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Le désir
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Le désir
Ca va mal en ce moment, la situation générale devient plus préoccupante d'une année sur l'autre. Je renonce à évoquer d'autres intervalles dérisoires comme les semaines et les mois - ils n'ont pas ce qu'il faut pour ce que j'ai - ce qui me plonge dans l'embarras lorsque j'ai à décrire mes activités à court terme, même globalement.
Le fait est, et c'est le seul qui apparaît clairement, qu'un désir en moi se fait impérieux ; un vieux frère, de ceux à qui l'on est lié malgré soi par le sang. Il a pourtant germé moins vite que je l'escomptais, ma première stratégie consistant à le rabrouer par le réalisme dès qu'il aurait point, si bien que j'avais parfois eu l'audace de le soustraire à mes projets et à l'élaboration d'un plan de vie simple et abordable.
Quand il s'exprime il a pris soin d'attendre la nuit, et fait suer mes mains, mais qu'on ne se méprenne pas : son injonction n'a rien de celle du prédateur et ne calcule pas ses interventions, ne recherche ni l'effet de surprise ni vraiment l'affrontement. En cela, il se distingue de la sauvagerie des pulsions.
Sa particularité, débilitante, réside au contraire dans sa prévisibilité et son aptitude à se fondre, classiquement je dirais, dans la lumière. Tel quel et isolé par la concurrence, il demeurerait inefficace jusqu'à cesser toute existence ou évocation, du moins s'il n'appartenait pas à la classe des désirs parasites dont l'action et la survie tiennent intimement à l'incubation chez l'hôte.
A l'assemblée internationale des ruminants nocturnes, j'ai un message, et non pas un d'espoir mièvre ou d'encouragement en forme de sucette :
elles existent, ces autres dimensions qu'il vous semble percevoir dans le silence vertigineux de vos tête-à-tête et dont vous n'avez parlé à personne par crainte de poser les fondations de votre prochain naufrage social, et doublement avec ça, depuis la théorie des cordes.
Si vous en avez douté malgré leur immanence, en baissant pavillon face aux incrédules qui taxaient vos timides considérations de rêveries de branleur, vous vous êtes alors reniés, et je ne propose aucun traitement. Il ne s'agit pas ici d'un train dans lequel on peut monter en marche à loisir.
L'épuration faite, voilà maintenant mon plan.
Tout reste encore à mettre en oeuvre mais je sais d'expérience, et je ne la sous-estime jamais, que seuls les chantiers mal payés semblent insurmontables. Dès lors, la question de la viabilité ne se posera plus et je deviendrai libre d'agir, renforcé que je serai par cette nouvelle marge de manoeuvre. L'amorce, puisque que c'est de ça dont il est question, ne m'inquiète pas.
Partir, c'est partir, certains reviennent et d'autres pas, cependant aucun d'entre eux ne blâme son départ pour l'échec de l'entreprise ; c'est bien que la difficulté réside ailleurs.
Quant à mon désir, je reconnais, pour l'avoir observé à nouveau, qu'il est intact et s'est sans doute laissé couler sur le fil du temps comme une araignée paresseuse, estimant que rien ne pressait. Lui-même est fataliste quand je ne le suis plus, et soupire quand je le deviens. Nous vivons en quelque sorte une histoire comparable à celle des relations épistolaires : il y a, comme toujours, des changements d'humeur qu'on apprend à connaître, et à ignorer.
Son message n'a pas changé, pas plus que sa fréquence d'apparition, et s'il est gratifié aujourd'hui d'un intérêt supérieur, il me le doit, à moi et à notre symbiose historique.
Insensible aux contingences, ce désir sans réaction réelle à l'environnement est à l'origine monocorde, en toute circonstance, et son accession à une nouvelle forme - de vie, n'ayons pas peur des mots - requiert de son porteur un acte de foi consistant à lui donner la chance, mais surtout les moyens, de faire ses preuves.
C'est là précisément que j'interviens, et c'est également à ce stade de spéculation apparemment hasardeuse que le terme de foi s'impose, en même temps que le défi, lui, s'organise.
Soucieux de me faire comprendre, je poserai ici un second filtre, à mettre en place afin de dissiper toute confusion :
je ne pense pas aller trop loin en présentant ce désir comme une discipline, et chacune d'elles trouve son lot de margoulins, envers qui je nourris une certaine affection malgré tout. Escamoteurs, adeptes du maquignonnage et autres petits roublards, tous espèrent secrètement être en mesure de se défaire de cet appel et de le truander par un aiguillage parallèle ; je parle évidemment des détenteurs de plans B, ou plutôt A prime, faiblarde variante sécuritaire qui n'a de pouvoir que celui d'endormir le désir par l'effet d'annonce, et quelques ajustements à la volée dans le périmètre de leur zone de confort, comme on dit, au propre comme au figuré.
La méthode est humaine, c'est certain, mais se disqualifie d'elle-même, sans qu'on ait à en convaincre les auteurs, premiers avisés de la chose.
Pendant que je poursuis mon inventaire, il est une distinction qui interpelle, située en plein centre de gravité de ce processus que je tente de décrire : ma confiance en moi et la validité de mon désir.
Je le dis sans ambages : elles ne sont en aucun cas inter-dépendantes ; il est d'ailleurs probable que cette mauvaise interprétation ait considérablement freiné mes prises d'initiative, malgré que je sois aujourd'hui frappé par l'évidence.
Quelque temps plus tôt, j'aurais peut-être étiquetté le sujet comme verbiage ou circonvolutions chronophages, alors que je suis à présent convaincu de la constance larvée de ce désir dévorant, contrairement à la foi que l'on adresse à ses propres aptitudes, qui est fluctuante et sensible aux évènements, et qui peut se trouver entamée.
Une fois pris au sérieux, et naturellement si le contexte permettant une telle posture est réuni, ce désir accroît sa validité, sans pour autant donner des ailes à titre personnel. Ce cloisonnement est en cela critique qu'il permet une évaluation plus juste des forces en présence, dans le sens où j'avais jusque-là cédé à la tentation de jeter le bébé avec l'eau du bain.
Tout ça est bien joli, penserez-vous, mais quel est l'enjeu.
Il est multiple, ou je dirais panoramique, et conduit inévitablement à une opposition franche, dans laquelle un compromis d'apparence secondaire est susceptible de faire chavirer l'embarcation dans le Styx, ce qui est généralement le cas. Des accidents non mortels, cependant affaiblissants et qui poussent à considérer une tentative supplémentaire comme aléatoire, la prise de risques semblant alors moins justifiée, moins déterminante, peut-être dispensable finalement.
Nous sommes nombreux à nous être échoués sur ce palier qui a rendu pour certains l'idée-même de ce désir hors d'atteinte, romanesque, à peine bonne à rêvasser.
Je tiens à en dire davantage puisqu'il s'agit d'après moi d'un acte de sabotage bien rôdé, et rien de moins, dont se rendent complices des acteurs peu recommandables : ils sont en nombre infini, ce sont les raisonnables.
Chevaliers de l'équilibre aux heaumes étincelants dans la lumière de la juste parole, Croisés du bon sens et de la sagesse paysanne, porte-drapeaux à longue barbe de la relativisation : qu'ils parlent directement ou qu'ils interfèrent intérieurement par leur seule existence avec le cheminement de ce désir, ils détiennent la relique de la raison, c'est un fait et je le dis sans sarcasme.
Cette raison, vous l'avez deviné, est un ennemi redoutable du fait qu'il n'a pas besoin de se justifier, alors qu'un individu en proie au même désir que le mien passe son temps à s'interroger. Dans ces conditions, les jeux sont faits.
Elle est habituée à être combattue depuis des temps immémoriaux et comme tout animal ou toute entité de cet ordre, a appris à s'adapter ; travestie en agneau, la raison reste la raison.
Sur ce point, si on peut éventuellement défendre une intervention -citoyenne, je dirais, bien que ça me coûte- à propos de désirs répréhensibles dont l'accomplissement produit une suppression de valeur sans remplacement, on l'absoudra moins facilement de s'immiscer de la sorte au sein de ceux qui relèvent de l'accomplissement intime.
Et dans mon cas, je n'absous rien ni personne, rebelle sacré que je suis.
J'admets sans peine que ces considérations peuvent être rébarbatives, et croyez-moi, on ne s'y intéresse réellement que lorsqu'on est soi-même agité de ce malaise. Les mots ne sont qu'un enchevêtrement d'idéogrammes fatiguant les yeux, et ne valent absolument rien si vous n'entendez pas la musique.
A présent, il me reste à aborder la grande question, après débroussaillage ; c'est le gros de cette histoire et je ne l'écrirai pas, ni ce soir ni plus tard, car cela n'aurait aucun intérêt, surtout pour moi, de me projeter et d'alimenter ma propre fiction. Je mentirais à mon désir, qui n'est jamais dupe.
Par ailleurs, la compensation dans ce domaine est un principe chimérique, je suis toujours hanté par ce désir quoique je veuille déposer de l'autre côté de la balance. Je ne guérirai de rien, je ne pleurerai pas non plus, je vivrai comme chacun de vous avec la menace de cette dualité entre ce que je suis et ce que je pourrais être si.
Tout compte fait, c'est très simple.
Le ferez-vous, le ferai-je, ou nous trouverons-nous d'autres excuses et d'autres délais incompressibles, je n'ai aucune réponse et je n'en veux pas ; le courage et la lâcheté sont des notions qui ne représentent personne et avec lesquelles on s'amuse à jongler avant de se les distribuer mutuellement par complaisance ou animosité, comme si cela pouvait aider à une meilleure compréhension de nos dilemmes. Du temps mal utilisé qui ne peut que nous provoquer du tort, si vous voulez mon avis.
Mon observatoire, qui a son angle de vue et son altitude propre, a contribué à me faire connaître cet état, j'imagine que je suis libre de considérer cela comme un bon point, bien qu'il ne symbolise aucun commencement et aucune fin, et d'errer dans les escaliers en colimaçon en attendant le prochain lever de soleil. La lande en contrebas est vaste.
Le fait est, et c'est le seul qui apparaît clairement, qu'un désir en moi se fait impérieux ; un vieux frère, de ceux à qui l'on est lié malgré soi par le sang. Il a pourtant germé moins vite que je l'escomptais, ma première stratégie consistant à le rabrouer par le réalisme dès qu'il aurait point, si bien que j'avais parfois eu l'audace de le soustraire à mes projets et à l'élaboration d'un plan de vie simple et abordable.
Quand il s'exprime il a pris soin d'attendre la nuit, et fait suer mes mains, mais qu'on ne se méprenne pas : son injonction n'a rien de celle du prédateur et ne calcule pas ses interventions, ne recherche ni l'effet de surprise ni vraiment l'affrontement. En cela, il se distingue de la sauvagerie des pulsions.
Sa particularité, débilitante, réside au contraire dans sa prévisibilité et son aptitude à se fondre, classiquement je dirais, dans la lumière. Tel quel et isolé par la concurrence, il demeurerait inefficace jusqu'à cesser toute existence ou évocation, du moins s'il n'appartenait pas à la classe des désirs parasites dont l'action et la survie tiennent intimement à l'incubation chez l'hôte.
A l'assemblée internationale des ruminants nocturnes, j'ai un message, et non pas un d'espoir mièvre ou d'encouragement en forme de sucette :
elles existent, ces autres dimensions qu'il vous semble percevoir dans le silence vertigineux de vos tête-à-tête et dont vous n'avez parlé à personne par crainte de poser les fondations de votre prochain naufrage social, et doublement avec ça, depuis la théorie des cordes.
Si vous en avez douté malgré leur immanence, en baissant pavillon face aux incrédules qui taxaient vos timides considérations de rêveries de branleur, vous vous êtes alors reniés, et je ne propose aucun traitement. Il ne s'agit pas ici d'un train dans lequel on peut monter en marche à loisir.
L'épuration faite, voilà maintenant mon plan.
Tout reste encore à mettre en oeuvre mais je sais d'expérience, et je ne la sous-estime jamais, que seuls les chantiers mal payés semblent insurmontables. Dès lors, la question de la viabilité ne se posera plus et je deviendrai libre d'agir, renforcé que je serai par cette nouvelle marge de manoeuvre. L'amorce, puisque que c'est de ça dont il est question, ne m'inquiète pas.
Partir, c'est partir, certains reviennent et d'autres pas, cependant aucun d'entre eux ne blâme son départ pour l'échec de l'entreprise ; c'est bien que la difficulté réside ailleurs.
Quant à mon désir, je reconnais, pour l'avoir observé à nouveau, qu'il est intact et s'est sans doute laissé couler sur le fil du temps comme une araignée paresseuse, estimant que rien ne pressait. Lui-même est fataliste quand je ne le suis plus, et soupire quand je le deviens. Nous vivons en quelque sorte une histoire comparable à celle des relations épistolaires : il y a, comme toujours, des changements d'humeur qu'on apprend à connaître, et à ignorer.
Son message n'a pas changé, pas plus que sa fréquence d'apparition, et s'il est gratifié aujourd'hui d'un intérêt supérieur, il me le doit, à moi et à notre symbiose historique.
Insensible aux contingences, ce désir sans réaction réelle à l'environnement est à l'origine monocorde, en toute circonstance, et son accession à une nouvelle forme - de vie, n'ayons pas peur des mots - requiert de son porteur un acte de foi consistant à lui donner la chance, mais surtout les moyens, de faire ses preuves.
C'est là précisément que j'interviens, et c'est également à ce stade de spéculation apparemment hasardeuse que le terme de foi s'impose, en même temps que le défi, lui, s'organise.
Soucieux de me faire comprendre, je poserai ici un second filtre, à mettre en place afin de dissiper toute confusion :
je ne pense pas aller trop loin en présentant ce désir comme une discipline, et chacune d'elles trouve son lot de margoulins, envers qui je nourris une certaine affection malgré tout. Escamoteurs, adeptes du maquignonnage et autres petits roublards, tous espèrent secrètement être en mesure de se défaire de cet appel et de le truander par un aiguillage parallèle ; je parle évidemment des détenteurs de plans B, ou plutôt A prime, faiblarde variante sécuritaire qui n'a de pouvoir que celui d'endormir le désir par l'effet d'annonce, et quelques ajustements à la volée dans le périmètre de leur zone de confort, comme on dit, au propre comme au figuré.
La méthode est humaine, c'est certain, mais se disqualifie d'elle-même, sans qu'on ait à en convaincre les auteurs, premiers avisés de la chose.
Pendant que je poursuis mon inventaire, il est une distinction qui interpelle, située en plein centre de gravité de ce processus que je tente de décrire : ma confiance en moi et la validité de mon désir.
Je le dis sans ambages : elles ne sont en aucun cas inter-dépendantes ; il est d'ailleurs probable que cette mauvaise interprétation ait considérablement freiné mes prises d'initiative, malgré que je sois aujourd'hui frappé par l'évidence.
Quelque temps plus tôt, j'aurais peut-être étiquetté le sujet comme verbiage ou circonvolutions chronophages, alors que je suis à présent convaincu de la constance larvée de ce désir dévorant, contrairement à la foi que l'on adresse à ses propres aptitudes, qui est fluctuante et sensible aux évènements, et qui peut se trouver entamée.
Une fois pris au sérieux, et naturellement si le contexte permettant une telle posture est réuni, ce désir accroît sa validité, sans pour autant donner des ailes à titre personnel. Ce cloisonnement est en cela critique qu'il permet une évaluation plus juste des forces en présence, dans le sens où j'avais jusque-là cédé à la tentation de jeter le bébé avec l'eau du bain.
Tout ça est bien joli, penserez-vous, mais quel est l'enjeu.
Il est multiple, ou je dirais panoramique, et conduit inévitablement à une opposition franche, dans laquelle un compromis d'apparence secondaire est susceptible de faire chavirer l'embarcation dans le Styx, ce qui est généralement le cas. Des accidents non mortels, cependant affaiblissants et qui poussent à considérer une tentative supplémentaire comme aléatoire, la prise de risques semblant alors moins justifiée, moins déterminante, peut-être dispensable finalement.
Nous sommes nombreux à nous être échoués sur ce palier qui a rendu pour certains l'idée-même de ce désir hors d'atteinte, romanesque, à peine bonne à rêvasser.
Je tiens à en dire davantage puisqu'il s'agit d'après moi d'un acte de sabotage bien rôdé, et rien de moins, dont se rendent complices des acteurs peu recommandables : ils sont en nombre infini, ce sont les raisonnables.
Chevaliers de l'équilibre aux heaumes étincelants dans la lumière de la juste parole, Croisés du bon sens et de la sagesse paysanne, porte-drapeaux à longue barbe de la relativisation : qu'ils parlent directement ou qu'ils interfèrent intérieurement par leur seule existence avec le cheminement de ce désir, ils détiennent la relique de la raison, c'est un fait et je le dis sans sarcasme.
Cette raison, vous l'avez deviné, est un ennemi redoutable du fait qu'il n'a pas besoin de se justifier, alors qu'un individu en proie au même désir que le mien passe son temps à s'interroger. Dans ces conditions, les jeux sont faits.
Elle est habituée à être combattue depuis des temps immémoriaux et comme tout animal ou toute entité de cet ordre, a appris à s'adapter ; travestie en agneau, la raison reste la raison.
Sur ce point, si on peut éventuellement défendre une intervention -citoyenne, je dirais, bien que ça me coûte- à propos de désirs répréhensibles dont l'accomplissement produit une suppression de valeur sans remplacement, on l'absoudra moins facilement de s'immiscer de la sorte au sein de ceux qui relèvent de l'accomplissement intime.
Et dans mon cas, je n'absous rien ni personne, rebelle sacré que je suis.
J'admets sans peine que ces considérations peuvent être rébarbatives, et croyez-moi, on ne s'y intéresse réellement que lorsqu'on est soi-même agité de ce malaise. Les mots ne sont qu'un enchevêtrement d'idéogrammes fatiguant les yeux, et ne valent absolument rien si vous n'entendez pas la musique.
A présent, il me reste à aborder la grande question, après débroussaillage ; c'est le gros de cette histoire et je ne l'écrirai pas, ni ce soir ni plus tard, car cela n'aurait aucun intérêt, surtout pour moi, de me projeter et d'alimenter ma propre fiction. Je mentirais à mon désir, qui n'est jamais dupe.
Par ailleurs, la compensation dans ce domaine est un principe chimérique, je suis toujours hanté par ce désir quoique je veuille déposer de l'autre côté de la balance. Je ne guérirai de rien, je ne pleurerai pas non plus, je vivrai comme chacun de vous avec la menace de cette dualité entre ce que je suis et ce que je pourrais être si.
Tout compte fait, c'est très simple.
Le ferez-vous, le ferai-je, ou nous trouverons-nous d'autres excuses et d'autres délais incompressibles, je n'ai aucune réponse et je n'en veux pas ; le courage et la lâcheté sont des notions qui ne représentent personne et avec lesquelles on s'amuse à jongler avant de se les distribuer mutuellement par complaisance ou animosité, comme si cela pouvait aider à une meilleure compréhension de nos dilemmes. Du temps mal utilisé qui ne peut que nous provoquer du tort, si vous voulez mon avis.
Mon observatoire, qui a son angle de vue et son altitude propre, a contribué à me faire connaître cet état, j'imagine que je suis libre de considérer cela comme un bon point, bien qu'il ne symbolise aucun commencement et aucune fin, et d'errer dans les escaliers en colimaçon en attendant le prochain lever de soleil. La lande en contrebas est vaste.
Dwight Schrute- MacaDeb
- Messages : 4
Date d'inscription : 27/02/2012
Re: Le désir
Bon, vu les réactions ailleurs, je vais essayer de décoincer la situation.
Si vous ne comprenez pas après avoir lu au moins une fois, et que le style vous semble trop intimidant (c'est une fausse impression, il n'y a rien d'insurmontable), je vous propose quelque chose, d'illicite, mais je ne vois pas d'autres solutions :
Ne vous laissez pas bluffer par des phrases à triple relative ou un style un peu sophistiqué parfois -c'est valable non seulement ici mais dans nombre d'ouvrages que vous avez rencontrés ou que vous rencontrerez fatalement- ce sont des obstacles mineurs.
Si vous ne comprenez pas après avoir lu au moins une fois, et que le style vous semble trop intimidant (c'est une fausse impression, il n'y a rien d'insurmontable), je vous propose quelque chose, d'illicite, mais je ne vois pas d'autres solutions :
- Spoiler:
- Le relire en gardant à l'esprit qu'il s'agit du désir de changer de vie
Ne vous laissez pas bluffer par des phrases à triple relative ou un style un peu sophistiqué parfois -c'est valable non seulement ici mais dans nombre d'ouvrages que vous avez rencontrés ou que vous rencontrerez fatalement- ce sont des obstacles mineurs.
Dwight Schrute- MacaDeb
- Messages : 4
Date d'inscription : 27/02/2012
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