-elle
Appât, appeaux, appel
Ce qui ouvre les ailes
éternelle promesse
9
la poésie est-elle
ce cri tant macéré
qui noue les hirondelles
à l’intime exaucé
10
La poésie est-elle
Cet Hermès messager
Porteur comme hirondelles
De messages voilés
11
La poésie est-elle
Cet art de la facticité
Comme un vol d’hirondelle
Chant contre champ d’atrocité
12
La poésie est air
Qui rêve de l’éther
Et du fond du sommeil
Promet le grand réveil
13
La poésie est où
L’homme à l’être se donne
L’être à l’homme pardonne
La poésie est tout
14
La poésie est île
Parenthèse, oasis
Flèche qui fend la cible
- un univers d’Ulysses -
15
La poésie est aile
La poésie est lien
Elle est ce qui rapproche enfin
Ce qui nous donne accès à ces centres du monde
Où les idées, les choses et s’aiment et se
confondent
16
la poésie est là où
la houle héla
la poésie – et la hou
le va là ou va la
poésie doigts d’ailes
la poésie la hèle
17
L’appeau- poésie
Lape haut- poésie !
18
la poésie est-elle
ce qui mine et fore et sape
ce qui râpe, émince et lape
la poésie est-elle ?
19
la poésie nous hèle
la poésie nous hisse
et ronde et douce et lisse
la poésie se mêle
à la rusée Métis
20
la poésie est thèse
affirmation lancée à la face du monde
elle est ce qui nous baise
et baise-nous encore ! la poésie est
blonde.
21
La poésie est-elle ce qui tord
Ce qui noue et torsade ensemble les contraires
La poésie est-elle ce qui mord
Et réduit à néant nos passerelles en mer
22
La poésie
Ethel
Morbihan
23
la poésie est sang
la poésie sent-elle ?
24
la poésie est où
la houle s’en est allée
la poésie est hou-
le hâle s’en est allé
25
la poésie est houle
chair des mots chair de poule
la poésie est goule
qui jamais ne dessaoule
26
la poésie doigts d’ailes
la poésie nous hèle
27
La poésie est aile
Ouvrant la fontanelle
Est-ce un I d’hirondelle
Bref infini, éclat de miel
28
une perle de rosée
dans l’arantèle s’est jetée
29
D’elle, je ne sais que sa
peau, peut-être son écorce ;
elle m’est toujours amorce
d’ailes et je n’en sais que ça.
30
La poésie ?
Deux trois coups d’ailes,
Un myosotis se fait la belle…
31
lape hérésie
la poésie
32
la poésie n’est-elle
que connivence ?
- quand s’éteint-elle ?
33
Et soudain j’ai compris- c’était à l’instant
même-
Que l’épaisseur des vies comme celle des songes
s’efface et n’est bientôt qu’un rêve fat
d’éponge
à jamais desséchée- tout comme ce poème
le destin du bivalve aveugle des grands fonds
[2]
Naissance de la Tragédie
zenobi- MacadMalade
- Messages : 487
Date d'inscription : 14/02/2012
Re: La poésie doigts d’ailes
Mise en page involontaire, à chaque fois.
Incompatibilité entre word et ce forum, sans doute.
Toujours est-il qu'il y a bien des espaces, des lignes vides et des retours à la ligne qui je ne souhaite pas. Et que c'est très fastidieux de corriger, surtout pour zéro commentateur.
Bonjour chez vous, merci aux commentatrices... et merci à Lalou pour son commentaire du commentaire précédent.
On s'amuse bien, ici.
Incompatibilité entre word et ce forum, sans doute.
Toujours est-il qu'il y a bien des espaces, des lignes vides et des retours à la ligne qui je ne souhaite pas. Et que c'est très fastidieux de corriger, surtout pour zéro commentateur.
Bonjour chez vous, merci aux commentatrices... et merci à Lalou pour son commentaire du commentaire précédent.
On s'amuse bien, ici.
zenobi- MacadMalade
- Messages : 487
Date d'inscription : 14/02/2012
Re: La poésie doigts d’ailes
Alors zenobi, tu prends "notepad" pour écrire ta poésie et là, en copier/coller, ça va fonctionner
NOTEPAD se trouve ainsi : ( juste au cas où tu ne le trouves pas hein )
- menu "démarrer"
- clic sur " exécuter"
- une fenêtre va s'ouvrir et dans cette fenêtre, tu écris "notepad" et il va s'ouvrir ( en vrai et surtout en français c'est égal à "bloc-note"
Il est compatible avec le site et j'utilise Notepad par exemple pour mettre mes poèmes en forme.
J'espère t'avoir aidé.
NOTEPAD se trouve ainsi : ( juste au cas où tu ne le trouves pas hein )
- menu "démarrer"
- clic sur " exécuter"
- une fenêtre va s'ouvrir et dans cette fenêtre, tu écris "notepad" et il va s'ouvrir ( en vrai et surtout en français c'est égal à "bloc-note"
Il est compatible avec le site et j'utilise Notepad par exemple pour mettre mes poèmes en forme.
J'espère t'avoir aidé.
Re: La poésie doigts d’ailes
Si tu souhaites une mise en page ‘normale’
de ton texte, sans blancs, il faut
justifier le tout avec BB
code et pour l’impacte que tu juge mauvaise ici, hé bien que dire
sinon
que
c’est une
autre affaire.
Dam. 1 2 3 Vous n’avez pas de n.....
de ton texte, sans blancs, il faut
justifier le tout avec BB
code et pour l’impacte que tu juge mauvaise ici, hé bien que dire
sinon
que
c’est une
autre affaire.
Dam. 1 2 3 Vous n’avez pas de n.....
Re: La poésie doigts d’ailes
Oui.
Bien sûr. Et alors l'autre lui dit! ne, non.
Mais déjà il n'entend plus, étendu, détendu, alors, comme il a plu, il leur dit: vous avez-pris votre parapluie ?
Bien sûr. Et alors l'autre lui dit! ne, non.
Mais déjà il n'entend plus, étendu, détendu, alors, comme il a plu, il leur dit: vous avez-pris votre parapluie ?
zenobi- MacadMalade
- Messages : 487
Date d'inscription : 14/02/2012
Re: La poésie doigts d’ailes
zenobi a écrit:Oui.
Bien sûr. Et alors l'autre lui dit: ben, non.Mais déjà il n'entend plus, étendu, détendu, alors, comme il a plu, il leur dit: vous avez-pris votre parapluie ?
zenobi- MacadMalade
- Messages : 487
Date d'inscription : 14/02/2012
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