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Au voisinage des virgules
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Macadam :: MacadaTextes :: Vide-Poche
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Au voisinage des virgules
Au voisinage des virgules
Ma poésie, n'a pas de point et n'a pas de virgule, elle n'a pas non plus de points d'exclamation ou d'interrogation, pas plus qu'elle ne se targue, de points de suspension... Ma poésie ; N'est que de l'air, elle ne m'appartient pas, elle n'appartient pas non plus à la littérature conventionnelle. Elle ne survit que de ses propres règles, ou sinon elle tombe. Ma poésie, elle est d'ailleurs ! Elle naît que d'un souffle, et ne meurt que du vent...Oui mais la poésie, la vraie, me direz-vous ! Celles des autres ! Et bien en fait, je ne la fréquente pas ; Ne la lis pas régulièrement non plus. Disons que lorsque ça m’arrive, c’est que par accident. Elle ne m’intéresse pas pour être clair. D’ailleurs, je ne m’adresse à son auteur que lorsqu’il vient uriner sur mes pompes. Libre à lui d’écrire sa propre poésie ou de survivre d’une littérature ancienne, à l’âme sénescente ou vieille de six, voire vingt siècles. Comment donner de ces leçons de musicalité, lorsqu’on cultive soi-même une poésie conventionnelle, sponsorisée par le printemps, les oiseaux migrateurs, le silence et les fleurs ? Comment rendre crédible une moindre diatribe, ourdit de poètes pratiquants, de boétien de la cravate, à chevelure brillantinée, de la tête à ses pieds. Ceux qui s’auto-starisent, de leurs putains de stances, à leurs obsessionnels sonnets, bourrés de règles inutiles et dont la forme lasse d’une uniformité ! La poésie constante enfile les costars qu’elle loue à l’histoire, comme un tableau s’accroche à son image, à jamais restée fixe et qui n’appartient plus qu’à son musée. La poésie n’est pas de ces peintures, clouées à tous nos murs, et dont la destinée est de tenir coûte que coûte au même endroit, durant des siècles et des années ; Avec en récompense, toujours les mêmes yeux qui les regardent.
Ma poésie, n'a pas de point et n'a pas de virgule, elle n'a pas non plus de points d'exclamation ou d'interrogation, pas plus qu'elle ne se targue, de points de suspension... Ma poésie ; N'est que de l'air, elle ne m'appartient pas, elle n'appartient pas non plus à la littérature conventionnelle. Elle ne survit que de ses propres règles, ou sinon elle tombe. Ma poésie, elle est d'ailleurs ! Elle naît que d'un souffle, et ne meurt que du vent...Oui mais la poésie, la vraie, me direz-vous ! Celles des autres ! Et bien en fait, je ne la fréquente pas ; Ne la lis pas régulièrement non plus. Disons que lorsque ça m’arrive, c’est que par accident. Elle ne m’intéresse pas pour être clair. D’ailleurs, je ne m’adresse à son auteur que lorsqu’il vient uriner sur mes pompes. Libre à lui d’écrire sa propre poésie ou de survivre d’une littérature ancienne, à l’âme sénescente ou vieille de six, voire vingt siècles. Comment donner de ces leçons de musicalité, lorsqu’on cultive soi-même une poésie conventionnelle, sponsorisée par le printemps, les oiseaux migrateurs, le silence et les fleurs ? Comment rendre crédible une moindre diatribe, ourdit de poètes pratiquants, de boétien de la cravate, à chevelure brillantinée, de la tête à ses pieds. Ceux qui s’auto-starisent, de leurs putains de stances, à leurs obsessionnels sonnets, bourrés de règles inutiles et dont la forme lasse d’une uniformité ! La poésie constante enfile les costars qu’elle loue à l’histoire, comme un tableau s’accroche à son image, à jamais restée fixe et qui n’appartient plus qu’à son musée. La poésie n’est pas de ces peintures, clouées à tous nos murs, et dont la destinée est de tenir coûte que coûte au même endroit, durant des siècles et des années ; Avec en récompense, toujours les mêmes yeux qui les regardent.
Re: Au voisinage des virgules
Pour moi, la poésie est partout si on y regarde de près.
Quant à l'interprétation, c'est là que le poète se révèle.
On peut, comme l'enseignement nous le fait savoir, y mettre des points, des virgules ou autres
peu importe, pour moi ce qui compte c'est mon ressenti et ce que j'imagine voir.
Il est vrai que la ponctuation à son importance pour certaines phrases comme :
" A table on mange les enfants"
ou
" A table, on mange les enfants !"
Mais le plus important à mes yeux, c'est la liberté que le poète s'accorde.
Quant à l'interprétation, c'est là que le poète se révèle.
On peut, comme l'enseignement nous le fait savoir, y mettre des points, des virgules ou autres
peu importe, pour moi ce qui compte c'est mon ressenti et ce que j'imagine voir.
Il est vrai que la ponctuation à son importance pour certaines phrases comme :
" A table on mange les enfants"
ou
" A table, on mange les enfants !"
Mais le plus important à mes yeux, c'est la liberté que le poète s'accorde.
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