Sans ce battement d'aile au bout de l'océan

Sans ce battement d'aile au bout de l'océan


Quand il vient à parler de ses souvenirs d'elles
Il ne peut s'empêcher de penser à l'été,
A cette mi-juillet, au quinze août qui suivait,
A cette fin de mois, qui se fit si cruelle.

Le temps s'était fait beau à l'orée des vacances
Et semblait décidé à promettre à septembre
Un bel été indien aux douces couleurs d'ambre
Quand un arrêt brutal a mis fin à l'enfance.

Il aurait tant voulu que les rêves perdurent,
Que l'insouciance ainsi s'étire au fil des ans,
Sans ce battement d'aile au bout de l'océan
Qui a mis dans leurs yeux ce regard un peu dur.

Leur amour depuis lors n'a pas pris une ride
Mais il voit trop souvent un voile qui se forme
Quand le silence vient, que les rires s'endorment,
Et qu'elles ont au cœur un grand morceau de vide.


Nilo.

toujours l'élégance et la marche ample et cadencée.
Une petite question: qui sont ces "elles" du dernier vers? Elles ne m'ont pas paru évidentes à retrouver.

Je ne pourrai jamais vous lire sans émotion !
Je crois que vous le savez...

H.

Pareil que Gerard..je me suis demandée qui sont ces "elles" du premier et dernier vers...a part un "elles" au nom de "toutes celles..", je n'ai pas trouvé non plus...
sinon, rien que pour le titre qui est donc comme souvent chez toi le dernier vers...

"Elles" sont mes filles.

Nilo, vague à l'âme.

beau poème pour "elles" , Nilo
"elles" ont de la chance d'être aimées comme ça ...
l'amour d'un père à sa ( ses ) fille ( s ) n'a pas de prix, il est ( devrait ) être inconditionnel ....
et depuis presque 6 ans, cet amour-là me manque .... indéfiniment ....
Yzaé, nostalgique ...