L'amour en cage

Comment n'ai-je pas osé...

vous déshabiller madame

comme le printemps s'éteint sans soleil.

Je me suis tu tant de fois dans ma vie

soignant mon sommeil au milieu du vacarme.

Oubliant les cris un jour je m'enfoncerai

dans le creux de vos plis

Je vous connais.

J'embrasserai vos yeux

et vos premiers cheveux blanc

invoquant le seul voeu

de rester votre amant.




Mais les nuages passent

il ne pleut toujours pas

Et les mots ne s'amassent

qu'à l'intérieur de moi.




Je ne vous ai rien dit madame

et j'ai maudit mon âme.

La mélancolie me surveille

C'est pas la mer à boire

je lui rends la pareille

et réclame un avoir.

J'aime bien celui-là.
Juste : "je me suis tu".
Et puis "un four je m'enfoncerai" ? un "jour" ? ou bien est-ce voulu ?

Bonsoir El Kor, et merci de t'arrêter ici, bien sur ces fautes sont involontaires, c'est corrigé!

Content que tu aimes bien celui-là.

Un aveu sensible qui ne laisse pas de marbre...

Un plaisir de t’avoir lu !

Dam.

Heureuse Span de te relire ici et, dans cette nouvelle ecriture..non?

mais toujours cette douceur qui te caracterise .

Simple, touchante, venue droit du cœur qui va droit au cœur. Ce n'est pas compliquée elle - la poésie, quand c'est la p o è s i e.
Cordialement Solweig

Une belle poésie que j'ai pris plaisir à lire
quelques fautes d'orthographe qui à mon avis sont involontaires
mais rien de bien méchant

j'ai adoré

mes amitiés

(Y'a "vœu" aussi)
Sympa.

Merci à vous 2.

Je l'avais lu Sprandell et je croyais avoir laissé un commentaire. Un vouvoiement qui révèle encore plus de la valeur de ce cri, sincère.

Mélancolique et plein de charme !

Je me suis tu tant de fois dans ma vie
soignant mon sommeil au milieu du vacarme.

Deux vers qui résument parfaitement la solitude...

Ce poème écrit dans une veine typiquement romantique permet de conjurer le sort et d'aboutir à une certaine forme de liberté.