Le sommeil

C'est toi que j'attends quand les
astres éclairent l'obscurité
Avant tu arrivais de suite, je n'avais
pas besoin de t'appeler
Il me suffisais de penser a toi pour
que sombre en toi
Tu me réconfortais, soulageais mes
peines, me redonnais espoir
Mais aujourd'hui tu me fuis, m'évite
comme si j'étais la peste
Qu'es-je fais pour que je n'arrive plus
a te trouver
Je n'arrête pas de te chercher, de
t'appeler, de te courir après
Et une fois que je suis épuisé de te
poursuivre
Tu arrive et me réconforte : toi mon
sommeil

Malheureusement, je n'ai pas réellement apprécié ce texte que je trouve trop personnel
et qui m'empêche de vivre ces instants.

Ceci dit, je ne qualifie pas ce poème de mauvais, soyons clair et je t'encourage même
à encore travailler ta poésie qui a besoin de + d'images pour en faire un texte plus
touchant.

D'accord donc si j'ai bien compris il faut que je sois plus impersonnel dans mon poème?

Sinon merci pour ton commentaire.

Non, bien sur que cela peut et doit , si c'est ton désir, rester personnel,....
Ce que je voulais dire c'est que tu pouvais remplacer certains instants par des images
qui vont permettre aux lecteurs de s'identifier si tu préfères.


Par exemple :

C'est toi que j'attends quand les
astres éclairent l'obscurité ( ce début est parfait )


Avant tu arrivais de suite, je n'avais
pas besoin de t'appeler ( ça trop banal et à cet endroit tu pouvais écrire par exemple :

-J'aurais voulu que tu sois comme le soleil
qui chaque jour nous reste.


Il me suffisais de penser a toi pour
que sombre en toi ( ce passage est fort bancal non ?
pourquoi ne pas mettre :

- Mes pensées vagabondent, errant en souvenirs


Tu me réconfortais, soulageais mes
peines, me redonnais espoir

- quand tu me soulageais soutenant un regard
tout en touchant mes doigts

Mais aujourd'hui tu me fuis, m'évite
comme si j'étais la peste

-Maintenant, que me reste-t-il depuis ?


Qu'es-je fais pour que je n'arrive plus
a te trouver

- une image, un parfum et mon coeur
noyé dans la peine des nuits aux yeux ouverts !

Je n'arrête pas de te chercher, de
t'appeler, de te courir après

-Serais-tu le souffle qui m'enivre?
-Serais tu la voix qui me chavire ?
-Serais tu ce vent qui me caresse?

Et une fois que je suis épuisé de te
poursuivre
Tu arrive et me réconforte : toi mon ( tu arriveS )
sommeil

-Et chaque soir je t'attends
voyant les étoiles s'allumer
la lune m'éclairant


Quand ,doucement je souris dans le coeur de mes draps
tu venais de fermer mes paupières alourdies
m'envoyant dans les rêves que j'avais oubliés.


Bien entendu, ce n'est que mon avis et ce n'est pas pour ça
qu'il est juste mais vu mes remarques, j'ai eu envie
d'aller plus loin pour t'apporter les images dont je te parlais dans mon com.

J'espère ne pas t'avoir froissé car là n'est pas mon but
juste que je désire toujours répondre aux personnes
à qui j'ai fait des remarques et qui désirent que je
m'explique. Mais comme je le dis toujours
c'est TA poésie et tu mènes ta barque comme
tu le ressens , on est bien d'accord

Au plaisir de te lire .

Non tu ne m'as pas froissée, ne t'en fais pas. Tes remarques sont juste et je vois que j'ai bien du boulot devant moi. Mais c'est normal étant donné que je suis novice dans la poésie. Merci pour ses conseils, j'essayerai de les appliquer pour mes futurs poèmes.

L'idée est bonne en tout cas , mais oui à retravailler je pense aussi.
il manque l'evocation peut etre, pour que l'on ressente plus que tu nous dises.
Mais tu es toute jeune! Continues!

Il manque "l'évocation"? Je ne comprend pas là

Alors ça, Sylvie, c'est un sacré cours de poésie !

Ce qui était intéressant : garder la surprise pour la fin. Dans ce cas il ne fallait pas donner le mot de la fin dans le titre. Courage !

Carmen P. a écrit:Ce qui était intéressant : garder la surprise pour la fin. Dans ce cas il ne fallait pas donner le mot de la fin dans le titre. Courage !

C'eut été alors une liponymie. Mais bon, ce n'en est pas une tout à fait.

Quand la poésie se réduit à raconter elle me lasse. Il faut que j'y trouve les espaces qui permettent de voir au-delà, il faut que les mots que je lis m'ouvrent des horizons que je ne connais pas. Il y faut de ces vagabondages qu'engendrent les images que j'ai envie d'écarter comme on écarte une branche pour voir derrière, quand on est curieux.

Je n'ai ici suivi aucun chemin sous la futaie...

Je n'ai pas lu toute la conversation mais si je peux mettre mon grain de sel : le début me fait penser à l' oxymore tellement connue de Racine :

"cette obscure clarté qui tombe des étoiles" , ce qu'il y a de bien avec les classiques c'est que si ça fait douze pieds c'est que la citation est bonne...trop facile.



Bon à part ça, je ne suis par sûr qu'il faille un style plus imagé ; le poème fonctionnant surtout sur la personnification, la confusion et l'espèce de suspens qui en découle...bon courage, le début est prometteur.

asphalt a écrit:... le début me fait penser à l' oxymore tellement connue de Racine :

"cette obscure clarté qui tombe des étoiles" ...

t'es sûr que c'est Racine?

Il y a dans certains commentaires précédents une certaines idée de la poésie, héritée du vague, du dissolu, de l'évocation pâle, avec une pincée d'image hasardeuse, tout droit héritée du surréalisme destructeur (remplacer des clichés du langage courant et usuel par des clichés métaphoriques ne donne pas une meilleure poésie).

Moi j'aime bien l'idée de traiter de l'insomnie sous la forme d'une poésie amoureuse d'amateur.

Ceci étant, ça manque tout de même de musicalité...
Et surtout, je suis le premier à voir une confusion être/avoir au vers 11 ?
Je passe sur les conjugaisons approximatives et l'absence d'accent sur le a...

Bref, il y a encore du boulot sur ce texte.

Soomiz a écrit:Il y a dans certains commentaires précédents une certaines idée de la poésie, héritée du vague, du dissolu, de l'évocation pâle, avec une pincée d'image hasardeuse, tout droit héritée du surréalisme destructeur (remplacer des clichés du langage courant et usuel par des clichés métaphoriques ne donne pas une meilleure poésie)...

Ben voilà... faudra en plus que je bosse mes commentaires! Putain tu vas ruiner ma santé!

Une idée visiblement stimulante ! On en redemande.