Les jambes longues

Oh qu’Il est beau ton foulard bleu
C’est une lingerie de rien
Ou bien c’est un détail de rien
C’est ce qui te camoufle un peu

Tout est affaire de décors
C’est ce rien qui nous habille
Quand le soir attirant les filles
Au bal de tous ces soldats morts

Traînant sur les eaux du trottoir
Glissant la nuit sur les rues roses
J’éteins le soir des feux moroses
Aux clopes d’or pur des fumoirs

La musique parle et tu danses
Jusqu’au matin. Déjà midi ?
Diable du reste de la nuit
Aux dévots du devoir transe

Elle avait les jambes longues
Puis sa robe qui se relève
Puis Je touche du bout des lèvres
La vie et l’amour et le monde

J'aime bien cette ambiance mystérieuse, la rue l'amour la nuit, c'est très bien tourné ici.

Un grand mystère sans en être un

Des détails suffisants pour voir la scène.

Ce rose soie qui flotte et toujours cette envie de chanter tes textes.

Juste une petite remarque cependant :

"J’éteints le soir des feux moroses
Aux clopes d’or pure des fumoirs"

J'éteins / Or pur