Bug

tu délires
d'une fièvre assumée

tu dérives
tu psychotes
tu comates

et le spectacle du monde
consume ta beauté

tu végètes
tu t'exiles

dans l'obscurité sordide
d'une chambre d'hôtel
isolée

arme blanche
regard fixe

à qui parler ?
à qui se fier ?

qu'espérer de la nuit
si elle nous conduit
vers des aubes sclérosées ?

Dur, Léo.

La jeunesse est notre espoir... alors j'espère que l'aube redeviendra légère pour nos enfants !

J’aime beaucoup la construction de ton poème, plein de suspensions et de non-tout-dit(s)
Pourtant….
Cordialement Solweig

Du Léo de dérive.
Comme un taxi en maraude dans la nuit.

Nilo, pour la course.

Je reviens sur ton poème Léo car je ne veux pas faire remonter, seule, mon Eden blue. Je te remercie de l'avoir commenté.

Pour ton texte, je reconnais que de nombreuses personnes considèrent l'aube sans espoir... et c'est triste. (j'aurais des choses à dire mais je ne peux le faire ici)
Un poème qui parle ! (il ne faut jamais se taire)