Back from Anesthenia

Bienvenu en Anesthénia !


Le royaume de toutes les addictions, télévisions, contrefaçons,
la boîte aux mille visions qui fournit en porno les trois-quarts de la planète…
Choisis ta came, Kamrade !


Il y a un truc qui pue la mort, mais ne vous en faîtes pas,
on s’habitue à tout, à tout vous dis-je !


Quand on est jeune, on est trop délicat, on ne supporte pas
le rat crevé, la charogne, les compromis… Et puis le temps passe… on s’habitue à tout, même à l’infâme,
vendre son cul n’est pas le pire, il y a des compromissions plus terribles… des
renoncements… On écrit toujours contre, même contre soi-même, pour ne pas
renoncer, pour ne pas se laisser aller…


I’m back !


Le corps recouvert de furoncles, prêt pour la branlette, je
reprends la plume, et je fume, dernière cigarette avant le stade terminal, la
grande chiasse verbale, fuite ou fugue finale scherzo schizo,
Chaque mot me
rapproche de la fin,


Et ça me fait du bien,


C’est comme de prendre un bain, mental, métal spirituel,
fusion du corps et de la conscience pour un brève instant, je me gratte, je
saigne, il y a une tache sur ma chemise, un tache qui grandit, c’est une carte,
la carte d’un continent, et il dérive… je largue les amarres et part, pour un
voyage au long cours, une chasse à la baleine, la quête de l’Atlantide, un
retour en ma ville d’Is.


Je serai


Plus fertile

Qu’Arthur.


Sans problème.


…

je largue les amarres et part, pour un
voyage au long cours, une chasse à la baleine, la quête de l’Atlantide, un
retour en ma ville d’Is.


Le texte est très fort, résonne de la colère non maîtrisée (ou peut-être -au contraire) et ne laisse pas un lecteur insensible. Je me demande s'il est bien au bon endroit (par sa forme...) mais pourquoi pas ...
Cordialement Solweig

une erreur

Ton texte claque, cogne, griffe, dérange...
Que de Punkitude dans cette rage à peine contenue
bravo

solweig a écrit:une erreur

Merci, il y en avait trois... et un problème de majuscule.

On écrit toujours contre, même contre soi-même, pour ne pas
renoncer, pour ne pas se laisser aller…

Comme s'il fallait absolument se maintenir en équilibre.
Cela me parle.

Voilà un texte que j'ai eu un réel plaisir à lire.

Beaucoup de passages m'ont interpelée comme cette première partie :

"Le royaume de toutes les addictions, télévisions, contrefaçons,
la boîte aux mille visions qui fournit en porno les trois-quarts de la planète…
Choisis ta came, Kamrade !


Il y a un truc qui pue la mort, mais ne vous en faîtes pas,
on s’habitue à tout, à tout vous dis-je !


Quand on est jeune, on est trop délicat, on ne supporte pas
le rat crevé, la charogne, les compromis… Et puis le temps passe… on s’habitue à tout, même à l’infâme,
vendre son cul n’est pas le pire, il y a des compromissions plus terribles… des
renoncements… On écrit toujours contre, même contre soi-même, pour ne pas
renoncer, pour ne pas se laisser aller…"

J'ai même eu envie de penser que l'influence des médias quelqu'ils soient n'est
pas un bien et évite à bien des personnes de s'interroger sur leur propre destinée.


En attendant voilà un poème qui m'a fortement intéressée.

Merci pour ce partage et au plaisir de te lire encore.

Il y a des jours où on retombe en enfance. Enfance de l'art. Et avec Soom on retombe de haut. Parce qu'il fait partie de ces apprentis qui nous ont tant appris qu'on finit par ne même plus savoir qu'ils existent. Et pourtant ils existent ! Comme disait Léo.

Nilo, tête de l'art.