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Mi-poète (version longue à ne pas lire)
4 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Mi-poète (version longue à ne pas lire)
Mi-poète
La danse des sirènes, est réglée sur minuit.
J’ai troqué mon réveil, contre un air arlequin.
Des matins en tignasses et le chat qui s’ennuie.
Quelques roses quand même et le vers* à la main.
Dans ma cave, je crie, des chants de Martinique.
Des voyages engloutis, aux effluves salins.
Je suis là, mon coco ! Implorant des tropiques.
Barricadé dans l’os, un vieux pull marin.
Je connais quelques routes et des voix* maritimes.
Des escales sans îles où le temps ne vient pas.
Quelques boys en lady où des ventres s’arriment.
Dans des claques asiatiques, à leur sexe bomba.
J’ai tangué des dérives où la mer était Corse.
Échangé mon whisky contre un blues africain.
L’aube embrumée de leurres où le triste s’amorce.
Dans des ports anonymes où prient des assassins.
J’ai gueulé comme font, tous les cons d’Amérique.
Vive moi, et les femmes, Viva la libertad.
Dans mon dos, pleure encor, un mataf hystérique.
Un indien bretonnant, une plume de moi.
On m’a dit que Ferré musiquait d’encensoirs.
Que Brassens et que Brel éventaient du bidon.
Que Verlaine et Rimbaud, mitonnaient de l’oignon.
Que Baud’laire, urinait, sur d’illustres trottoirs.
Les deux pieds d’un fauteuil dans deux croissants de lune
J’ai des rêves à bascule en voyage immobile
Des chemins de rousseur, des forêts, des musiques
Et les pas d’un oiseau dans un livre d’étoiles
J’ai le temps des lumières au pluriel de l’âme
La voix rauque d'un chant, au parnasse inclassable
La promesse d’aimer dans les yeux d'une femme
La parole facile au sourire d'avril.
J’ai le chant d’un bateau rescapé de la brume
Le registre des flots, le fracas de la pluie
Un silence à mon blues, aux nuits blanches et qui jazz
La tendresse exilée d’une mer infinie
J’ai le sort d’un ruisseau qu’une larme a fait naître
Les relents de criées d’un vieux loup sans la mer
Un pêcheur à sa ligne en eau trouble de l’âge
Des marées des rumeurs remontées dans un vers
J’ai la gueule d’un chien et la dent littéraire
Ou d’un chat, ça dépend, d’une hauteur de mur
Du chapeau de la dame et des draps à défaire
Dans un lit d’écriture
L’illusion dans le vrai des formules du triste
Des chagrins poétiques où se hissent des voiles
Un piano malheureux des mémoires d’artistes
L’harmonie au clavier d’un passant sur la toile
Jusque là, j’ai tout bon, j’ai la rime et le style.
On dirait du Wagner, emprunté à Cubas.
Par dessus les chansons métalliques où défilent.
Des millions de badauds, tricotant ma rumba.
J’ai le vers migrateur, mi-poète si tu veux.
Les yeux clos, je connais ! Je l’ai bu mon histoire !
Enivré d’un dimanche et la rime en croco.
Plein d’amour à ranger, tout au fond d’un tiroir.
Vers*-Voix* bon orthographe
note "et la rime en croco." ne rime avec rien, "c'est volontaire !"
Quant à la musicalité, j'la joue pas aux "Tercets", et ne l'ai pas "Sonnet"
La danse des sirènes, est réglée sur minuit.
J’ai troqué mon réveil, contre un air arlequin.
Des matins en tignasses et le chat qui s’ennuie.
Quelques roses quand même et le vers* à la main.
Dans ma cave, je crie, des chants de Martinique.
Des voyages engloutis, aux effluves salins.
Je suis là, mon coco ! Implorant des tropiques.
Barricadé dans l’os, un vieux pull marin.
Je connais quelques routes et des voix* maritimes.
Des escales sans îles où le temps ne vient pas.
Quelques boys en lady où des ventres s’arriment.
Dans des claques asiatiques, à leur sexe bomba.
J’ai tangué des dérives où la mer était Corse.
Échangé mon whisky contre un blues africain.
L’aube embrumée de leurres où le triste s’amorce.
Dans des ports anonymes où prient des assassins.
J’ai gueulé comme font, tous les cons d’Amérique.
Vive moi, et les femmes, Viva la libertad.
Dans mon dos, pleure encor, un mataf hystérique.
Un indien bretonnant, une plume de moi.
On m’a dit que Ferré musiquait d’encensoirs.
Que Brassens et que Brel éventaient du bidon.
Que Verlaine et Rimbaud, mitonnaient de l’oignon.
Que Baud’laire, urinait, sur d’illustres trottoirs.
Les deux pieds d’un fauteuil dans deux croissants de lune
J’ai des rêves à bascule en voyage immobile
Des chemins de rousseur, des forêts, des musiques
Et les pas d’un oiseau dans un livre d’étoiles
J’ai le temps des lumières au pluriel de l’âme
La voix rauque d'un chant, au parnasse inclassable
La promesse d’aimer dans les yeux d'une femme
La parole facile au sourire d'avril.
J’ai le chant d’un bateau rescapé de la brume
Le registre des flots, le fracas de la pluie
Un silence à mon blues, aux nuits blanches et qui jazz
La tendresse exilée d’une mer infinie
J’ai le sort d’un ruisseau qu’une larme a fait naître
Les relents de criées d’un vieux loup sans la mer
Un pêcheur à sa ligne en eau trouble de l’âge
Des marées des rumeurs remontées dans un vers
J’ai la gueule d’un chien et la dent littéraire
Ou d’un chat, ça dépend, d’une hauteur de mur
Du chapeau de la dame et des draps à défaire
Dans un lit d’écriture
L’illusion dans le vrai des formules du triste
Des chagrins poétiques où se hissent des voiles
Un piano malheureux des mémoires d’artistes
L’harmonie au clavier d’un passant sur la toile
Jusque là, j’ai tout bon, j’ai la rime et le style.
On dirait du Wagner, emprunté à Cubas.
Par dessus les chansons métalliques où défilent.
Des millions de badauds, tricotant ma rumba.
J’ai le vers migrateur, mi-poète si tu veux.
Les yeux clos, je connais ! Je l’ai bu mon histoire !
Enivré d’un dimanche et la rime en croco.
Plein d’amour à ranger, tout au fond d’un tiroir.
Vers*-Voix* bon orthographe
note "et la rime en croco." ne rime avec rien, "c'est volontaire !"
Quant à la musicalité, j'la joue pas aux "Tercets", et ne l'ai pas "Sonnet"
Dernière édition par cbello le Jeu 2 Juil - 7:36, édité 2 fois
Re: Mi-poète (version longue à ne pas lire)
J'ai lu tout de même...Et trouvé une certaine fièvre, un chant qui me fait revivre un "Chien" que je connais bien.
Swann, à te lire encore.
Swann, à te lire encore.
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: Mi-poète (version longue à ne pas lire)
J'ai TOUT lu
"
J’ai gueulé comme font, tous les cons d’Amérique.
Vive moi, et les femmes, Viva la libertad.
Dans mon dos, pleure encor, un mataf hystérique.
Un indien bretonnant, une plume de moi."
Ca c'est un passage que j'ai bien aimé.
L'ensemble est fort bien construit et ça se ressent à la lecture.( moi, personnellement, je n'aime pas trop lire des textes si bien "rangés" car je le lis probablement mal et du coup j'ai l'impression d'être à l'école.. )
Mais par contre je reste en admiration devant la qualité car il faut vraiment travailler son texte pour en arriver là et d'autant + qu'il y a une histoire dans le tien.
Juste une question:
Sur ce passage que j'aime beaucoup d'ailleurs :
"
On m’a dit que Ferré musiquait d’encensoirs.
Que Brassens et que Brel éventaient du bidon.
Que Verlaine et Rimbaud, mitonnaient de l’oignon.
Que Baud’laire, urinait, sur d’illustres trottoirs. "
Pourquoi avoir mis des virgules entre les sujets et les verbes?
"
J’ai gueulé comme font, tous les cons d’Amérique.
Vive moi, et les femmes, Viva la libertad.
Dans mon dos, pleure encor, un mataf hystérique.
Un indien bretonnant, une plume de moi."
Ca c'est un passage que j'ai bien aimé.
L'ensemble est fort bien construit et ça se ressent à la lecture.( moi, personnellement, je n'aime pas trop lire des textes si bien "rangés" car je le lis probablement mal et du coup j'ai l'impression d'être à l'école.. )
Mais par contre je reste en admiration devant la qualité car il faut vraiment travailler son texte pour en arriver là et d'autant + qu'il y a une histoire dans le tien.
Juste une question:
Sur ce passage que j'aime beaucoup d'ailleurs :
"
On m’a dit que Ferré musiquait d’encensoirs.
Que Brassens et que Brel éventaient du bidon.
Que Verlaine et Rimbaud, mitonnaient de l’oignon.
Que Baud’laire, urinait, sur d’illustres trottoirs. "
Pourquoi avoir mis des virgules entre les sujets et les verbes?
Re: Mi-poète (version longue à ne pas lire)
"pourquoi avoir mis des virgules entre les sujets et les verbes?"
Une note quand même, à propos de moi–même et de Léo Ferré :
Je ne suis pas du tout certain que Ferré m'eût accepté en véritable ami. Je suis donc quand même un ami de Ferré, mais que de mon coté, avec juste moi, pour seul responsable. Sans doute parce que Ferré, fait bien partie de tous ses personnages qui se respecte, et qu’on admire, ceux qui pour moi en tous les cas partagent beaucoup de mes idées. Comprenez- moi; Je suis un petit mec, un imposteur, un usurier du temps, un vieux mec de passage aux rictus poétiques. Avec la bouche tantôt en cœur, tantôt en italique, à déchiffrer les cendres des impossibles « Je » et qui n’y comprends rien ! J’apprends à faire la gueule de mes « Léo Ferré je t'aime », avec mention « Ta gueule » pour dernier alibi.. Cette imposture qui se trame goutte-à-goutte, son chant retricoté, la poétique étrange, toujours sujet à polémique, envitrinée d’images à la fois tendres, et rebelles à l’allure poétique. J’écris, en vers, et contre tout, en noir et blanc et en douleur, en bien, en mal, avec ou sans musique. Où tout respire en stéréo, le tabac froid d’un vieux paquet de brunes Celtique. Je me souviens ; Léo Ferrè disait - La poésie n'est pas seulement faite pour être lue, il faut aussi qu'elle soit dite. Il ne faut donc pas tenir compte de sa ponctuation, elle est juste pour moi qu’une question de repérage pour le souffle. D'ailleurs ma poésie, n'a pas de point et n'a pas de virgule, elle n'a pas non plus de points d'exclamation ou d'interrogation, pas plus qu'elle ne se targue, de points de suspension... Ma poésie ; N'est que de l'air, elle ne m'appartient pas, elle n'appartient pas non plus à la littérature conventionnelle. Elle ne survit que de ses propres règles, ou sinon elle tombe. Ma poésie, elle est d'ailleurs ! Elle naît que d'un souffle, et ne meurt que du vent...Oui mais la poésie, la vraie, me direz-vous ! Celles des autres ! Et bien en fait, je ne la fréquente pas ; Ne la lis pas régulièrement non plus. Disons que lorsque ça m’arrive, c’est que par accident. Elle ne m’intéresse pas, pour être clair. D’ailleurs, je ne m’adresse à son auteur que lorsqu’il vient uriner sur mes pompes. Libre à lui d’écrire sa propre poésie ou de survivre d’une littérature ancienne, à l’âme sénescente, vieille de six ou sept, voire vingt siècles. Comment donner de ces leçons de musicalité, lorsqu’on cultive soi-même une poésie conventionnelle, sponsorisée par le printemps, les oiseaux migrateurs, le silence et les roses ? Comment rendre crédible une moindre diatribe, ourdit de poètes pratiquants, en boétien de la cravate, la chevelure brillantinée dans la tête à ses pieds « poétiqu’ment parlant ».Ceux qui s’auto-starisent de leurs putains de stances et leurs obsessionnels sonnets, bourrés de règles inutiles et dont la forme lasse de l’uniformité du flajolet et du pipeau! La poésie constante enfile les costars qu’elle loue à l’histoire, comme un tableau s’accroche à son image toujours présents au même endroit à rester fixe, et qui n’appartient plus qu’à son musée. La poésie n’est pas de ces peintures clouées à tous nos murs, et dont la destinée est de tenir coûte que coûte au même endroit, durant des siècles et des années ; Avec en récompense, toujours les mêmes yeux qui les regardent…
Une note quand même, à propos de moi–même et de Léo Ferré :
Je ne suis pas du tout certain que Ferré m'eût accepté en véritable ami. Je suis donc quand même un ami de Ferré, mais que de mon coté, avec juste moi, pour seul responsable. Sans doute parce que Ferré, fait bien partie de tous ses personnages qui se respecte, et qu’on admire, ceux qui pour moi en tous les cas partagent beaucoup de mes idées. Comprenez- moi; Je suis un petit mec, un imposteur, un usurier du temps, un vieux mec de passage aux rictus poétiques. Avec la bouche tantôt en cœur, tantôt en italique, à déchiffrer les cendres des impossibles « Je » et qui n’y comprends rien ! J’apprends à faire la gueule de mes « Léo Ferré je t'aime », avec mention « Ta gueule » pour dernier alibi.. Cette imposture qui se trame goutte-à-goutte, son chant retricoté, la poétique étrange, toujours sujet à polémique, envitrinée d’images à la fois tendres, et rebelles à l’allure poétique. J’écris, en vers, et contre tout, en noir et blanc et en douleur, en bien, en mal, avec ou sans musique. Où tout respire en stéréo, le tabac froid d’un vieux paquet de brunes Celtique. Je me souviens ; Léo Ferrè disait - La poésie n'est pas seulement faite pour être lue, il faut aussi qu'elle soit dite. Il ne faut donc pas tenir compte de sa ponctuation, elle est juste pour moi qu’une question de repérage pour le souffle. D'ailleurs ma poésie, n'a pas de point et n'a pas de virgule, elle n'a pas non plus de points d'exclamation ou d'interrogation, pas plus qu'elle ne se targue, de points de suspension... Ma poésie ; N'est que de l'air, elle ne m'appartient pas, elle n'appartient pas non plus à la littérature conventionnelle. Elle ne survit que de ses propres règles, ou sinon elle tombe. Ma poésie, elle est d'ailleurs ! Elle naît que d'un souffle, et ne meurt que du vent...Oui mais la poésie, la vraie, me direz-vous ! Celles des autres ! Et bien en fait, je ne la fréquente pas ; Ne la lis pas régulièrement non plus. Disons que lorsque ça m’arrive, c’est que par accident. Elle ne m’intéresse pas, pour être clair. D’ailleurs, je ne m’adresse à son auteur que lorsqu’il vient uriner sur mes pompes. Libre à lui d’écrire sa propre poésie ou de survivre d’une littérature ancienne, à l’âme sénescente, vieille de six ou sept, voire vingt siècles. Comment donner de ces leçons de musicalité, lorsqu’on cultive soi-même une poésie conventionnelle, sponsorisée par le printemps, les oiseaux migrateurs, le silence et les roses ? Comment rendre crédible une moindre diatribe, ourdit de poètes pratiquants, en boétien de la cravate, la chevelure brillantinée dans la tête à ses pieds « poétiqu’ment parlant ».Ceux qui s’auto-starisent de leurs putains de stances et leurs obsessionnels sonnets, bourrés de règles inutiles et dont la forme lasse de l’uniformité du flajolet et du pipeau! La poésie constante enfile les costars qu’elle loue à l’histoire, comme un tableau s’accroche à son image toujours présents au même endroit à rester fixe, et qui n’appartient plus qu’à son musée. La poésie n’est pas de ces peintures clouées à tous nos murs, et dont la destinée est de tenir coûte que coûte au même endroit, durant des siècles et des années ; Avec en récompense, toujours les mêmes yeux qui les regardent…
Re: Mi-poète (version longue à ne pas lire)
J'ai du me tromper en mettant un com. Désolé.
Swann,
Swann,
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: Mi-poète (version longue à ne pas lire)
Swann a écrit:J'ai du me tromper en mettant un com. Désolé.
Swann,
Pas grave, faut juste l'effacer
Re: Mi-poète (version longue à ne pas lire)
C'est vraiment bien!
Sauf les explications (*)
Sauf les explications (*)
Picastel- MacadAdo
- Messages : 103
Date d'inscription : 08/09/2009
Age : 43
Localisation : paris
Re: Mi-poète (version longue à ne pas lire)
Picastel a écrit:C'est vraiment bien!
Sauf les explications (*)
Quelles explications !? Où ça?
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