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Mirages et vérité
3 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Mirages et vérité
Mirages et vérité
Le Rocher, sorte de contrefort intérieur naturel de la maison.
Énigme extérieure, suspendue à ma raison
Édifiante !
La momie bitumée dans le caniveau
Fausse momie en poudre à canon, la cocaïne
Quelle découverte !
De la poudre à canon pour faire douter la science ?
Le monde scientifique n’en croit pas ses plaquettes
Boiron ses mirettes - Vite ! ma calculette !
Sacrée momie ! la coquine !...
Elle nous en fait voir des vertes et des pas mûres
La pierre sous les murs et des murs en pierre
De la pierre en veux-tu en voilà
Un rêve exhaussé sans le vouloir, presque sans le savoir.
Sacrée découverte surprise !
Sacrée veine, sacré filon !
Tellement de pierre ici que j’ai été obligé d’en enlever !
Si je m’étais imaginé ça... Non, j’avais seulement dû le rêver.
Mais l’eau qui filtrait en cas de grosses pluies des micro fissures
N’était ni rouge ni blanche ni bleue
Incolore comme la douleur mentale
Où comme la lumière intérieure qui devait m’inonder
Me noyer l’esprit et noyer mes souvenirs
Je ne me rappelle plus de rien
Je ne me rappelle plus de moi.
Et j’ai fait
Si tôt, si tard
L’aller et le retour
Dans le noir.
Et les jeux d’enfants
Aux cris perçants
Aux gestes impatients
Dissipés dans un car scolaire
Me rendaient mal à l’aise
D’être seul à ma place
À trente ans
Mais pas seulement
Il y avait surtout la gêne écrasante
D’être impuissant
À leur venir en aide
Car ils ne savaient pas
Ce qui les attendait au tournant.
En toute inconscience
Bondé, volant dans les tournants
Le bus en dansant
Descend le versant blanc
L’hiver, quand c’est tout blanc
Tu joues avec les enfants
Mais rappelle-toi ce serment
“Quand on a raté, on repasse en blanc”
Tu sais, la vérité dans la bouche des enfants.
*
La justice institutionnelle est une science inexacte,
Comme elle est voulue par le gouvernement
Comme elle se fait l’écho de l’esprit humain
Comme elle part de l’homme pour aboutir à l’homme
Comme un trop gros navire bloqué à l’intérieur d’un port
trop petit
Ne peut passer
Ne peut manœuvrer
Comme elle n’a pas d’envergure
C’est une science inexacte
À laquelle il faudra réfléchir à deux fois
Avant de lui faire confiance
Avant de mettre sa raison entre ses mains
Parce que bien souvent elle trompe son prochain
La confiance que tes parents ont mise à l’intérieur de toi.
Preuve en est de sa faiblesse
Qu’après une série de dites “injustices”
Elle se rattrape en accusant à qui mieux-mieux
Et condamne aveuglément le monsieur X
Pour ses fautes matérielles, ses abus de confiance, ses escroqueries et détournement
de fonds et j’en passe
Pour sa plus grande intelligence à contourner la loi, à baiser le fisc
En un mot : on condamne l’individu au lieu de réviser la loi lacunaire et mal faite ! L’orgueil sans doute. L’impossibilité de vouloir reconnaître ses torts, sous prétexte que c’est l’œuvre de Dieu !
Ça pourrait bien entraîner la mort de la République, la ruine de la Justice... Foutaise ! En vérité c’est qu’ils ont peur, peur de se remettre en question et de revoir avec un esprit libre et moderne des textes de loi qui datent de la Révolution ! “Mais voyons, qu’est-ce que vous dites là ! Qu’est-ce que vous avancez ? Qu’est-ce que vous croyez : l’homme du peuple n’a pas pu évoluer en deux siècles ! On ne peut pas croire ça et lui faire confiance ! Voyons, vous êtes fous ! Vous oubliez que ces lois ont été imaginées et voulues par des hommes d’exception. Le peuple, s’il est le peuple, ne peut pas avoir son mot à dire, c’est ainsi : c’est impossible.”
Et voilà comment un homme de loi raisonne, plus ou moins inconsciemment. Et pour moi, un artiste, qui, chaque jour que le bon dieu fait, cherche à se renouveler dans un souci perpétuel d’évolution et d’adaptation, le spectacle du monde politique ne présente aucun intérêt, ne trouve aucun crédit à mes yeux, mon cœur, mon âme...
Aucun intérêt ; si ce n’est celui de tout faire foirer, à force de déshabiller sans cesse l’opinion publique. Un grand chaos se prépare, si ça continue de la sorte. Il faut tenir bon et ne jamais cesser de se battre, de manifester ses désaccords et son mécontentement. C’est pas nous qui avons voulu et installé ce système absurde où l’argent est roi. C’est au peuple de se gouverner lui-même, sans costume et sans uniforme. Et même si ça devait poser quelques problèmes et créer quelques tensions, ça ne pourrait jamais être pire et plus injuste que ce que l’on voit aujourd’hui. Je ne crois pas au modèle idéal de la Nation démocratique, rêvé par les hommes politiques. Quand je vois à quoi ils veulent nous préparer, je suis tout simplement effrayé : car je suis impuissant. Et j’ai horreur de me sentir impuissant, horreur. C’est une insulte à ma dignité et mon intégrité. Mais je devrais l’accepter, quoique je dise, quoique je pense, qui que je sois. L'horreur !
Dans nos sociétés dites évoluées, on est asphyxié.
Dans un pays gouverné par des gens obsédés par l’argent
La question humaine passe forcément au second plan
À ceux-là, qui croient que la richesse sera la condition première et l’unique référence
Pour juger de la valeur d’un pays et d’un peuple
De la grandeur d’une Nation dans le monde
À ceux-là, je dis qu’ils se gourent en grand.
Ce sont des meurtriers et des monstres sanguinaires sans âme et sans cœur, des fous.
Et qu’ils se ridiculisent,
Et qu’ils perdront toujours
Et qu’ils continueront sans cesse de nous emmerder avec des lois fictives, qui n’apportent aucune solution, mais au contraire que des vicissitudes, des complications, des contraintes dégradantes
Qui auront tôt fait de réveiller chez l’homme
Un sentiment d’injustice et une volonté farouche de vengeance primaire
Et légitime.
Et sans aller jusque là, ce qui est sûr et certain
C’est qu’il ne faudra jamais compter sur personne pour collaborer et servir l’état comme il l’entend !
Pour la nuit des temps, cette voie sera vouée à l’échec.
Et si Gauguin disait que rien au monde, jamais rien, ne pourra changer quoique ce soit à la marche de l’homme vers son destin,
aucun homme seul, aussi génial et même divin soit-il, ne pourra espérer contrôler la marche du peuple, toute race confondue... Même Dieu n’y est pas parvenu !
Chance ou malchance, je ne saurais dire.
Ce qui est sûr, en revanche, c’est que le pouvoir et la soif de grandeur témoignent d’un esprit faible et vicié pour ne pas dire vicieux ! Y’a qu’à voir ce qui arrive à “l’homme le plus puissant de la planète”... soit disant.
Quelle illusion grotesque
Quel monde !
Qui balance
Entre Mirages et vérité
Au bout d’une corde en plein désert...
L’hiver, quand c’est tout blanc
Tu joues avec les enfants
Mais rappelle-toi ce serment
“Quand on a raté, on repasse en blanc”
Tu sais, la vérité dans la bouche des enfants.
Dam.
“Quand le crime a connu la bénédiction de la loi
La désolation ne connaît plus de limite.”
(Botho Strauss “Les semblables, interludes moraux”.
Théâtre allemand)
Le Rocher, sorte de contrefort intérieur naturel de la maison.
Énigme extérieure, suspendue à ma raison
Édifiante !
La momie bitumée dans le caniveau
Fausse momie en poudre à canon, la cocaïne
Quelle découverte !
De la poudre à canon pour faire douter la science ?
Le monde scientifique n’en croit pas ses plaquettes
Boiron ses mirettes - Vite ! ma calculette !
Sacrée momie ! la coquine !...
Elle nous en fait voir des vertes et des pas mûres
La pierre sous les murs et des murs en pierre
De la pierre en veux-tu en voilà
Un rêve exhaussé sans le vouloir, presque sans le savoir.
Sacrée découverte surprise !
Sacrée veine, sacré filon !
Tellement de pierre ici que j’ai été obligé d’en enlever !
Si je m’étais imaginé ça... Non, j’avais seulement dû le rêver.
Mais l’eau qui filtrait en cas de grosses pluies des micro fissures
N’était ni rouge ni blanche ni bleue
Incolore comme la douleur mentale
Où comme la lumière intérieure qui devait m’inonder
Me noyer l’esprit et noyer mes souvenirs
Je ne me rappelle plus de rien
Je ne me rappelle plus de moi.
Et j’ai fait
Si tôt, si tard
L’aller et le retour
Dans le noir.
Et les jeux d’enfants
Aux cris perçants
Aux gestes impatients
Dissipés dans un car scolaire
Me rendaient mal à l’aise
D’être seul à ma place
À trente ans
Mais pas seulement
Il y avait surtout la gêne écrasante
D’être impuissant
À leur venir en aide
Car ils ne savaient pas
Ce qui les attendait au tournant.
En toute inconscience
Bondé, volant dans les tournants
Le bus en dansant
Descend le versant blanc
L’hiver, quand c’est tout blanc
Tu joues avec les enfants
Mais rappelle-toi ce serment
“Quand on a raté, on repasse en blanc”
Tu sais, la vérité dans la bouche des enfants.
*
La justice institutionnelle est une science inexacte,
Comme elle est voulue par le gouvernement
Comme elle se fait l’écho de l’esprit humain
Comme elle part de l’homme pour aboutir à l’homme
Comme un trop gros navire bloqué à l’intérieur d’un port
trop petit
Ne peut passer
Ne peut manœuvrer
Comme elle n’a pas d’envergure
C’est une science inexacte
À laquelle il faudra réfléchir à deux fois
Avant de lui faire confiance
Avant de mettre sa raison entre ses mains
Parce que bien souvent elle trompe son prochain
La confiance que tes parents ont mise à l’intérieur de toi.
Preuve en est de sa faiblesse
Qu’après une série de dites “injustices”
Elle se rattrape en accusant à qui mieux-mieux
Et condamne aveuglément le monsieur X
Pour ses fautes matérielles, ses abus de confiance, ses escroqueries et détournement
de fonds et j’en passe
Pour sa plus grande intelligence à contourner la loi, à baiser le fisc
En un mot : on condamne l’individu au lieu de réviser la loi lacunaire et mal faite ! L’orgueil sans doute. L’impossibilité de vouloir reconnaître ses torts, sous prétexte que c’est l’œuvre de Dieu !
Ça pourrait bien entraîner la mort de la République, la ruine de la Justice... Foutaise ! En vérité c’est qu’ils ont peur, peur de se remettre en question et de revoir avec un esprit libre et moderne des textes de loi qui datent de la Révolution ! “Mais voyons, qu’est-ce que vous dites là ! Qu’est-ce que vous avancez ? Qu’est-ce que vous croyez : l’homme du peuple n’a pas pu évoluer en deux siècles ! On ne peut pas croire ça et lui faire confiance ! Voyons, vous êtes fous ! Vous oubliez que ces lois ont été imaginées et voulues par des hommes d’exception. Le peuple, s’il est le peuple, ne peut pas avoir son mot à dire, c’est ainsi : c’est impossible.”
Et voilà comment un homme de loi raisonne, plus ou moins inconsciemment. Et pour moi, un artiste, qui, chaque jour que le bon dieu fait, cherche à se renouveler dans un souci perpétuel d’évolution et d’adaptation, le spectacle du monde politique ne présente aucun intérêt, ne trouve aucun crédit à mes yeux, mon cœur, mon âme...
Aucun intérêt ; si ce n’est celui de tout faire foirer, à force de déshabiller sans cesse l’opinion publique. Un grand chaos se prépare, si ça continue de la sorte. Il faut tenir bon et ne jamais cesser de se battre, de manifester ses désaccords et son mécontentement. C’est pas nous qui avons voulu et installé ce système absurde où l’argent est roi. C’est au peuple de se gouverner lui-même, sans costume et sans uniforme. Et même si ça devait poser quelques problèmes et créer quelques tensions, ça ne pourrait jamais être pire et plus injuste que ce que l’on voit aujourd’hui. Je ne crois pas au modèle idéal de la Nation démocratique, rêvé par les hommes politiques. Quand je vois à quoi ils veulent nous préparer, je suis tout simplement effrayé : car je suis impuissant. Et j’ai horreur de me sentir impuissant, horreur. C’est une insulte à ma dignité et mon intégrité. Mais je devrais l’accepter, quoique je dise, quoique je pense, qui que je sois. L'horreur !
Dans nos sociétés dites évoluées, on est asphyxié.
Dans un pays gouverné par des gens obsédés par l’argent
La question humaine passe forcément au second plan
À ceux-là, qui croient que la richesse sera la condition première et l’unique référence
Pour juger de la valeur d’un pays et d’un peuple
De la grandeur d’une Nation dans le monde
À ceux-là, je dis qu’ils se gourent en grand.
Ce sont des meurtriers et des monstres sanguinaires sans âme et sans cœur, des fous.
Et qu’ils se ridiculisent,
Et qu’ils perdront toujours
Et qu’ils continueront sans cesse de nous emmerder avec des lois fictives, qui n’apportent aucune solution, mais au contraire que des vicissitudes, des complications, des contraintes dégradantes
Qui auront tôt fait de réveiller chez l’homme
Un sentiment d’injustice et une volonté farouche de vengeance primaire
Et légitime.
Et sans aller jusque là, ce qui est sûr et certain
C’est qu’il ne faudra jamais compter sur personne pour collaborer et servir l’état comme il l’entend !
Pour la nuit des temps, cette voie sera vouée à l’échec.
Et si Gauguin disait que rien au monde, jamais rien, ne pourra changer quoique ce soit à la marche de l’homme vers son destin,
aucun homme seul, aussi génial et même divin soit-il, ne pourra espérer contrôler la marche du peuple, toute race confondue... Même Dieu n’y est pas parvenu !
Chance ou malchance, je ne saurais dire.
Ce qui est sûr, en revanche, c’est que le pouvoir et la soif de grandeur témoignent d’un esprit faible et vicié pour ne pas dire vicieux ! Y’a qu’à voir ce qui arrive à “l’homme le plus puissant de la planète”... soit disant.
Quelle illusion grotesque
Quel monde !
Qui balance
Entre Mirages et vérité
Au bout d’une corde en plein désert...
L’hiver, quand c’est tout blanc
Tu joues avec les enfants
Mais rappelle-toi ce serment
“Quand on a raté, on repasse en blanc”
Tu sais, la vérité dans la bouche des enfants.
Dam.
“Quand le crime a connu la bénédiction de la loi
La désolation ne connaît plus de limite.”
(Botho Strauss “Les semblables, interludes moraux”.
Théâtre allemand)
Dernière édition par Dam le Mar 21 Aoû - 15:50, édité 2 fois
Re: Mirages et vérité
Bravo Dam... ton texte est d’une profondeur extrême...et d’une vérité absolue... Notre monde est asphyxié et seule notre foi en l’art sera salvatrice. Rassemblons-nous autour de cette idée qui sera notre force à tous... j’ai beaucoup apprécié le passage répété :
« L’hiver, quand c’est tout blanc
Tu joues avec les enfants
Mais rappelle-toi ce serment
“Quand on a raté, on repasse en blanc”
Tu sais, la vérité dans la bouche des enfants. »
qui vient après les vérités politiques et mondiales énoncées avec force et fracas... À vos lectures.
perle
« L’hiver, quand c’est tout blanc
Tu joues avec les enfants
Mais rappelle-toi ce serment
“Quand on a raté, on repasse en blanc”
Tu sais, la vérité dans la bouche des enfants. »
qui vient après les vérités politiques et mondiales énoncées avec force et fracas... À vos lectures.
perle
perle- MacaDeb
- Messages : 7
Date d'inscription : 22/02/2012
Re: Mirages et vérité
Dans la guerre annoncée entre l'Iran et Israël, je dois peser chaque mot.
Celui qui aura compris le pourquoi du bus dansant dans les tournants, des
enfants, des pierres et de l'eau incolore filtrant du rocher, de mon malaise
personnel à posséder tant de pierres, un sacré filon ! Ma tentation de drogue,
me perdre comme les dirigeants, comme tout contrôle n'est plus permis à l'aube
des tirs, la voie des ordres fait désordre, et c'est à grand peine que je
ponctue ce poème de la réalité 'Mirages et vérité'. Sans fermer l'oeil durant
trois nuits 'Et j'ai fait Si tôt si tard L'aller et le retour Dans le noir.'
D.
Celui qui aura compris le pourquoi du bus dansant dans les tournants, des
enfants, des pierres et de l'eau incolore filtrant du rocher, de mon malaise
personnel à posséder tant de pierres, un sacré filon ! Ma tentation de drogue,
me perdre comme les dirigeants, comme tout contrôle n'est plus permis à l'aube
des tirs, la voie des ordres fait désordre, et c'est à grand peine que je
ponctue ce poème de la réalité 'Mirages et vérité'. Sans fermer l'oeil durant
trois nuits 'Et j'ai fait Si tôt si tard L'aller et le retour Dans le noir.'
D.
Re: Mirages et vérité
Pas accroché du tout.
D’abord parce que je
pense que tu t’es trompé en livrant ton texte en « poésie », il n’en
a, pour moi, sauf très ponctuellement, aucune des caractéristiques.
Ensuite, sur le fond,
sans vouloir te blesser, je n’ai lu là que des propos de café du commerce. Des
banalités qui, de plus, me dérangent, car elles posent et opposent deux point
de vue antagonistes : « ils »/ « je- l’artiste »,
vision trop simpliste me semble-t-il et qui nous permet de nous dédouaner à bon
compte. (C’est les autres, les autres, tjs les autres, les salauds…)
Le Rocher, sorte de
contreforts intérieurs naturels de la maison.
(un pb d’accord : « le »
rocher donc sorte de contrefort)
La momie bitumée dans le caniveau (,)
Fausse momie en poudre à canons, la cocaïne (, . )(et poudre à canon)
Elle nous en fait voir des vertes et des pas mûres
La pierre sous les murs et des murs en pierre (mûre/mur semble trop téléphoné)
(Le long passage en « ant » est un peu étouffant, alors que l’idée ne
l’est pas.
Bondé, volant dans les tournants (…)
Tu sais, la vérité dans la bouche des enfants.
Ensuite- mais pourquoi ?- la ponctuation disparaît. Tu nous livres,
aussi, de grands mots « justice institutionnelle », sans que l’idée
apparaisse pour autant bien nettement en dépit des « parce que » (tjs
lourds et bien peu poétiques).
La confiance que tes parents ont mis à l’intérieur de toi. (ont misE)
Elle se rattrape en accusant à qui (mieux-mieux)
Puis à nouveau un passage argumentatif, peu innovant quant au fond, sans
rythme.
Ça pourrait bien entraîner la mort de la République, la ruine de la Justice...
Foutaise ! En vérité c’est qu’ils ont peur,
(Ah ! Voilà le « ils »…
qui permet de détacher un « je » à peu de frais. D’ailleurs, « ils »
ont peur…
peur de se remettre en question et de revoir
avec un esprit libre et moderne
Et voici « je »,
dans toute sa splendeur :
Et pour moi, un artiste, qui,
chaque jour que le bon dieu fait, cherche à se renouveler dans un soucis (sans
s) perpétuel d’évolution et d’adaptation, le spectacle du monde politique ne
présente aucun intérêt, ne trouve aucun crédit à mes yeux, mon coeur, mon
âme...
C’est cool. Une posture
tjs facile, je-l’artiste-libre-moderne-etc. contre ils…
Ensuite, « Dans un
pays gouverné par des gens obsédés par l’argent
La question humaine passe forcément au second plan » ben oui, on est tous
d’accord ici, ça relève quand même de la grosse grosse évidence- et j’espère du
combat de la plupart d’entre nous ici, mais je rêve sans doute… (Tiens, qui n’a
ici ni portable ni télé ? ni vacances estivales ?)… Mais enfin,
surtout, le souci c’est que ces propos de café du commerce, bien gentils, n’ont
quand même pas bcp de rapport avec la poésie, non ? Ou alors, faudrait m’expliquer.
Ce sont des meurtriers et des monstres sanguinaires sans âme et sans coeur, des
fous.
Oui, « ils »
sont vilains. Mais nous ne participons en rien, bien sûr, à la mise à sac de la
planète, à l’esclavage de l’Afrique, à la domination de l’homme par l’homme-
pour ne pas parler de la femme.
Ensuite, la question de
la loi… C’est sûr, ce serait mieux sans lois, hein… ? Que celles-ci, pour
la plupart, soient mauvaises, c’est acquis.
Qui auront tôt fait de réveiller chez l’homme
Un sentiment d’injustice et une volonté farouche de vengeance primaire
Et légitime.
Ah oui… ? Tôt fait ?
L’Histoire s’emballe ? Et si nous restions plutôt dans la servitude
volontaire, depuis près de 3000 ans…
Et sans aller jusque là, ce qui est sûr et certain
C’est qu’il ne faudra jamais compter sur personne pour collaborer et servir
l’état comme il l’entend !
Ben non, ça, c’est sûr.
On sera libre, on votera Sarko ou Hollande, j’en rêve déjà.
Et si Gauguin disait que rien au monde, jamais rien, ne pourra changer quoique
ce soit à la marche de l’homme vers son destin,
aucun homme seul, aussi génial et même divin soit-il, ne pourra espérer
contrôler la marche du peuple, toute race confondue... Même Dieu n’y ai (aïe… c’est
être.)
pas parvenu !
Ce qui est sûr, en revanche, c’est que le pouvoir et la soif de grandeur
témoignent d’un esprit faible et vicié pour ne pas dire vicieux !
Oui, l’esprit de l’homme, à
l’image de dieu, je crois…
D’abord parce que je
pense que tu t’es trompé en livrant ton texte en « poésie », il n’en
a, pour moi, sauf très ponctuellement, aucune des caractéristiques.
Ensuite, sur le fond,
sans vouloir te blesser, je n’ai lu là que des propos de café du commerce. Des
banalités qui, de plus, me dérangent, car elles posent et opposent deux point
de vue antagonistes : « ils »/ « je- l’artiste »,
vision trop simpliste me semble-t-il et qui nous permet de nous dédouaner à bon
compte. (C’est les autres, les autres, tjs les autres, les salauds…)
Le Rocher, sorte de
contreforts intérieurs naturels de la maison.
(un pb d’accord : « le »
rocher donc sorte de contrefort)
La momie bitumée dans le caniveau (,)
Fausse momie en poudre à canons, la cocaïne (, . )(et poudre à canon)
Elle nous en fait voir des vertes et des pas mûres
La pierre sous les murs et des murs en pierre (mûre/mur semble trop téléphoné)
(Le long passage en « ant » est un peu étouffant, alors que l’idée ne
l’est pas.
Bondé, volant dans les tournants (…)
Tu sais, la vérité dans la bouche des enfants.
Ensuite- mais pourquoi ?- la ponctuation disparaît. Tu nous livres,
aussi, de grands mots « justice institutionnelle », sans que l’idée
apparaisse pour autant bien nettement en dépit des « parce que » (tjs
lourds et bien peu poétiques).
La confiance que tes parents ont mis à l’intérieur de toi. (ont misE)
Elle se rattrape en accusant à qui (mieux-mieux)
Puis à nouveau un passage argumentatif, peu innovant quant au fond, sans
rythme.
Ça pourrait bien entraîner la mort de la République, la ruine de la Justice...
Foutaise ! En vérité c’est qu’ils ont peur,
(Ah ! Voilà le « ils »…
qui permet de détacher un « je » à peu de frais. D’ailleurs, « ils »
ont peur…
peur de se remettre en question et de revoir
avec un esprit libre et moderne
Et voici « je »,
dans toute sa splendeur :
Et pour moi, un artiste, qui,
chaque jour que le bon dieu fait, cherche à se renouveler dans un soucis (sans
s) perpétuel d’évolution et d’adaptation, le spectacle du monde politique ne
présente aucun intérêt, ne trouve aucun crédit à mes yeux, mon coeur, mon
âme...
C’est cool. Une posture
tjs facile, je-l’artiste-libre-moderne-etc. contre ils…
Ensuite, « Dans un
pays gouverné par des gens obsédés par l’argent
La question humaine passe forcément au second plan » ben oui, on est tous
d’accord ici, ça relève quand même de la grosse grosse évidence- et j’espère du
combat de la plupart d’entre nous ici, mais je rêve sans doute… (Tiens, qui n’a
ici ni portable ni télé ? ni vacances estivales ?)… Mais enfin,
surtout, le souci c’est que ces propos de café du commerce, bien gentils, n’ont
quand même pas bcp de rapport avec la poésie, non ? Ou alors, faudrait m’expliquer.
Ce sont des meurtriers et des monstres sanguinaires sans âme et sans coeur, des
fous.
Oui, « ils »
sont vilains. Mais nous ne participons en rien, bien sûr, à la mise à sac de la
planète, à l’esclavage de l’Afrique, à la domination de l’homme par l’homme-
pour ne pas parler de la femme.
Ensuite, la question de
la loi… C’est sûr, ce serait mieux sans lois, hein… ? Que celles-ci, pour
la plupart, soient mauvaises, c’est acquis.
Qui auront tôt fait de réveiller chez l’homme
Un sentiment d’injustice et une volonté farouche de vengeance primaire
Et légitime.
Ah oui… ? Tôt fait ?
L’Histoire s’emballe ? Et si nous restions plutôt dans la servitude
volontaire, depuis près de 3000 ans…
Et sans aller jusque là, ce qui est sûr et certain
C’est qu’il ne faudra jamais compter sur personne pour collaborer et servir
l’état comme il l’entend !
Ben non, ça, c’est sûr.
On sera libre, on votera Sarko ou Hollande, j’en rêve déjà.
Et si Gauguin disait que rien au monde, jamais rien, ne pourra changer quoique
ce soit à la marche de l’homme vers son destin,
aucun homme seul, aussi génial et même divin soit-il, ne pourra espérer
contrôler la marche du peuple, toute race confondue... Même Dieu n’y ai (aïe… c’est
être.)
pas parvenu !
Ce qui est sûr, en revanche, c’est que le pouvoir et la soif de grandeur
témoignent d’un esprit faible et vicié pour ne pas dire vicieux !
Oui, l’esprit de l’homme, à
l’image de dieu, je crois…
zenobi- MacadMalade
- Messages : 487
Date d'inscription : 14/02/2012
Re: Mirages et vérité
Au moins ça aura fait jaser, c'est déjà ça...
Je corrige quelques fautes, merci de ton aide.
Dam, mieux que rien.. de rien.
Je corrige quelques fautes, merci de ton aide.
Dam, mieux que rien.. de rien.
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