Plomb.

Après les années de plomb
Qui recyclait les chemins droitiers de l’air rance,
Faisant du capital l’isthme d’une jungle crue, elle,
Comme l’alpha et l’oméga d’une chapelle
Par les gilets de soi comme égo maniaque,
Faisant du drapeau à la sainte trinité des couleurs
L’étang dard des monstres blonds des marais,

Voici venu le temps de l’apaisement,
De la normalitude collective des banquets partagés
Loin des remugles revanchards des comptables asséchés !
On croît sens de la vie on naisse paire d’égalité
Traçant d’humanité pour d’autres générations,
Hors mépris décomplexés et à l’abri des cols blancs
Et cravates bleues (marine),
Des landes, mains qui chantent dans le soleil rouge,
En se rendant service public jusqu’aux contrées pas nées
A inventer !

Après les années de plomb
Aux contours de la Défense et ses patinettes,
La philosophie sonnante et trébuchante
Des pompes (funèbres) arpentant les moquettes épaisses
Des privilégiés,
Voici venu le temps qui laisse du temps au temps !

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C'est un peu enfoncer une porte ouverte non?

... Non, au contraire : il fallait ouvrir la porte !

Il va finir par leur manquer !
sur qui taper ?

c'est bon , on a compris Capodastre !

Désolé, ça faisait trop de bien.

Si l'on peut partager la satisfaction de voir l'un s'en aller, (il paraît, d'ailleurs, que, par un sens tardif de l'honneur, il va se faire seppuku), la joie de voir les autres arriver est... toute relative.

Tu connais l'histoire des merles et des grives...